Oliver et compagnie ! 27ieme long-métrage avec le retour des amis de l'homme sur le grand écran ainsi que l'un des Disney qui m'a le plus ému !
Oliver : On va déjà mettre les point sur les "i", je ne peux supporter voir un animal abandonné surtout quand ça concerne l'incarnation du mignon : le chat ! Bon sang que dès que j'ai vu ces pauvres petits chatons dans ce carton espérant trouver une famille, je ne pouvais me retenir de pleurer tellement j'ai pitié d'eux. Par malheur, un seul de la bande ne sera pas pris mais vous connaissez Disney, tout finira bien ! Personnellement, c'est pas un perso qui se fait remarqué, au contraire c'est bien la première fois où il est éclipsé par les autres personnages qui ont plus de personnalité. Mignon mais sans plus !
Roublard : C'est ce que j'appelle un chien qui a du chien ! Plus cool que ça, tu peux pas ! Sachant tout sur les dangers de la ville et ses secrets, il est comme dans sa chanson : le roi du quartier ! Mais hors son caractère classe et fidèle, il a un petit problème d'écriture quand il apprend qu'Oliver s'ai fait une nouvelle famille. Je ne comprends pas sa réaction et même tous les autres personnages le lui reproche et il s'explique pas. Mais bon, lui et Oliver mène un beau duo qui se synchronisera au fil du film. En plus c'est la voix de Clochard, Patrick Poivey, qui l'incarne. Coincidence ?
Pour les autres chiens, ils volent un peu la vedette au petit chaton car chacun d'eux a une personnalité qui les rend unique et ajoute un bon humour au long-métrage. Bien sur, un bravo au doubleur comme Gérard Hernandez, Sylvie Moreau (voix de Maléfique dans le DA) et à Marc Alfos pour un des chien du méchant.
Fagin : Encore précision : Quand je vois un clochard dans la rue, je ne peux m'empêcher de détourner le regard car ça me fait trop de peine de voir un homme sans foyer, obligé de faire la manche et dans de nombreux cas, avec un chien à ses côtés. Et bien, Fagin est la représentation typique de ce genre d'homme. On le voit la moitié du temps en pleine dépression, ne savant quoi faire et pratiquement au bord du gouffre. C'est à ces moments là où je ne peux retenir mes larmes. Heureusement qu'il a ses fidèles compagnons canins qui feront n'importe quoi pour aider leur pauvre maitre et ça,c'est ce que j'appelle une vrai famille ! Oh et c'est notre regretté Philippe Dumat qui le double !
Jennifer : Bon d'accord, il y a pas grand chose à dire avec elle mais je dois avouer qu'en plus d'avoir une bouille trop mignonne et une voix d'ange en chanté, elle m'a apporté des larmes mais cette fois-ci de joie.
Sykes : Du pur méchant Disney, cruel jusqu'à la moelle ! Son apparition dans une voiture en 3D ( à l'époque, ça en jetait et ça le reste) est magnifique, sa façon causer avec les gens qui lui doit de l'argent est tellement explicite que ça en fait peur et sa mort est l'une des plus horrible du catalogue Disneyen ! Et bien sur, c'est un fou qui n'hésite pas à suivre nos héros dans une course poursuite endiablé même sur les rails ! Enfin, c'est notre cher Bourriquet : Henry Djanik qui l'incarne !
Animation : Autant celle des personnages principaux et des voitures est belle et dynamique, autant celle de la foule rame un peu et casse le rythme. Surement du à l'échec de Taram, les traits sont à nouveau en crayonné. Comme pour La Belle et le Clochard, certains plans ont été animé à la taille d'un chien mais comme il y avait aussi des perso humain, on revenait vite à une taille normale.
Décors : C'est là où j'ai le plus de mal. Quand c'est de vu rapproché, c'est beau et détaillé comme un Disney qui se respecte mais quand c'est une vue de loin, je dois dire que c'est assez moche même si on distingue bien les batiments, c'est assez flou. C'est aussi le premier Disney avec la présence de pub.
Musique : Je crois bien que c'est la première comédie musicale de Disney ! Tout y est : Rythme entrainant, chorégraphie utilisant le décors, ... Ce qui marquera le début de l'ère des Disney avec plus de 4 chansons ! Ma préférence va avec la chanson phare "Pourquoi m'en faire", faut dire qu'elle est classe mais "Un ami pour la vie" m'aura bien ému.
Emotion : Tristesse par pure pitié mais qui est vite contrebalancé avec de la bonne humeur qui domine le film. Perso, si le film était comme le début, je n'aurais pas tenu le coup.
Avis personnel : Des scènes qui m'auront marqué à jamais accompagné d'une très bonne compagnie de chien au caractères très variés.
Conclusion : Malgré un héros se faisant volé la vedette par des personnages ayant plus de personnalité. Ce Disney reste un très bon classique !