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Thibault F.
56 abonnés
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3,5
Publiée le 28 avril 2016
L'Auberge du 6ème bonheur (1958) par Mark Robson est un mélodrame sympathique portée par Ingrid Bergman, fantastique dans son rôle de gouvernante britannique qui devient par la suite missionnaire dans une Chine profonde et sauvage. C'est sur ce point précis que le film mérite amplement d'être vu. La mondialisation des échanges et des contacts est très éloigné de ce que nous vivons aujourd'hui. La Chine est peinte à travers des yeux d'occidentaux soulignant une forme d'exotisme intriguant autour d'une figure féminine forte et centrale. Il ne faut pas néanmoins oublier les fondamentaux avec une histoire d'amour (im)possible autour de Curd Jurgens, excellentissime ou de Robert Donat, un de mes acteurs préférés, en mandarin de Yang Cheng (rôle étrangement ressemblant à celui de John Wayne en Khan). Ce film est un très joli voyage, sans grande folie, ni surprise, mais qui parvient à captiver le spectateur malgré sa longue durée. Une petite pépite qui mérite d'être davantage connue.
Un interminable mélodrame hollywoodien formaté pour émouvoir les chaumières. Scènes absurdes, mievreries et prêchi-prêcha (Bergman campe un personnage complétement improbable qui prêche la bonne parole en spoiler: mangeant de la soupe ou qui calme toute seule une révolte de prisonniers ) s'enchaînent pendant 90 minutes avant de passer à la seconde partie, une longue marche sans grande surprise à travers la Chine. La réalisation est correcte mais manque de dynamisme, Bergman surjoue (elle adore pleurnicher), Robert Donat fait le mariole mais n'amuse personne, et Curd Jurgens est aussi expressif qu'une porte vitrée. Bref c'est pas terrible et le côté "religieux" aggrave encore les choses.
"L'Auberge du sixième bonheur"(1958)est un mélodrame historique,relatant le combat d'une gouvernante britannique devenue missionnaire en Chine pour sauver une centaine d'enfants d'un village bientôt envahi par les Japonais. Au passage,elle tombera amoureuse d'un général chinois d'origine eurasienne(Curd Jurgens,très désintéressé par son rôle). Comme à son habitude,Ingrid Bergman prend à bras le corps ce rôle biographique. Courageuse et tenace. Mais elle ne peut éviter à elle seule au film de sombrer dans la mièvrerie,aggravée par cette omniprésente et pompeuse musique. Des coupes auraient été nécessaires pour rendre l'ensemble plus dynamique. Les conditions de vie des exilés chinois sont montrées avec trop de désinvolture. La photographie souffre de ses 60 ans. Cette femme n'est pas aussi montrée pour son engagement,mais plus pour ses errements amoureux. On comprend mieux pour ce titre n'a pas retenu l'esprit des cinéphiles.
Réalisé en 1958 par Mark Robson, " L'Auberge du sixième bonheur " se distingue par une histoire bien touchante qui parle d'une domestique londonienne, Gladys Aylward, qui fera un long périple qui la conduira jusqu'à un village de montagne en Chine, pays dont elle est totalement fascinée. Elle y rencontrera là-bas un eurasien de l'armée chinoise, le capitaine Lin Nan. Mais bientôt toute la population devra prendre la fuite devant les envahisseurs japonais. Dans le rôle principal, nous retrouvons l'actrice suédoise Ingrid Bergman qui est lumineuse et comme à son habitude totalement impliquée dans son personnage qui emmènera cent enfants chinois dans les montagnes pour les éloigner de la guerre. Si Ingrid Bergman s’avère donc bien brillante, on ne peut malheureusement pas en dire autant de la performance en demi-teinte de l'acteur allemand Curd Jurgens qui interprète son personnage de capitaine avec guère d'enthousiasme, ce qui fait qu'il est à mon sens le vrai point faible du long métrage. Au niveau de la mise en scène, nous avons le droit à certaines séquences bien marquantes (notamment celles où les Japonais attaquent le village chinois) et le tout est portée par une très belle musique de Malcolm Arnold et par une photographie magnifique de Freddie Young qui rend bien honneur à la beauté des paysages chinois. On passe donc un moment bien sympathique devant cette œuvre pourtant assez longue dans sa durée, deux heures et demi, grâce à une histoire possédant pas mal d'émotions et de rebondissements. A découvrir.
Ce film relate l'histoire vraie d'une missionnaire Anglaise dévouée rejoignant la Chine en guerre pour aider un peuple d'abord en donnant un coup de main à une vieille dame a rebatir "L'auberge du sixième bonheur" dont elle sera propriétaire et fuir plus tard les ennemis du peuple pendant un long et éprouvant chemin. Ce long métrage dure 2 heures 30 et ce que je craignais de voir des longueurs va se produire malheureusement dans la première partie avec des clichés sentant le déjà vu cent fois au cinéma par ci par là. La deuxième partie s'annonce elle plus intéressante a suivre avec du suspense haletant. Vous l'avez compris, cette oeuvre de Mark Robson m'a laissé un peu sur ma faim d'où ma note. Saluons quand même la bonne prestation d'Ingrid Bergman qui donne beaucoup d'énergie et d'émotion en elle même dans son personnage courageuse ainsi que Curd Jurgens dans la peau d'un haut gradé sous le charme mais on comprend pourquoi ce film n'est pas connu, c'est dans la moyenne en terme de qualités
Un superbe film qui nous montre comment une jeune missionnaire anglaise, jugée incompétente pas ses supérieurs pour aller en Chine, y va par ses propres moyens dans une région perdue où elle se fait accepter par les habitants et respecter par les autorités, puis recueille une centaine d'enfants orphelins lors de l'invasion japonaise et traverse avec eux les montagnes pour les mettre en sûreté. Les acteurs sont excellents.
L'histoire de Gladys Aylward (1902-1970) interprétée par Ingrid Bergman. Un film hollywoodien qui a un peu vieilli mais présente une histoire remarquable. C'est un film d'aventure, le style est bien celui de l'époque aussi ce qui le caractérise davantage est ce biopic d'une missionnaire qui a eu un impact dans un pays qu'elle ne semblait pas destinée à connaître. Hormis les contours hollywoodien c'est un bon biopic porté par l'expérimentée Ingrid Bergman dans des paysages intéressants de la Chine. Il y a un attrait lorsque une ou plusieurs génération sont passées à reconsidérer l'époque qui est présentée à deux niveaux celle de l'histoire et celle de la réalisation du film.
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1,0
Publiée le 16 juin 2021
Je suis heureux que cette femme ait poursuivi un projet personnel consistant à aider tous ces pauvres Chinois. Mais c'est un thème récurrent du colonialisme occidental à partir de Christophe Colomb. Les images d'elle étant la personne centrale pour rassembler les pauvres enfants chinois même lorsque d'autres adultes sont présents renforcent la mythologie prédatrice de l'Angleterre selon laquelle la culture chrétienne blanche a pour mission de sauver le monde païen et impie qui n'est pas l'Angleterre. Les années 1950 ont produit ce genre de cinéma par dizaines mais les Occidentaux devraient réfléchir au fait d'encourager ce genre de poison culturel...
C'est très hollywoodien , très plaqué sur les codes en vigueur a cette époque mais ça fonctionne grâce aux gloires de qui nous ont bercé et à un savoir faire indéniable. Ça fonctionne aussi pour ceux qui veulent que ça le fasse. Le tout est de savoir si on veut se laisser entraîner. Combien de grandes production aujourd'hui emblématiques ont été produites sur ce moule ? La critique blasée est inutile car on ne peut effacer cette petite griserie qui s'emparait du spectateur des années 50 et 60 , lorsqu'il regardait l'affiche grand format occuper le fronton des cinémas de province. Je suis preneur parce que j'ai voyagé quelqu'en soient les décorateurs et les scénaristes. A tout prendre , je préfère cette naïveté à une oeuvre de la nouvelle vague , moche et à l'hyper réalisme morbide.
J'ai vu le film à sa sortie. j'ai beaucoup aimé même si j'étais jeune. Libérer les pieds des bandages des petites filles pour qu'ils ne grandissent pas et qu'elles aient cette démarche particulière était un défi à l'époque. j'espère ne pas me tromper mais il y a une chanson dans ce film de Boris Vian, la marche des gosses : " Marche au pas, marche droit Un tambour à tête de bois Vas-y nick nack paddy whack et vas-y mon gars Un tambour à tête de bois..." L'air de cette chanson était fredonné par Columbo dans chaque épisode de la série...
Une histoire authentique mais traitée à la sauce hollywoodienne, à commmencer par une histoire d'amour totalement inventée et surtout complètement invraisemblable. Au début le film tente de rendre son histoire réaliste et montre Ingrid Bergman apprendre le chinois. Mais comme tous les chinois parlent un parfait anglais (comme dans les westerns où les indiens s'expriment dans la langue de Shakespeare) on ne comprend pas la nécessité pour Bergman de vouloir s'exprimer en chinois. Les paysages du Pays De Galle censés représenter la Chine donnent le change et le film contient plusieurs scènes spectaculaires mais il est difficile de croire en un Curt Jurgens colonel chinois, même s'il nous fournit l'explication de son origine de sang-mêlé. Ingrid Bergman est beaucoup plus convaincante et sa prestation confirme qu'elle fut l'une des plus grande actrice de son époque. Rappelons que la véritable héroïne de cette histoire émit de vives protestations contre le film, notamment contre le choix d'Ingrid Bergman qui avait choqué l'Amérique entière en abandonnant son mari et son enfant pour rejoindre Roberto Rossellini.