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    Thérèse Raquin
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    3,6
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    36 critiques spectateurs

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    ManoCornuta
    ManoCornuta

    274 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mars 2021
    Pour apprécier ce film, il faut vraiment focaliser sur le côté "librement inspiré" de l’œuvre de Zola car la comparaison n'est pas soutenable, ce dernier ayant dans son roman opéré une véritable dissection de cette passion adultère et meurtrière avec beaucoup plus d'ambivalence que Carné, lequel opte pour le triangle amoureux tragique avec une toute autre caractérisation des personnages. Très dans le style des années d'après-guerre, le film adopte des ressorts classiques dans son intrigue, comptant sur ses interprètes pour sublimer le récit. A cet égard, tant les premiers que les seconds rôles font le job avec sérieux et donnent corps à des personnages bien trempés. Un peu vieillot sans doute, mais appréciable.
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2015
    Un poil en dessous de "La clé des songes" ou de "Hôtel du Nord", ce "Thérèse Raquin" illustre toutefois de fort belle manière la maîtrise de Marcel Carné. Certes avec un scénario s'inspirant du roman d'Emile Zola, difficile de passer à côté de son sujet. Simone Signoret, dans le rôle de Thérèse, maîtresse de Raf Vallone, brille par son interprétation. Son duo plutôt convaincant permet au film de prendre toute sa dimension. Certes si Carné n'atteint pas la maîtrise de Renoir, qui, avant la guerre, avait lui aussi fait de "La bête humaine" de Zola, un de ses chefs-d'œuvre, celui-ci signe toutefois un très beau film.
    Agnes L.
    Agnes L.

    166 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2021
    Ce film a pas mal vieilli. Non pas que le noir et blanc soit un problème. Ce sont les décisions des personnages qui semblent d'une autre époque. Ce couple ne fonctionne pas, il n'a pas d'enfants et pourtant, Thérèse n'arrive pas à le quitter alors qu'elle aime et est aimée par un autre homme. Dufy est très bon dans le rôle du mari qui voit que sa femme s'éloigne de lui. Quant à Simone Signoret, elle est un peu froide et peu expressive. On regarde ce film en se disant qu'il s'agit vraiment d'une toute autre époque.
    Min S
    Min S

    58 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2023
    Malheureusement le film n'est pas fidèle au livre, je n'ai pas réussi à ressentir la culpabilité dans les actions de ce couple,
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 juin 2008
    Avec «Thérèse Raquin» (France, 1959), Marcel Carné met en œuvre l’adage populaire qui voudrait rendre à César ce qui lui appartient. En adaptant à l’écran le père du réalisme littéraire, le cinéaste du réalisme poétique retourne aux origines de son art. Cette réminiscence du foyer artistique originelle permet de mettre en évidence la réalisme que d’autres films de Carné occultent. «Les Portes de la nuit», un des précédents films de Carné, révèle davantage la poésie de Prévert et Carné tandis que «Thérèse Raquin» insiste sur le réalisme des films carnéiens. Une des causes majeures à ce changement provient de l’absence de Jacques Prévert dans la création du film. Aux dialogues désespérés est substitué un certain prosaïsme incarné par une virulence de coups. Les pairs de claques qu’essuient Roland Lesaffre témoignent de cette âpreté revendiquée. Outre ce rappel au réalisme littéraire, Carné évoque également le roman «Le facteur sonne toujours deux fois» de James Cain et l’adaptation que Luchino Visconti en fît en 1942 avec «Ossessione». Cette accointance qui lie «Thérèse Raquin» à «Ossessione» rappelle la filiation que partage le réalisme poétique et le néo-réalisme. Le second dérivant du premier, ce rapport observé est logique. Toutefois, bien que les cinéastes italiens tel Visconti s’inspirent de ceux français comme Carné, «Ossessione» fût réalisé avant «Thérèse Raquin» ce qui ne rend que labile le rapport des deux œuvres. L’accointance qui lie le réalisme poétique de Carné au néo-réalisme de Visconti n’en est pas moins patente. Le film est-il alors contraint dans les carcans du réalisme ? Carné, comme dans chacun de ses films, conserve les poussières de sa poétique prévertienne en révélant la sourde carnation des chairs et en baignant les visages d’un limbe éblouissant. Sur les bords du Rhône et dans les rues de Lyon, Carné délocalise de son décor favoris (Paris) pour venir filmer, ainsi que l’impose l’ouvrage de Zola, dans les quartiers lyonnais.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    194 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 février 2018
    Thérèse Raquin est une adaptation plutôt réussie du roman de Zola.
    Simone Signoret est d'une justesse remarquable dans ce rôle. Raf Vallone et Jacques Duby sont bons eux aussi.
    L'histoire est évidemment très bien (on parle de Zola tout de même), les rebondissements offrent une vraie dramaturgie au film. Difficile de ne pas avoir d'empathie pour le personnage de Thérèse Raquin, au vu de ce qu'elle traverse.
    Une belle histoire.
    Sandy06
    Sandy06

    6 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2022
    Film à l'INTRIGUE passionnante : acteurs au summum. Réalisation parfaite de Marcel Carné. Bref, du grand cinéma français ! à voir et à revoir ! On ne voit pas le temps passer...
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2014
    Thérèse Raquin s'ennuie à mourir, coincée entre un travail peu passionnant, un mari puérile et mesquin et une belle-mère jalouse et acariâtre. L'arrivée d'un bel Italien va bouleverser sa vie, dans tous les sens du terme. Inspiré du roman éponyme de Emile Zola, ce film est superbement mis en scène par Marcel Carné et magnifiquement porté par Simone Signoret et Raf Vallone. Le scénario est plein de rebondissements inattendus et nous emmène par forcément là où on s'y attend. Du grand art.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    688 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 avril 2018
    Très voire trop librement adaptée du roman éponyme zolien, cette relecture de Thérèse Raquin ne conserve que l’emballage, en évacue l’essence. Ce qui intéresse Marcel Carné n’est pas tant la folie progressive de ses protagonistes travaillés par leur crime que l’intrigue policière destinée à les coincer. Autre fatalité, ici judiciaire, que celle développée par Zola, là héréditaire et terriblement humaine. La caméra nous place en omniscience despotique où les acteurs ne sont que des pions joués sur un plateau ; tout est rapporté à la loi, rien à la nature de l’homme. Quelques mentions sanguines ou nerveuses ne suffisent pas. Pourtant le film s’avère d’une qualité indéniable ; mais son erreur réside dans la démarche d’adapter une œuvre qu’il ne fait qu’effleurer, enveloppe prétexte à un scénario dont les grandes lignes coïncident avec le roman. Ainsi que le nom des personnages, certes. Carné lyophilise Thérèse Raquin dont la végétation policière ne rend guère hommage à la grandeur de son modèle. Adaptation bâtarde mais bon film néanmoins.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 septembre 2011
    La France de la petite bourgeoisie entre la fin de la guerre et les trente glorieuses. A cette époque, on trompe, on tue mais on ne part pas. Le poids du monde pèse encore sur les hommes. Le mot fatalité a encore un sens. Le film est peu fidèle à Zola et c'est tant mieux. Le vieux Lyon filmé en noir et blanc est très beau et très glauque. Le film s'inscrit dans la lignée des "Voici le temps des assassins", Ossessione", Gervaise...un réalisme plus tragique que poétique.
    Mathéo Feray
    Mathéo Feray

    11 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2017
    Marcel Carné livre une adaptation convaincante du célèbre roman d’Émile Zola en modifiant quelque peu l'histoire initiale. Ainsi, Camille Raquin ne meurt pas noyé mais précipité hors d'un train. Quant à Thérèse et Laurent, ce n'est pas les remords qui auront raison d'eux mais un voyou, adepte du chantage...Certains seront peut-être perturbé par ces changements mais l'esprit reste finalement le même. La distribution est efficace : Simone Signoret, fabuleuse dans la peau de Thérèse Raquin, joue à merveille cette jeune femme blasée, murée dans la douleur et le silence. Raf Vallone, lui, nous offre l'image originale d'un Laurent à l'accent italien. Quant à Jacques Duby, il incarne à la perfection le petit mari maigrelet et maladif qui fait le désespoir de Thérèse. N'oublions pas enfin Sylvie, dans la peau d'une Madame Raquin austère, et Roland Lesaffre, dans celle d'un matelot à la dégaine provocante. Tout cela forme un ensemble qui tient la route et mérite toujours autant d'être visionné plusieurs décennies après sa sortie. En bref, un bon film.
    Severine S
    Severine S

    8 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2014
    Le film n'est certes pas fidèle au livre ou THérèse raquin est mariée au souffreteux de Camille,son cousin malade et a moitié débile,ne lui apportant aucune gratification..elle le soigne,sennuie a mourir,étouffe dans cette vie trop lisse et ou il ne se passe rien,sauf les parties de boule auquelles assiste Camille et sa mère,les réunions du jeudi soir autour des dominos,ici dans le film cest les chevaux mais bref..cest un détail car ces réunions sont ennuyeuses et les querelles ridicules..Bref..THérèse suffoque,regarde couler la seine on pense meme quelle voudrait se jeter dans la Seine au début du film tant elle est lasse et ou partir a la sauvette..le destin met enfin un jour dans sa vie Laurent,ami denfance de Camille,fort,imposant,très brun,sanguin,paysan dans le livre mais camionneur et livreur dans le film étranger..Mais on, sen dès le début que ces personnages THérèse et laurent sattirent,sont bouillonnants,aimantés lun vers lautre et refoulent leur désir violents..car la violence entre alors en scène,violence de la passion le soir du jeudi ou laurent rejoint Thérèse dans sa chambre et lembrasse passionnèment,violence de Laurent qui la veut toute a elle,violence de laurant qui pousse Camille hors du train quand camille démasque sa femme.Bref la violence va crescendo et malgré leur passion dévorante,Thérèse et laurent ont peur..ils suent la peur,du jugement detre démasqués.;ca devient lourd pesant comme un orage contenu et qui va éclater.jour ou Thérèse après avior vu le maitre chanteur éclate en sanglots dans les brasde Laurent..On croit quelle va enfin savourer le bonheur au don de largent au maitre chanteur et a les voir heureux un instant dans la cuisine.Mais le destin,implacable traitre na pas dit son dernier mot..on devine que THérèse na eu qune parenthèse passionnée.Le film reprend pas le roman cest vrai mais il ma passionné.La musique ,lambiance sombre,les magnifiques rues du vieux Lyon,la passion contenue de thérèse pour laurent puis le fait quelle lui céde et goute enfin a un bonheur a un peu damour..et Simone signoret excelle dans le role de thérèse,tour a tour résignée,puis prenant de lassurance,hardie,passionnée,perdue,affolée..elle est vraiment excellente en femme dabord soumise puis courtisane et complice..et crève lécran.;et bien que laurent soit italien et violetn parfois,sombre il est dur de résister a un tel homme,de toute beauté..quelle sensualité féline comme le chat qui assiste a leur baiser..Bon en meme temps dans le livre ca dure huit mois,de passion et la on les voit que trois fois ensemble avant la mort de Camille.Un peu raccourci et laurent est aussi assez pressé,mais pour ma part je lui pardonne!tant il est irrésistible!si javais été THérèse je seras partie desuite avec le beau laurent sans tuer le mari toutefois..car ce meurtre ne les rendra jamais heureux leur sera fatal.OU comment lamour trop de passion peut pousser au crime mais ce film parle aussi du choix.Doit on tuer le géneur pour saimer et vivre libre?Car tuer Camille aurait quand pu etre évité si THérèse etait partie sans cèder au chantage de son mari..ceci dit la femme était plus soumise et le devoir pesait sur elle.ou comment le devoir pèse parfois dans la vie au détriment du bonheur!bref un film que je noublierais pas de sitot!magnifique!Assez sombre mais fascinant..
    LörrachBW
    LörrachBW

    8 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2024
    Je n'avais pas vu ce film. C'est du génie pur. C'est films des années 50 son t un bouffée d'oxygène par rapport aux films que nous voyons maintenant.
    Zabou2004
    Zabou2004

    6 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mars 2021
    Excellent en tous points : l'intrigue, la mise en scène, le jeu des acteurs.... ce couple magnifique est inoubliable.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 septembre 2008
    Zola passé au scalpel. Du livre, il ne reste plus que le titre et l’intrigue de départ. L’écrivain expliquait qu’il voulait "étudier des tempéraments et des caractères, des personnages souverainement dominés par leur nerfs et leur sang". De tout ça, il ne reste plus grand chose dans le film. Les relations entre ceux-ci et leur évolution sont complètement modifiées voir certaines sont zappées. Le sentiment de culpabilité des personnages, l’impression d’être jugés et la dégradation des relations qui en découle sont délaissés alors que Zola dressait un tableau psychologique de personnages extrêmement savoureux. Et du côté de l’histoire, Carné prend également de grandes libertés mais introduit tout de même ultime rebondissement n’est pas sans piquant !
    Du livre de Zola, reste donc que le sentiment d’étouffement éprouvé par Thérèse, où Carné excelle. Dès la première scène du film, il introduit à merveille les choses, où avec deux attitudes et deux phrases, il dresse le tableau des personnages à qui on a affaire. Il insiste bien sur leurs habitudes ennuyeuses avec le dîner du jeudi soir et les longues parties de petits chevaux prêtant à des disputes qui paraissent ridicules. Par le décor de la boutique où il ne vaut mieux pas parler trop fort, par le personnage de Camille malade au moindre courant d’air, Carné introduit le huis-clos étouffant et l’ambiance pesante. Par la lumière sombre et les personnages qui apparaissent dans l’ombre, Carné illustre l’attitude pas claire de ces protagonistes. Réglée au millimètre près jusqu’au dénouement final, la machine est puissante. Mais une adaptation fidèle de Zola aurait pu en faire un film encore plus fort.
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