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bsalvert
405 abonnés
3 576 critiques
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1,0
Publiée le 2 juin 2011
Un film d'une incroyable lenteur avec des personnages qui, à force de vouloir se donner de la contenance et de la maîtrise de soi, ne laissent rien au spectateur non plus. Non nécessaire.
Je ne sais pas moi, mais si on me pique mes papiers à l'étranger, je me rends au consulat de France pour qu'ils arrangent l'affaire… Vous me direz dans ce cas, il n'y aurait pas eu de film, mais bon, passons. Le film est à la fois lent, presque soporifique, et compliqué à souhait. Un homme est traqué dans une ville sans que la tension soit palpable (faut le faire), on a droit à un tueur professionnel qui vise à côté (il a besoin de lunettes) et quand les balles arrivent il suffit de s'écarter un peu (une balle voyage quand même à 250 m/secondes dans le meilleur des cas faut-il le rappeler) Côté interprétation Trintignant est très mou, mais le pire c'est Roy Scheider, complétement inexpressif.. Pas terrible tout ça d'autant qu'il faut se farcir la musique horripilante de Michel Legrand. Alors que sauver ? Le décolleté plongeant d'Ann-Margrett, quelques serveuses montantes dénudés et Georgia Engel dans le rôle de la simplette de service…
Ce polar est loin de la perfection mais n'empêche qu'il se suit avec plaisir car si Un Homme est mort manque de nervosité il est sans temps mort ; Jacques Deray réalise un vrai polar à l'américaine en filmant avec beauté la tentaculaire ville de Los Angeles (on peut aussi remarquer en ses débuts des années 70 la modernité des Etats-Unis) avec en prime un casting international des plus séduisant. La musique de Michel Legrand sert bien ce film même si finalement on l'entend à peu d'occasion. Du cinéma carré et solide qui prouve bien que le cinéma français connaissait à cette époque un vrai savoir-faire en matière de polar.
4 531 abonnés
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1,0
Publiée le 7 juin 2021
Un film de tueur à gages des années 70 très ennuyeux en partie inepte et trop lent. Comme toujours Jean-Louis Trintignant incarne un tueur à gages monotone en bois qui se fait doubler par tous le monde. Il est suivi par Roy Scheider qui ne semble pas pouvoir tirer quelque chose de cette histoire. La seule raison de rester assis devant ce film ennuyeux est Ann Margaret qui est super sexy avec une perruque blanche ressemblant à Marilyn Monroe et Jayne Mansfield. Angie Dickinson n'est pas mal non plus. L'histoire manque de tous comme de l'action mais comment faire mieux avec un assortiment de personnages de télévision et de cinéma de l'époque...
Drole de polar signé que celui signé ici par Jacques Deray. D'abord par son scénario certes toujours efficace mais qui souffre tout de même de droles de choses (on apprend en effet qu'à Los Angeles que tout le monde parle français sans accent aucun), ou même le ton donné à l'ensemble, parfois insolite, curieux, soutenu qui plus est par une musique de Michel Legrand pas franchement dans le ton de l'ensemble. Pourtant, il est vrai que se dégage un certain impact de l'ensemble, que ce soit dans la sobriété et la classe de l'interprétation (Jean-Louis Trintignant y est excellent) que dans la manière ou Deray a filmé Los Angeles, notamment la nuit, permettant au film d'avoir à quelques reprises ce coté légèrement crépusculaire, bienvenu dans n'importe quel polar. Sans être donc le digne héritier de Melville, Deray signe ici un polar inégal, put-être un peu décevant, mais pas inintéressant pour autant.
Tourné à LA, un polar noir typé 70´s où tout le monde parle français, c’est déjà compliqué niveau crédibilité, mais l’intrigue improbable et le rythme lent n’aident pas non plus un casting pourtant très séduisant sur le papier. 1,75
L'exemple même du polar français à une époque ou ils étaient bons; celui-ci, particulièrement réussi & pré-tarantino, se joue des figures de styles imposés et nous entraîne dans une multitude de scènes insolites se déroulant un peu partout, ou les éléments isolés et/ou solitaires sont, d'autre part, + forts que le reste dans une lutte sans mercis: 1 "must".
Ils ne sont pas si nombreux les réalisateurs français à avoir tourné un polar dans les rues des Los Angeles. C'est ce qu'a réussi à faire Jacques Deray en 1972 sur une initiative du producteur Jacques Bar qui connaissait bien Deray pour l'avoir emmené alors jeune réalisateur, à Tokyo pour y réaliser son second long métrage. Le projet initial était d'un tout autre genre puisqu'il était question d'adapter un roman de René Hardy "L'aigle et le cheval" tenant plus du western. Jacques Deray débarque donc à LA dans la maison du réalisateur Jean Negulesco, rejoint par Jean-Claude Carrière qui doit écrire le scénario. Les deux hommes ne débouchent sur rien de concret et Jean-Claude Carrière propose à Deray de réaliser un polar qui se déroulerait dans les rues de la ville tentaculaire où un français acculé à exécuter un contrat pour solder ses dettes de jeu devrait en sus des hommes à ses trousses, affronter un milieu inconnu et hostile. Jean-Louis Trintignant connu à Hollywood depuis le succès mondial d' "Un homme et une femme" est préféré à Lino Ventura voulu par Deray et à priori mieux calibré pour le rôle. Peu importe, le casting américain très solide avec Roy Scheider, Ann Margret et Angie Dickinson va avantageusement contrebalancer ce léger décalage de casting qui finit par passer inaperçu. Le réalisateur de "La piscine" et de "Borsalino" est parfaitement à son affaire, parvenant à saisir l'impression d'infini et de solitude qui se dégage de la Cité des Anges. Ce qui constituait à l'origine un exercice de style un peu improvis,é s'avère au final tout à fait comestible car dans l'esprit des polars américains de l'époque ("Bullit" de Peter Yates en 1968). Décidemment, Jacques Deray mérite largement la réhabilitation de son oeuvre qui se met en marche depuis quelques années.
Un polar un peu mou et un peu lent ,au scénario un peu faible. Mais le film est plein de nostalgie, le L.A. des 70's, les belles voitures américaines , que des belles cylindrées: Cadillac, Pontiac , Mustang et surtout une très belle interprétation de toute l'équipe: Jean- Louis Trintignant parfait en tueur, froid et distant, la très belle Angie Dickinson mais surtout la superbe Ann-Margaret , américano -suédoise , sublime , d'une beauté parfaite, un régal. A noter aussi la très belle bande son , jazzy, de Michel Legrand , tout au long du film.
Une chasse à l’homme qui déambule dans un Los Angeles des voitures anciennes et tellement typiques de l’époque. On pourrait voir apparaître un Columbo au détour d’un commissariat. Le film est mystérieux sur ses motivations mais l’action est efficace malgré le rythme lent et Trintignant toujours parfait dans sa sévérité intense. Quelques scènes sont particulièrement réussies telles les funérailles.
Petite parenthèse au milieu de sa collaboration avec Alain Delon pour Jacques Deray, avec ce thriller embarqué aux Etats-Unis. C'est ici Jean-Louis Trintignant, d'un mutisme implacable, qui tient la vedette avec talent dans cette histoire de chasseur devenant gibier, une intrigue à rebondissements plus ou moins bien gérés mais qui bénéficie d'un casting au point et d'une rythmique plutôt efficace. Nerveux et solide.
Policier interminable et peu crédible. Malgré Trintignant et un casting plutôt flatteur, Deray loupe son tournage US. Le seul intérêt du film est la sensuelle Ann Margret et son décolleté avantageux.
Lent mais lent … comme un film des années 70 en somme. Même pour un polar avec ce casting ça reste soporifique. Il reste l intérêt d une visite dans le temps sur Los Angeles, intérêt sans doute limité.
«Un Homme est mort» porte bien la patte de son réalisateur: Jacques Deray. En effet, la mise en scène est des plus classiques, le scénario ne fait pas preuve de la plus grande originalité qui soit mais son efficacité est sans faille, du Deray pur jus. Dans ce polar français à l'américaine, Jean Louis Trintignant endetté jusqu'au cou va accepter de tuer Roy Scheider pour effacer ses dettes. Tourné à Los Angeles qui déjà à l'époque affichait une modernité des plus étonnantes, «Un Homme est mort» repose en partie sur les épaules d'un très bon Trintignant et sur le duel qu'il se livre avec Scheider. Bien à la mode des années 70, ce polar inégal ne soutient pas la comparaison avec les oeuvres de Melville par exemple, mais reste le témoin d'un certain savoir faire qui semble aujourd'hui perdu. A découvrir ou à redécouvrir.