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    Withnail and I
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    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2024
    Premier long-métrage de l’acteur et scénariste Bruce Robinson (il incarnait le lieutenant dont s’éprend Isabelle Adjani dans L’histoire d’Adèle H. de François Truffaut), Withnail and I (1987) est considéré comme un film culte outre-Manche. Tiré des propres souvenirs du réalisateur, il nous plonge dans l’Angleterre de la fin des années 60, aux côtés de deux amis comédiens tirant le diable par la queue et vivant dans un appartement londonien plus proche du squat que du palace. Perpétuellement alcoolisés ou drogués, globalement paumés, ils symbolisent la face B du Swinging London, la fin des rêves de gloire et de succès et un passage à l’âge adulte sous forme de gueule de bois. Dans une longue séquences à l’atmosphère datée et aux accents homophobes, spoiler: un personnage gay commet une tentative d’agression sexuelle sur l’un des personnages principaux.
    Pour expliquer cette scène difficilement compréhensible avec nos yeux d’aujourd’hui, Bruce Robinson disait s’être inspiré du comportement inapproprié du cinéaste italien Franco Zeffirelli, avec qui il travailla sur le Roméo et Juliette de 1968.
    Estonius
    Estonius

    3 462 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 janvier 2024
    Quant je lis les superlatifs attribués à ce film (irrésistible, spirituel, touchant, bombe d'émotions… et j'en passe) je me demande si nous avons vu le même film. Moi j'y ai vu une histoire sans intérêt, jamais drôle, dans laquelle l'un des interprètes surjoue sans arrêt tandis que son compère nous la joue "beau gosse". Il ne passe rien d'intéressant, on se fiche du sort des personnages, on ne s'accroche à rien et l'ennui nous guette. A noter le sous-titrage surréaliste où tous les mots "vulgaires" se voient à demi censuré avec des astérisques (on croyait cette pratique banni depuis 1962, mais Arte n'est peut-être pas au courant !)
    Joël DI DOMIZIO
    Joël DI DOMIZIO

    14 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juillet 2023
    J'avais découvert ce film peu de temps après mon arrivée à Londres au printemps 88.
    Et c'était probablement une des premières fois où je voyais un film en Anglais, sans sous titres, avec un niveau d'Anglais encore balbutiant à l'époque ... ! Et dans mon souvenir, j'avais ramé pour comprendre les dialogues ...
    Je l'ai donc revu ce jour du 01 Juillet 2023 en replay sur Arte, et j'ai beaucoup aimé !
    L'histoire est prenante, et les deux comédiens principaux sont excellents.
    Produit par George Harrison, et comme l'histoire se déroule en 1969, on entend 2 morceaux d'Hendrix ("All Along The Watchtower" et "Voodoo Child") et un des Beatles (petit remerciement à George), c'est donc "While My Guitar Gentle Weeps") qui est mis à l'honneur !
    maxime ...
    maxime ...

    249 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juin 2023
    Whithnail and I commence par une distinction somme toute assez particulière avec l'apparition de ce dernier, - I - , pour le nommer, dans la musique et le boxon ! Il fume, boit, souffle, dans un relatif endroit ou la toxicité n'est qu'évidence et apparence confirmé ... Un mode de vie, ou la bohème et la débauche sont érigé en Art à part entière !

    Toutefois, s'il semble y avoir une certaine idée de romantisme dans cette version défendu de l'artiste citadin, dans la dèche et dans le le semi-(dés)espoir, il se niche aussi une obsession pour pour la campagne qu'il faut rejoindre, pour prendre l'air et si découvrir une nouvelle sphère, pour mieux si perdre. Car oui, l'éloge de du ridicule va sans doute encore passé un cap dans le dénivelé assez retors de sa surcharge d'humour loufoque, cynique et désabusé, voir un poil subversif de cette exagération maniaque entre ses deux types bien allumés qui cachetonne sévère ...

    L'humour du cru, auquel je suis plutôt friand en règle général, ne pas énormément contaminé ici je l'avoue. Néanmoins, à titre d'exemple, une scène m'a littéralement attrapé, un passage d'entre deux, du début de périple, au son d'un Jimi Hendrix qui colle bien à l'idée de la folie à l'état pur ( de l'époque aussi, 69 style ) dans cette vieille JAGUAR bien cabossé qui en à vu des vertes et des pas murs et qui continue d'en entendre question insanités ! La ribambelle d'impudence est ce qui m'a vraiment éclaté dans cette virevolte tripesque.

    Un bon point aussi pour ses décors, ses lieux, son approche frontal, à ses interprètes bien dans l'implication la plus totale et obscène à souhait, comme pour le partit pris assumé de faire dans la comédie déglingué à l'extrême une poursuite d'une route tiers vers un autre horizon que celui de gauche et de droite, bien contenu, cadenassé, infame aussi, si ne plus encore ...

    Toutefois, j'insiste, à titre personnel, ce film ne m'a pas vraiment fais chaviré avec lui dans son embardé chaloupé, à regret !
    Redzing
    Redzing

    1 145 abonnés 4 494 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2014
    Curieusement peu connu dans nos contrées, "Withnail and I" est pourtant un classique de la comédie dramatique anglo-saxonne. On y suit deux acteurs londoniens au chômage à la fin des 60's, vivant misérablement, et décidant de passer quelques jours dans un cottage tranquille. Le film ne propose pas de réel scénario autre que les tribulations de cet étrange tandem. Néanmoins, l'ensemble est très bien mené. La réalisation soignée de Bruce Robinson propose à la fois des images esthétiques, et une ambiance poisseuse de bel effet (bas quartiers de Londres, campagne froide et pluvieuse...). Les dialogues, plein d'humour typical british, sont acerbes à souhait. Mais l'on remarquera surtout le duo principal, incarnés par deux jeunes acteurs débutants au cinéma, mais très talentueux. Paul McGann joue le plus timide, entraîné par les folies autodestructrices de son comparse, un alcoolique mythomane interprété par le déjanté Richard E. Grant (qui dans la vraie vie, ne boit pourtant pas une goutte d'alcool !). Cette histoire d'amitié s'avère ainsi à la fois touchante, acide, et désespérée.
    benoitparis
    benoitparis

    113 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2009
    Vu deux fois depuis déjà quelques temps. De mémoire, c'est ce que le cinéma satirique anglais des années 80 a poussé au plus loin dans le tableau cynique d'une Grande-Bretagne en déconfiture. Ce qui rend tout de même le film supportable c'est que c'est aussi une histoire d'amitié touchante entre deux jeunes hommes en galère, comédiens au chômage. L'un des deux s'en sort, l'autre s'enfonce dans le nihilisme et l'autodestruction. Une bonne dose au total d'anticonformisme subversif.
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