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    Les Deux Cavaliers
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 169 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 août 2024
    . En 1960, 43 ans de carrière derrière lui, 135 films à son actif et 4 Oscars de meilleur réalisateur dans sa besace, John Ford aborde la dernière ligne droite de son long et prestigieux parcours cinématographique. En novembre 1960, en plein tournage des « Deux Cavaliers » à Alamo Village (au Texas où John Wayne vient juste de réaliser son propre film), il apprend la mort soudaine à 57 ans de Ward Bond son fidèle ami et acteur secondaire dans près de 25 films. Très affecté, John Ford replonge dans sa dépendance à l’alcool qui ne l’a en réalité jamais vraiment quitté malgré plusieurs cures de désintoxication. Il abrège le tournage du film pour se réfugier sur l’Araner, son yacht qu’il possède depuis 1934. Inutile de préciser que le réalisateur alors âgé de 66 ans n’est pas dans les meilleures dispositions physiques et morales pour donner le meilleur de lui-même. Il sera d’ailleurs rapidement hospitalisé en urgence à Honolulu. Il avait pourtant négocié avec la Columbia un salaire très conséquent et surtout 25% sur les bénéfices à venir pour diriger ce western inspiré d’un roman (Comanche Captive) de Will Cook, auteur très prolifique dont les nouvelles servaient à alimenter des parutions « pulps ». John Ford compte sur Frank S. Nugent son gendre et fidèle scénariste depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale (dont ses meilleurs westerns) pour donner tournure à ce qui pourrait être une relecture de « La Prisonnière du désert » qui avait vu les deux hommes collaborer pour ce qui est considéré par beaucoup comme le meilleur western réunissant John Ford à John Wayne. Le sujet traité de manière plus générale sera donc encore une fois celui des enfants victimes de l’affrontement entre Indiens et pionniers qui enlevés passent plusieurs années dans une tribu. Le retour dans le milieu d’origine quand il est possible s’avère souvent très difficile voire impossible. John Ford montre comment ceux-là même qui ont tout fait pour rapatrier leurs prisonniers les maltraitent puis les abandonnent quand ils ne sont pas tels qu’imaginés car désormais façonnés par une nouvelle culture. Ford n’a d’évidence pas été satisfait par le traitement du roman proposé par Nugent et les événements survenus par la suite ne lui ont pas permis de sauver la mise grâce à sa maestria habituelle. Sans doute les rôles tenus par James Stewart et Richard Widmark étaient-ils trop caricaturaux notamment pour un James Stewart à contre-emploi qui collaborant pour la première fois avec Ford aurait eu besoin d’un réalisateur plus impliqué ? Il faut ajouter à la décharge de Ford que jamais aussi à l’aise qu’avec la présence de John Wayne à ses côtés, il n’était sans doute pas en capacité d’accueillir James Stewart comme il le fallait. Plutôt acariâtre sur le tournage le réalisateur déclarera plus tard à propos du film : « C’est la pire merde que j’ai tournée en vingt ans ! ». Toutefois les deux hommes auront l’occasion de se rattraper, tournant encore trois fois ensemble dont le très réussi « L’homme qui tua Libert Valance » qui viendra à la suite. Il faut toutefois tempérer les propos du réalisateur et les critiques un peu sévères de ses admirateurs inconditionnels. Les thèmes développés même si la maladresse est bien présente le sont de manière très efficace et explicite, Ford ne ménageant personne. En sus, le film comporte quelques jolies scènes comme celle où le shérif James Stewart) un peu revenu de tout et le lieutenant (Richard Widmark) très respectueux de sa mission, assis paisiblement au bord d’une rivière dissertent un peu goguenards sur leur vision des femmes et de l’amour. On peut conclure en se disant que si les westerns de Ford n’ont jamais été aussi convaincants que lorsque celui-ci accompagné du « Duke » plantait sa caméra dans sa chère « Monument Valley » afin de pimenter sa vision de l’humanité en la parant d’une dimension épique, ils sont tous très attachants notamment pour leurs rôles féminins comme ici tenus par Linda Cristal et Shirley Jones.
    chrisbal
    chrisbal

    15 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mai 2024
    Un thème commun avec "La prisonnière du désert" pour ce western du même John Ford qui traite de l'enlèvement de femmes et d'enfants blancs par les indiens.
    James Stewart et Richard Widmark sont "Les deux cavaliers" qui sont chargés, des années après les faits, d'aller les récupérer pour les rendre à leurs familles.
    Les complications qu'ils rencontrent sont les mêmes que dans le western majeur du réalisateur, à savoir la difficulté d'adaptation de ces êtres coupés du monde pendant des années (voire la volonté pour certains d'entre eux de rester dans leur tribu) et leur non acceptation par la population qui ne voient en eux que des sauvages.
    Au final, le destin sera différent et diamétralement opposé pour les 2 seuls "rescapés" de cette mission, une ambivalence qui se retrouve également dans la mise en scène qui alterne touches humoristiques et moments dramatiques.
    NinaMyers
    NinaMyers

    6 abonnés 145 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2024
    Pas le meilleur western de Ford, mais même quand ce n'est pas très réussi c'est quand-même du Ford !! Avec ses personnages complexes, ici Mc Cabe le sheriff escroc, cynique, avide, mais réaliste : lui seul sait que les enfants volés par les Comanches ne pourront pas retrouver leur ancienne culture. Nul jugement ici si les Comanches sont des sauvages les blancs eux sont des racistes. Mc Cabe finit par retrouver son humanité par amour. Scènes comiques et tragiques se succèdent, l'interprétation est parfaite comme toujours chez Ford, mais il manque le souffle épique, la grandeur des paysages de l'ouest
    White Fingers
    White Fingers

    15 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mars 2023
    Avec « La prisonnière du désert », John Ford abordait déjà la question du sort des Blancs kidnappés et éduqués par des Indiens. Quatre ans après, il reprend la thématique avec « Les Deux Cavaliers » (« Two Rode Together »). L’immense réalisateur n’avait pas la réputation d’être « anti-Indien » et je vois dans le choix du thème le traitement d’un des traumatismes inhérents à la construction des Etats-Unis (résilience aux forceps et difficulté à pardonner). Moi qui adore James Stewart, j’avoue que c’est un régal de le voir à « contre-emploi », cynique, antipathique, vénal… Génial acteur ! Le duo James Stewart/Richard Widmark fonctionne à merveille grâce à l’opposition des caractères. Richard Widmark, comme dab, semble porter sur ses épaules toute la misère de l’Ouest. Ce n’est pas un film d’action, mais une tragédie. On comprend vite que la fin sera dramatique. John Ford aborde aussi la question du syndrome de Stockholm. Les scènes spoiler: du bal et du lynchage
    sont d’une cruauté extrême. Néanmoins, des bribes d’humour, la double romance et l’happy-end viennent alléger ce film utile, mais pesant.
    Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    6 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juin 2022
    Quelle surprise.... John Ford n'a pas réalisé uniquement des films qui montrent comment les Étatsuniens devraient être, mais ici comment ils étaient (et sont toujours pour ce qui concerne le racisme). John Ford nous montre un Far West où il y a l'alcool, la saleté, le cynisme, le racisme, l'individualisme, l'appât de l'argent comme motivation, la bêtise (entre les deux fils tarés, et l'adjoint du shérif qui semble demeuré), et la justice expéditive (voir le lynchage du jeune indien) ou alcoolisée (les prisonniers libérés parce que le juge est ivre mort...). Voire le sexe avec Madame Gomez qui vient de donner naissance à un petit garçon, alors que son mari est mort depuis douze mois. Même les Indiens sont calculateurs avec Henry Brandon qui livre la femme de Woody Strode sachant que cela permettra de se débarrasser de lui.
    La partition musicale (George Duning) n'est par contre pas du tout adaptée à la noirceur du film; elle est nominale et ressemble à n'importe quelle partition de Victor Young des années cinquante: mièvre à souhait.
    Donc cet univers faiblement reluisant et engageant est surprenant chez John Ford. Mais cela fait du bien et empêche le film de sombrer dans la mièvrerie. Le film évite aussi la séquence chanson. Ce qui est très bien.
    Le héros, ici James Stewart, qui n'est pas mutique comme dans le western spaghetti, mais en possède toutes les caractéristiques listées au début. D'ailleurs, la fin avec James Stewart qui part avec Linda Crystal ressemble plus à une convention narrative qu'à quelque chose de plausible.
    Richard Widmark rentre plus dans la peau d'un personnage positif.
    Les relations des deux personnages principaux avec leurs amoureuses respectives sont très bien écrites. Que ce soit James Stewart avec Annelle Hayes (dans le rôle de Belle, celle qui fait fuir James Stewart qui ne veut pas s'engager avec elle) puis Linda Cristal. Ou Richard Widmark avec (Shirley Jones, solaire). D'ailleurs le seul élément positif du film est la romance de Richard Widmark avec Shirley Jones.
    Nous nous demandons si ce film n'a pas influencé ou créé le western spaghetti. Ceux-ci déboulant en 1963 et 1964 avec les films de Mario Caiano ou plus connus, ceux de Sergio Corbucci (Le Justicier du Minnesota, 1964) ou Sergio Leone (Pour une poignée de dollars, 1964). Le film est sorti en Italie en septembre 1961. Nul doute que Sergio Leone s'est précipité pour le visionner.
    CH1218
    CH1218

    196 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 juin 2021
    Le ton est fréquemment à l’humour, James Stewart cabotine abusivement et Richard Widmark fait ce qu’il peut sur un sujet qui aurait mérité une plus grande attention. Affligé par la mort de son ami Ward Bond, John Ford accouche d’un petit western de commande qu’il qualifiait lui-même de "pire merde que j’ai tourné en 20 ans". C’est exagéré même si, effectivement, « les Deux Cavaliers » n’a de loin pas l’étoffe de ses plus grandes réussites.
    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2021
    Un très beau western de John Ford, où l'opposition entre les personnages joués par James Stewart et Richard Widmark est souvent savoureuse, sur un sujet rarement traité, mis à part dans incontournable "The Searchers". A voir absolument ne serait-ce que pour une des dernières scènes, terrible, dans laquelle le jeune indien reconnaît l'air de la boite à musique conservée religieusement par sa sœur aînée.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 142 abonnés 5 123 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 décembre 2019
    Un western honnête qui fait la part belle aux deux acteurs principaux. JS est excellent en personnage désabusé et caustique.
    Peu d'action mais une histoire qui tient la route
    this is my movies
    this is my movies

    698 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mars 2017
    Quel dommage d'avoir un tel sujet, une telle affiche et de ne pas savoir en faire quelque chose de vraiment marquant. Sur la fin de sa carrière, J. Ford a tourné quelques films plus pour l'argent que pour l'amour de l'art et quand en plus, un de ses amis très chers meurt durant le tournage (en l'occurence W. Bond, qui meurt chez lui), il y a de quoi avoir envie de tout balancer. Du coup, on se retrouve avec un western qui compte quelques belles scènes, de bonnes idées mais aussi qui traîne un sacré paquet de défauts, à commencer par des acteurs en roue libre : J.Stewart cabotine honteusement tandis que R. Widmark peine à transmettre de l'énergie. Du coup, si le départ est plutôt enthousiasmant et que l'humour permet de passer un bon moment, le reste du film peine à exploiter ses thématiques tout en restant captivant. Du coup, l'ennui pointe son nez et on reste un peu circonspect. Dommage, mais l'opus suivant de Ford, sans doute remis de la mort de Bond, offrira à Stewart et au genre un film d'un tout autre calibre puisque ce sera l'immense "L'homme qui tua Liberty Valance". D'autres critiques sur
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2014
    Deux ans après The Horse Soldiers (1959), John Ford tournait ce film, Two Rode Together. En France, le premier a été intitulé Les Cavaliers, et le second, Les Deux Cavaliers. Belle inspiration, encore une fois... Mais peu importe. Ford poursuit son grand tableau de l'histoire des États-Unis et reprend, pour ce film de commande, des thèmes qui lui sont chers. Le thème principal, déjà bien développé dans La Prisonnière du désert, concerne les femmes et les enfants blancs qui ont été kidnappés par les Indiens et contraints d'adopter leur mode de vie. Un thème qui s'inscrit dans le temps et met en évidence le difficile voire impossible retour aux sources pour ces individus, une réadaptation parfois non voulue ou rendue insupportable par une population blanche qui finalement ne les accepte plus, adoptant à leur égard une forme de racisme ordinaire. Dans le film, deux personnages font ainsi leur retour. Méprisés et considérés comme des bêtes de foire, ils étaient, selon un personnage, "mieux traités par les Comanches"... Le propos antiraciste du film, éloquent, lui confère en partie sa qualité.
    Deuxième thème cher à Ford : la notion de justice (individuelle et collective) qui prend, vers la fin de l'histoire, une teinte très noire et laisse un goût très amer, avec la destinée du personnage de Running Wolf, adolescent violent "rapatrié" contre son gré. Cette noirceur et cette amertume trouvent cependant un contrepoint étonnant dans la tonalité générale du récit, véhiculée par un autre grand thème fordien s'il en est, l'amitié virile. Une amitié croquée avec une drôlerie irrésistible (assez rare chez Ford...), via des dialogues bien piquants, caustiques voire vachards. Une amitié fondée sur l'association des contraires. D'un côté, le personnage incarné par James Stewart dans un contre-emploi (ou presque) : shérif gredin qui ponctionne aux commerces de sa ville 10 % de leurs recettes, qui n'hésite pas à exploiter la détresse humaine... Bref, un personnage avide et cynique, apparemment sans coeur ni morale. De l'autre côté, le personnage incarné par Richard Widmark, lieutenant de l'armée, désintéressé, réglo et plutôt humaniste. Cette amitié improbable trouve ses atomes crochus dans un certain goût pour la bière, les femmes (dont l'une que les deux hommes semblent bien connaître, jusqu'aux petits secrets cachés dans sa lingerie) et surtout dans un antiracisme farouche.
    Ces Deux Cavaliers surprennent au final par ce mélange paradoxal mais heureux de légèreté et de gravité, d'humour et de sens tragique. Très bien écrit (en matière de dialogues comme en matière de construction dramatique, avec la reprise à la fin d'éléments scénaristiques du début), le film témoigne d'une science du divertissement et d'une conscience politique propres à Ford, dans un registre pas si classique que ça, celui du western social, sans action spectaculaire ni rythme trépident (l'affiche française est trompeuse), sans grands espaces non plus. Western aux ciels plombés et aux ambiances nocturnes. Western plutôt intimiste, toujours intelligent, percutant, savoureux. Western que l'on peut préférer, dans la filmo de Ford, à certains de ses grands classiques, plus monolithiques, plus lourds (Les Cheyennes, par exemple).
    Bardon de Kater
    Bardon de Kater

    14 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 juin 2014
    Si vous n'avez vraiment rien d'autre à faire que de voir Widmark et Stewart discuter le bout de gras assis sur un tronc d'arbre en plan fixe pendant dix minutes, courez-y, sinon faites comme moi : fuyez ! (sur un cheval de préférence)
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 avril 2014
    Nous sommes loin des meilleures réalisations de John Ford, pourtant auteur de westerns mémorables et quelques chefs-d'œuvre en sus. Le film commence sur un ton plutôt comique et mis à part les bons cigares, cela en devient vite ennuyeux : des dialogues soporifiques, de l'action totalement absente, un gros sergent ventripotent, voilà à quoi nous avons droit. Le scénario manque assurément de rythme et d'originalité, et ce n'est pas la présence de deux supers stars de l'époque, Richard Widmark et James Stewart, qui sauve la faiblesse de l'histoire. Bref, un western sans enthousiasme qui se fait oublier naturellement entre la dive bouteille et les personnages le cul sur un tronc. Décevant pour du John Ford, un film mal monté, inexpressif au canevas médiocre. Une curiosité, Woody Strode en chef indien.
    Frédéric Le Mouël
    Frédéric Le Mouël

    19 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 septembre 2013
    Un western particulièrement décevant : certes le sujet est intéressant (le déracinement, le choc des cultures), quelques scènes sont émouvantes (la détresse des parents, "la boite à musique"), mais le tout suscite l'ennui. L'interprétation de James Stewart en aventurier cynique et de Richard Widmark en militaire zélé, transparente et sans conviction chez l'un comme chez l'autre, n'arrange pas les choses.
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 mars 2012
    Comment de jeunes blancs enlevés par des Indiens finissent-ils par devenir Indien à leur tour et ne peuvent revenir à la civilisation américaine ? Un sujet d'une force inouïe... Mais un film raté, hélas. Avec ces "Deux cavaliers", Ford ne parvient jamais à prendre la pleine mesure de son sujet et réalise au final un film, somme toute, assez lourd, dominé par l'interprétation de Richard Widmark. Même le grand James Stewart ne semble guère concerné par une réalisation qui souffre d'un excès d'académisme et qui pèche cruellement d'inventivité. Que dire du scénario, aussi poussif qu'ennuyeux. Dommage... Le sujet en valait pourtant la peine.
    selenie
    selenie

    6 218 abonnés 6 178 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2011
    Ford réalise là un western de qualité comme toujours mais qui reste en-deça de ses grands chef d'oeuvres. Le scénario est balisé le parallèle entre les deux amis reste trop abrupte ; le soldat trop vertueux et le shérif est une saloperie (même si c'est Stewart et donc il y a obligation d'araser le caractère de son personnage). Malgré tout le duo Widmark-Stewart fonctionne à merveille et le film évite l'écueil d'une mission parfait. En effet au final ce western est tragique et donne une vision crépusculaire (rare chez Ford) de la fin de la conquête de l'ouest. On flirte parfois avec le racisme le plus pur mais en serait-il autrement à la période où se déroule le film ?! Un bon western, classique mais des dizaines d'autres films de Ford sont bien au-dessus.
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