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Estonius
3 332 abonnés
5 452 critiques
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2,0
Publiée le 4 août 2023
Je ne sais pas moi, mais si on me pique mes papiers à l'étranger, je me rends au consulat de France pour qu'ils arrangent l'affaire… Vous me direz dans ce cas, il n'y aurait pas eu de film, mais bon, passons. Le film est à la fois lent, presque soporifique, et compliqué à souhait. Un homme est traqué dans une ville sans que la tension soit palpable (faut le faire), on a droit à un tueur professionnel qui vise à côté (il a besoin de lunettes) et quand les balles arrivent il suffit de s'écarter un peu (une balle voyage quand même à 250 m/secondes dans le meilleur des cas faut-il le rappeler) Côté interprétation Trintignant est très mou, mais le pire c'est Roy Scheider, complétement inexpressif.. Pas terrible tout ça d'autant qu'il faut se farcir la musique horripilante de Michel Legrand. Alors que sauver ? Le décolleté plongeant d'Ann-Margrett, quelques serveuses montantes dénudés et Georgia Engel dans le rôle de la simplette de service…
4 539 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 7 juin 2021
Un film de tueur à gages des années 70 très ennuyeux en partie inepte et trop lent. Comme toujours Jean-Louis Trintignant incarne un tueur à gages monotone en bois qui se fait doubler par tous le monde. Il est suivi par Roy Scheider qui ne semble pas pouvoir tirer quelque chose de cette histoire. La seule raison de rester assis devant ce film ennuyeux est Ann Margaret qui est super sexy avec une perruque blanche ressemblant à Marilyn Monroe et Jayne Mansfield. Angie Dickinson n'est pas mal non plus. L'histoire manque de tous comme de l'action mais comment faire mieux avec un assortiment de personnages de télévision et de cinéma de l'époque...
Ils ne sont pas si nombreux les réalisateurs français à avoir tourné un polar dans les rues des Los Angeles. C'est ce qu'a réussi à faire Jacques Deray en 1972 sur une initiative du producteur Jacques Bar qui connaissait bien Deray pour l'avoir emmené alors jeune réalisateur, à Tokyo pour y réaliser son second long métrage. Le projet initial était d'un tout autre genre puisqu'il était question d'adapter un roman de René Hardy "L'aigle et le cheval" tenant plus du western. Jacques Deray débarque donc à LA dans la maison du réalisateur Jean Negulesco, rejoint par Jean-Claude Carrière qui doit écrire le scénario. Les deux hommes ne débouchent sur rien de concret et Jean-Claude Carrière propose à Deray de réaliser un polar qui se déroulerait dans les rues de la ville tentaculaire où un français acculé à exécuter un contrat pour solder ses dettes de jeu devrait en sus des hommes à ses trousses, affronter un milieu inconnu et hostile. Jean-Louis Trintignant connu à Hollywood depuis le succès mondial d' "Un homme et une femme" est préféré à Lino Ventura voulu par Deray et à priori mieux calibré pour le rôle. Peu importe, le casting américain très solide avec Roy Scheider, Ann Margret et Angie Dickinson va avantageusement contrebalancer ce léger décalage de casting qui finit par passer inaperçu. Le réalisateur de "La piscine" et de "Borsalino" est parfaitement à son affaire, parvenant à saisir l'impression d'infini et de solitude qui se dégage de la Cité des Anges. Ce qui constituait à l'origine un exercice de style un peu improvis,é s'avère au final tout à fait comestible car dans l'esprit des polars américains de l'époque ("Bullit" de Peter Yates en 1968). Décidemment, Jacques Deray mérite largement la réhabilitation de son oeuvre qui se met en marche depuis quelques années.
«Un Homme est mort» porte bien la patte de son réalisateur: Jacques Deray. En effet, la mise en scène est des plus classiques, le scénario ne fait pas preuve de la plus grande originalité qui soit mais son efficacité est sans faille, du Deray pur jus. Dans ce polar français à l'américaine, Jean Louis Trintignant endetté jusqu'au cou va accepter de tuer Roy Scheider pour effacer ses dettes. Tourné à Los Angeles qui déjà à l'époque affichait une modernité des plus étonnantes, «Un Homme est mort» repose en partie sur les épaules d'un très bon Trintignant et sur le duel qu'il se livre avec Scheider. Bien à la mode des années 70, ce polar inégal ne soutient pas la comparaison avec les oeuvres de Melville par exemple, mais reste le témoin d'un certain savoir faire qui semble aujourd'hui perdu. A découvrir ou à redécouvrir.
Une bonne ambiance seventeen avec de la jolie image malheureusement le scénario ne tient pas la route ou du moins reste bien trop simpliste. Au début je croyais même que Rod Steiger faisait exprès de rater Trintignant, évidemment le scénario serait devenu un peu plus gratiné hélas je me suis fait un film sur ce coup.
Dans ce film français, tourné comme un polar américain nous avons droit a un beau duel entre Jean Louis Trintignant et Roy Scheider, cependant ce film manque de nervosité mais on peut en faire abstraction vu l'efficacité de ce polar. On voit bien qu'à cette époque le cinéma français avait un excellent savoir faire pour la production de polars. Un savoir faire qui a quasiment disparu de nos jours.
Un film d'une incroyable lenteur avec des personnages qui, à force de vouloir se donner de la contenance et de la maîtrise de soi, ne laissent rien au spectateur non plus. Non nécessaire.
Engagé pour tuer un notable, Lucien Bellon (Jean-Louis Trintignant) est à son tour poursuivi par un tueur. Le film est tourné à Los Angeles pour qu’on profite de son décor, énormes voitures de l’époque et villa avec piscine de toutes les époques incluses. L’action pourrait aussi bien se dérouler à Paris (à un détail près). Sur un scénario assez convenu, Deray construit un film lent, avec des silences, centré sur le personnage principal, qui est donc nécessairement omniprésent. Trintignant est excellent, comme toujours, le tueur (Roy Scheider) bien choisi, les femmes un rien évanescentes, Michel Constantin élégant dans sa courte prestation. L’auteur parvient à faire partager l’angoisse du héros, mais les scènes d’action manquent d’envergure, les rapports entre personnages sonnent parfois faux, et il ya quelques invraisemblances. Musique de Michel Legrand horripilante, comme souvent dans les productions de cette époque ; belle fusillade finale lors de funérailles. Un polar qui se laisse voir mais n’a pas la force d’autres réalisations postérieures du même auteur.
Polar soigné mais pas passionnant malgré tout le talent de Deray. Trintignant impeccable, une mise en scène et des plans convaincants en font une film malgré tout agréable à visionner.
Ce polar est loin de la perfection mais n'empêche qu'il se suit avec plaisir car si Un Homme est mort manque de nervosité il est sans temps mort ; Jacques Deray réalise un vrai polar à l'américaine en filmant avec beauté la tentaculaire ville de Los Angeles (on peut aussi remarquer en ses débuts des années 70 la modernité des Etats-Unis) avec en prime un casting international des plus séduisant. La musique de Michel Legrand sert bien ce film même si finalement on l'entend à peu d'occasion. Du cinéma carré et solide qui prouve bien que le cinéma français connaissait à cette époque un vrai savoir-faire en matière de polar.
Un duel Jean-Louis Trintignant-Roy Scheider intéressant, mais loin d'être passionnant. L'intrigue manque de relief : dès les premières minutes on a compris. Le film se résume à une chasse à l'homme au rythme très lent, sans rebondissement. Il n'y a pas vraiment d'enquête pour comprendre ce qui s'est passé. Si l'on compare avec ce qui est comparable, "Le fugitif" par exemple, il n'y a pas photo : "Un homme est mort" est supra chiant. Le personnage incarné par Jean-Louis Trintignant est intéressant bien que taciturne et peu expressif. La fille fait office de plante verte : des lèvres pulpeuses, de gros seins, mais aucun rôle. La musique est typique des années 70, jazzy. Je ne m'en souviens presque plus alors que j'ai fini de voir le film il y a 5 mn, donc pas extraordinaire.
L'exemple même du polar français à une époque ou ils étaient bons; celui-ci, particulièrement réussi & pré-tarantino, se joue des figures de styles imposés et nous entraîne dans une multitude de scènes insolites se déroulant un peu partout, ou les éléments isolés et/ou solitaires sont, d'autre part, + forts que le reste dans une lutte sans mercis: 1 "must".