Le pont du roi saint louis n’est pas un bon film de Mary McGuckian. La mise en scène ne nous plonge pas suffisamment dans l’ambiance du film, le scénario aurait mérité d’être un peu plus travaillé et je n’ai pas accroché à l’histoire. Néanmoins, les acteurs comme Gabriel Byrne et Robert De Niro sont irréprochables dans leurs rôles.
Film difficile à suivre, je ne sais pas si c'est le doublage mais impossible de s'intéresser aux dialogues. Au bout de 20 minutes je n'avais toujours pas trouvé d'intérêt au film malgré son casting impressionnant. En vérité mes frères je vous le dis: la sixième victimes du gouffre est bien le film, amen!
Le cinéma est comme n'importe quelle oeuvre d'art ; on apprécie ou pas en fonction de sa sensibilité. J'ai été en parfaite cohésion avec celui-ci très esthétique à bien des égards et qui a été réalisé avec le plus grand soin. Le sujet n'est pas facile mais a été traité avec suffisamment de discernement pour que je plonge dans l'aventure et que je ne vois pas le temps passer. J'ai adoré la prestation de Dominique Pinon, absolument craquant en mignon, et l'ai trouvé franchement excellent. Ils l'étaient tous !!
Voici l'un de ces gaspillages d'argent que le cinéma offre par occasion. Le vrai miracle serait pour le spectateur de trouver un sens à ce film bavard, impénétrable, inintelligible au possible. Une longue succession de scènes sans lien entre elles, où l'on esquisse timidement la vie de 5 personnes qui sont mortes par hasard ou fatalité sur un pont au Pérou au début du 18ème siècle. Malgré un casting d'acteurs américains et français plutôt connu, chaque acteur a le chic de jouer faux au possible, avec cette vivacité dans le regard qui me rappelle celui du merlan sur l'étable du poissonnier... La musique n'arrange rien, enfonçant le film dans la catégorie "films soporifiques" façon dimanche après-midi pour que les vieux papys fatigués puisse faire la sieste tranquille. Ne parlons même pas de la reconstitution, pas crédible une seule seconde (ça ne ressemble pas au Pérou...). Comme quoi, mettre des costumes du 18ème à quelques acteurs vieillissant ou oubliés et des centaines de figurants, n'a jamais fait un film. Il ne manquait plus que Meryl Streep et John Malkovich pour parfaire le tableau d'acteurs ratés! Le film ressemble davantage à une mauvaise pièce de théâtre où les acteurs lancent des répliques vide de sens "à froid" jusqu'à l'aliénation complète de son auditoire, se persuadant d'assister à une oeuvre complexe et dont la non-compréhension serait la marque de son intelligence...
Adapter le roman de Thornton Wilder, prix Pulitzer en 1928, dans les années 2000 était une idée géniale, les moyens d'aujourd'hui permettant sans aucun doute de proposer une nouvelle adaptation bien plus mémorable que les deux précédentes, désormais extrêmement datées. La réalisation est donc confiée à Mary McGuckian et le casting international est juste impressionnant au même titre qu'un budget de 28 millions de dollars, largement suffisant pour offrir une production solide. Seulement voilà : la réalisation est confiée à Mary McGucklan... Le casting, très hétéroclite et parfois prestigieux, avait de quoi mettre l'eau à la bouche... Côté États-Unis, Robert De Niro retrouve Harvey Keitel et sont accompagnés de Kathy Bates, F. Murray Abraham et Geraldine Chaplin. Côté France, Émilie Dequenne retrouve Samuel Le Bihan aux côtés de Dominique Pinon. Malheureusement, la réalisatrice n'arrive jamais à les diriger correctement et se contente de filmer bêtement cette pléiade de stars déblatérer des dialogues sans âme et ici sans la moindre conviction. Ainsi, ils n'y croient jamais et nous non plus, consternés devant tant de lenteur et d'ennui. Rien, pas une seule séquence, ne viendra nous titiller. Le scénario, entremêlant flashbacks et procès, est pourtant passionnant, et la reconstitution du XVIIIe siècle est admirable, des décors aux costumes en passant par le langage de l'époque. Mais la platitude des répliques, le jeu d'acteurs parfois grotesque et le rythme incroyablement mou de ces deux heures de bobine nous font très rapidement décrocher. C'est d'ailleurs fort dommage que tout était prédisposé à rendre hommage au roman-phare de Wilder, cette histoire d'enquête-témoignage autour de la mystérieuse disparition de plusieurs personnes sur un fameux pont en pleine Inquisition espagnole reste une intrigue de qualité. Reste du film une immense erreur de parcours pour tous ses interprètes et une véritable perte de temps pour le spectateur le plus aguerri.
Sabotage assourdissant d’une intrigue, pourtant fort intéressante, par une cinéaste qui ferait mieux de retourner dans ses manuels. L’intrigue de Mary McGuckian, sensée relier les histoires de cinq personnages, semble avoir été cousue avec une épaisse et rugueuse corde de chanvre. Les retours au temps présent du procès, sensés éclairer les zones d’ombre des flash-backs, ajoutent de l’obscurité à toute l’affaire, et le choix des dialogues semble très peu collé au vocabulaire de l’époque. La réalisatrice Irlandaise n’a pas semblé être plus inspirée dans son remake de « L’Homme Du Train ».
De bout en bout, je rejoins l'avis général : Le Pont du Roi Saint-Louis est une bien tristounette représentation du faste et de l'ennui poudré de l'empire colonial espagnol. On peut dire que McGuckian en garde au moins l'essentiel en se concentrant sur les costumes, mais il est difficile de se satisfaire de son assemblage fragile et flottant de moments forts télévisuels.
Sa distribution d'ensemble, où se sont égarés de nombreux acteurs de renom par quelque miracle de production, ne fait qu'ajouter à l'impression que ses scènes ont été découpées dans un feuilleton et recollées ensemble comme pour en constituer un best of sans transitions. Des dizaines de pistes intéressantes (ébauchées du roman peut-être) s'agitent comme des moignons de scénario avant d'être délaissées, nous laissant non seulement perplexes et frustrés mais souvent dans l'incompréhension de l'apparition d'un nouveau personnage, ou bien d'une voix off qui lance soudain des références à un contexte inconnu, même pas croqué.
Seul DeNiro flamboie modestement dans cette adaptation si incomplète qu'elle a tout l'air d'être bâclée et d'avoir émergé d'un ennui au moins égal à celui qui torturait la haute noblesse d'alors. Plaisant à voir si l'on veut un fond sonore sur lequel somnoler - il nous en restera en plus quelques belles images qui évitent d'en faire une expérience cinématographique tout à fait anodine.
On peut se demander comment un tel casting est venu faire la-dedans. DeNiro, Keitel, Byrnes, kathy Bates... ont sans doute reçus un gros chéque pour jouer dans ce film particulièrement ennuyant et surtout interminable. Le scènario se montre bien plombant et surtout inenterressant au possible sans aucun enjeu. On peut même dire que tenir jusqu'au bout sans s'endormir est une vraie prouesse.
Ce film est vraiment une grande déception : ilne montre absolument rien. On attend pendant 2 heures que la longue narration qui nous est faite autour des personnages aboutissent enfin sur quelque chose, mais non, rien. Il parait qu'il y avait quelque chose à comprendre dans ce film, à propos de destin et de foi, mais, je suis désolé ou trop mauvais de ne pas avoir pu le saisir. Vu le casting, il y avait quand même beaucoup mieux à espérer de ce film.
Téléfilm de luxe avec des stars, voilà ce qu'est ce "Pont du roi Saint-Louis". Il suffit de quelques minutes seulement pour prendre acte du massacre opéré par la réalisatrice. Tout ce qu'il ne faut pas faire est concentré sur les vingt premières minutes de ce métrage. Narration en voix off pour essayer de donner une cohérence à des images qui n'ont aucun sens, images d'une laideur et d'une fadeur à faire peur, comédiens en roue libre (il est vraiment pénible d'assister à la déchéance d'une actrice comme Kathy Bates qui est monstrueusement nulle dans ce film), reconstitution pseudo historique à laquelle on ne croit pas une seconde (les comédiens sont dans des beaux costumes neufs et des perruques ridicules). Le tout est mis en scène avec les pieds (et encore c'est faire injure à ces éléments corporels qui ont la difficile tache de nous porter toute la journée). Si les personnages principaux tombent tous dans un précipice durant le film, je suis pour qu'on balance la réalisatrice avec.
Autant le langage soutenu de Ridicule faisait plaisir à entendre et ses costumes plaisir à voir, autant les dialogues de ce Pont du roi saint Louis sont pour la plupart difficiles à comprendre. Pris un par un, chaque dialogue est presque compréhensible, mais ces dialogues pompeux se succèdent sans cesse les uns après les autres, imposant au cerveau un travail épuisant. Du début jusquà la fin cest comme ça. On ne comprend pas pourquoi les personnages font ce quils font ou disent ce quils disent. Il se dégage alors un sentiment de gâchis dun casting 4 étoiles : De Niro, Harvey Keitel, Gabriel Byrne, Dominique Pinon, Emilie Dequenne, jen passe et des moins bons ! Seul Robert de Niro sen tire avec la moyenne, et il semblerait quil nait pas suivi les directives scénaristiques puisque seules ses répliques sont compréhensibles et presque limpides. Tout le reste est à mettre à la benne à ordure : dialogues pompeux et insipides, mise en scène trop statique et académique, très mauvaise retranscription au format cinéma du langage soutenu des milieux nobles du XVIII ème siècle, très mauvaise maîtrise du casting, Ce film est un gâchis financier et cinématographique. Le plus gros problème du film est labsence dun soupçon de linéarité. On passe en effet dun personnage à un autre à un point tel que lon ne nous donne jamais, au grand jamais, les clés pour entrer dans le film. (plus en détail sur mon blog)
Le film prise de tête par excellence, où veut-on en venir. Enquête métaphysique sur l'écroulement d'un pont, le destin de ces victimes... La mise en scène et le rythme du film n'est pas attractif. Par contre le casting, les images, la reconstitution historique... ça y a rien à dire... Mais alors sinon le reste assez soporifique et malgré des personnages intéressants, on a du mal à accrocher à cause de tous ces dialogues pompeux et très difficiles à suivre de manière concentrée sur un film aussi mou. Pas génial pour un tel casting.