Whithnail and I commence par une distinction somme toute assez particulière avec l'apparition de ce dernier, - I - , pour le nommer, dans la musique et le boxon ! Il fume, boit, souffle, dans un relatif endroit ou la toxicité n'est qu'évidence et apparence confirmé ... Un mode de vie, ou la bohème et la débauche sont érigé en Art à part entière !
Toutefois, s'il semble y avoir une certaine idée de romantisme dans cette version défendu de l'artiste citadin, dans la dèche et dans le le semi-(dés)espoir, il se niche aussi une obsession pour pour la campagne qu'il faut rejoindre, pour prendre l'air et si découvrir une nouvelle sphère, pour mieux si perdre. Car oui, l'éloge de du ridicule va sans doute encore passé un cap dans le dénivelé assez retors de sa surcharge d'humour loufoque, cynique et désabusé, voir un poil subversif de cette exagération maniaque entre ses deux types bien allumés qui cachetonne sévère ...
L'humour du cru, auquel je suis plutôt friand en règle général, ne pas énormément contaminé ici je l'avoue. Néanmoins, à titre d'exemple, une scène m'a littéralement attrapé, un passage d'entre deux, du début de périple, au son d'un Jimi Hendrix qui colle bien à l'idée de la folie à l'état pur ( de l'époque aussi, 69 style ) dans cette vieille JAGUAR bien cabossé qui en à vu des vertes et des pas murs et qui continue d'en entendre question insanités ! La ribambelle d'impudence est ce qui m'a vraiment éclaté dans cette virevolte tripesque.
Un bon point aussi pour ses décors, ses lieux, son approche frontal, à ses interprètes bien dans l'implication la plus totale et obscène à souhait, comme pour le partit pris assumé de faire dans la comédie déglingué à l'extrême une poursuite d'une route tiers vers un autre horizon que celui de gauche et de droite, bien contenu, cadenassé, infame aussi, si ne plus encore ...
Toutefois, j'insiste, à titre personnel, ce film ne m'a pas vraiment fais chaviré avec lui dans son embardé chaloupé, à regret !