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    L'Homme qui tua Liberty Valance
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    189 critiques spectateurs

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    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    206 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 janvier 2011
    L'un des plus grand Western de l'histoire ! Et certainement le plus grand Western américain qui soit... Brandissant fièrement en haut de son affiche les noms de James Stewart et John Wayne, on ne peux rester insensible, on se dit "je dois voir ca !" et j'ai vu ca ! C'est un chef d'œuvre, rien de plus rien de moins, un film parfait, passionnant, fascinant ... Absolument aucun défaut, c'est un grand, très grand film au charme exceptionnel. Le scenario est également parfait, bien rédigé, pour un film au rythme intéressant et a l'histoire qui l'est encore plus ! Et il m'est bien sur inutile de tenter de décrire la puissance apportée par le duo Wayne/Stewart et la qualité de leur interprétation... avec Lee Van Cleef dans un petit rôle mais qui ne manque pas de faire son effet... du grand art ! Un film juste parfait.
    benoitparis
    benoitparis

    110 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mai 2008
    Le film est basé sur une idée de scénario cinématographiquement géniale et qui a en même temps des significations politiques, morales, philosophiques très profondes. On pourrait rapprocher le personnage incarné par John Wayne au Cyrano d'Edmond Rostand. C'est un film essentiel, le fait que ce soit un western est presque anecdotique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 octobre 2007
    L'homme qui tua liberty valance de jonh ford est une oeuvre à la fois touchante et haletante, inspirée et engagée, profonde et optimiste. En effet Jonh Ford oppose dans ce film deux conceptions, celle de l'Etat de droit incarné par "the pilgrim" et celle de l'Etat de nature incarnée par Tom et Liberty Valance. L'ouest était-il une zone de non-droit se demande Ford? Finalement la réponse est plutôt positive pusiqu'elle débouche sur des élections représentatives. L'apologie de la démocratie dans ce film transparaît à travers tous ses symboles (presse, loi, éducation) même si on peut déceler une certaine nostalgie des valeurs "chevaleresques" du far west. Un gros travail sur les personnages est effectué, chacun a sa petite ou grosse place dans un puzzle à la fois dramatique, humouristique et plein de tendresse. Les effets de Jonh Ford sur la lumière et les plans coupés sont très réussis. Je pense particulièrement à la scène du duel où la clef du moment est caché hors du tableau. Finalement le far west n'est-il pas personnifié artisitquement par le contraste chez John Ford. La nuit et le jour, le désert et le saloon, la virilité et la féminité, la loi et le fusil. Une immense et perpétuelle oppsotion entre un système traditionnel et un Etat naissant. Jonhn Ford profond connaisseur de son pays montre que le far west comme le reste des USA sont le résultat d'un long processus de maturation et d'unification. La musique du film est de très haute qualité, elle soutient merveilleusement le développement dramatique de l'oeuvre. Tom Doniphon dégage une aura protectrice et envoutante, cependant sa psychologie est celle d'un Homme qui ne finit jamais ce qu'il commence, sauf peut-être sa lutte contre Liberty Valance, ce qui lui donne un caractère profondément humain. Le personnage du héros lui sied à merveille, à la fois mélancolique et déterminé. Une oeuvre trépidante dont le caractère mythique est justifié et légitime.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 598 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mars 2019
    Un immense film, aux confins du western, d'une construction et d’une fluidité narrative exemplaire, qui excelle à la fois dans le social et dans l'intime.
    D'un point de vue social, il montre la naissance d'une société, dans ses aspects les plus importants, l'accès à l'éducation, l'apprentissage de la démocratie, la coexistence de communautés, la responsabilité de la presse.
    Il montre aussi une fabrication de l'Histoire officielle, qui ne correspond en l’occurrence pas à la réalité.
    Dans cet univers en évolution bouillonnante, les rapports entre les personnages principaux sont admirablement décrits. Ces sentiments essentiels que sont l'amitié et l'amour sont traités avec profondeur et une grande pudicité, même lorsque l'on assiste à l'émouvant sacrifice d'un bonheur personnel par amour pour la bien aimée.
    Ford exprime l'amour de son pays et des valeurs qui ont présidé à sa fondation, mais il reste lucide sur les dérives possibles : lorsque Poppy, l'élève noir a oublié l'article de la déclaration d’indépendance selon lequel tous les hommes sont créés égaux, l'instituteur répond avec amertume que c'est le cas de beaucoup de gens.
    Ford exprime aussi son amour des hommes, avec leurs défauts, leurs qualités et leur diversité : nous sortons débordant d'estime et d'affection pour Tom, à la générosité bourrue et pudique, et pour Ransom, à la générosité idéaliste, ces deux "héros" si différents que tout oppose et qui représentent deux mondes, symbolisant aussi le passé et l'avenir.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    76 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2017
    Les westerns de John Ford ont marqué le genre et même le cinéma mais celui ci malgré sa bonne réputation m'a quelques peu déçu. En effet, la mise en scène de John Ford est impeccable et même si le film est globalement entraînant, je l'ai trouvé un peu long par moment. De plus si John Wayne rayonne à l'écran par son charisme, son personnage est vraiment cliché comme l'ensemble des autres personnages du métrage. C'est d’ailleurs l'écriture plombe un peu le film pour moi c'est-à-dire que le récit est encombré par des questions morales très lourdes et pompeuses. Ces questionnements sont à la limite du cliché et manque cruellement de subtilité quand à la manière de les aborder. Au final, "L'Homme qui tua Liberty Valance" est un western correct qui brille par sa mise en scène mais pèche dans son écriture par manque de subtilité.
    Wagnar
    Wagnar

    83 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2017
    Soyons clair dés le début. L'Homme qui tua Liberty Valance est l'un des plus beaux films de John Ford, et l'un des meilleurs westerns jamais réalisés de l'histoire du cinéma. Les personnages du film sont d'une richesse foisonnante. La mise en scène de John Ford ne l'est pas moins. L'auteur nous livre ici un vibrant témoignage de la force du western américain, sans omettre, au passage de nous émouvoir d'éclatante manière. L'interprétation prodigieuse de John Wayne, James Stewart et Lee Marvin, en inquiétant tueur sanguinaire (le pire des méchants de Ford), les font concourir à eux seuls à la chaleureuse humanité qui se dégage du film. À la fois une oeuvre puissamment nostalgique et un très beau film-testament.
    Shephard69
    Shephard69

    338 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2013
    Un western sensationnel, décalé, intelligent, bien interprété par ces deux géants qu'étaient James Stewart et John Wayne, à la chute exceptionnelle. Un chef d'oeuvre sublime, du très grand art.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 juillet 2012
    L’Homme qui tua Liberty Valence est encore un des westerns des années 60 que je considère comme étant impérativement à voir. Tout commence par une mise en scène parfaite. L’histoire est racontée d’une façon bien originale et très efficace. Après, c’est le scénario en soi qui est brillant. Comment ne pas être émerveillé par l’histoire de cet homme luttant pour la justice, pénale et sociale dans un environnement corrompu par la violence et l’argent. Car oui, L’Homme qui tua Liberty Valence est un film qui aborde des thématiques bien importantes comme la justice, la politique et le pouvoir. En fait, ce film montre bien comment l’éducation est un facteur important dans l’évolution d’une nation, et selon moi, il s’agit là d’une notion très intéressante, qui donne une dimension très forte à ce film. Cependant, il serait réducteur de voir L’Homme qui tua Liberty Valence, exclusivement comme un film politique. Il s’agit aussi d’un film où l’on a droit à une démonstration du grand talent des acteurs. L’ambiance est quant à elle également parfaite. L’Ouest américain est très bien retranscrit, et les personnages sont crédibles et surtout attachants. Pour le reste, je dirai donc que L’homme qui tua Liberty Valence est encore un western culte, qu’il ne faut surtout pas rater. Un grand film, à découvrir, ou à redécouvrir.
    salm360
    salm360

    23 abonnés 340 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 août 2010
    Un western plus intelligent et subtil que la majorité des films de genre.Une fin troublante, un scénario en béton armé, un casting qui excelle, une réalisation des plus mémorables et toujours une certaine subtilité(les personnages métaphoriques, le jeu de symboles...) pour un grand nom qui retrace bien deux périodes distinctes de l'histoire américaine.Un classique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 juin 2013
    J'ai enfin regardé hier ce film enregistré sur la box il y a 6 mois. Bon dieu qu'il a vieilli ! James Stewart joue de manière peu convaincante l'homme "arrivé" dans l'intro et le jeune homme gauche ; par contre John Wayne est super dans son rôle clé ; vraiment. La citation du jour : "Dans l'ouest, quand la légende est plus grande que l'histoire, on publie la légende".
    Saintenoy Samuel
    Saintenoy Samuel

    4 abonnés 207 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 octobre 2023
    "L'homme qui tua Liberty Valance" est un western à contre emploi, qui peut s'apparenter à une oeuvre testamentaire de la part de John Ford. Tout y est superbe : l'histoire, la réalisation, les acteurs. Si on aime les westerns et de façon générale le cinéma on ne peut qu'appréçier ce grand film !
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    62 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2014
    Un très bon western avec un John Wayne toujours aussi excellent et un James Stewart maladroit, ça le change! J'aime beaucoup le scénario, et l'ambiance créée par la petite ville et l'humour du film. Néanmoins spoiler: je m'attendais à ce que Tom tue Liberty Valance
    , je ne sais pas si cela le n'a fait qu'à moi.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 février 2010
    Génial ! Le dernier western "classique", qui décrit d'ailleurs, ironie de l'histoire, comment le code pénal remplace la loi du colt, et donc suggère que le far west est en train de mourir. Superbe chant du cygne, c'est ce parallèle entre la mort du western hollywoodien et la mort de l'ouest sauvage qu'il retranscrit qui donne toute sa force au film. Un incontournable !
    White Fingers
    White Fingers

    15 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 janvier 2023
    Une fois de plus, John Ford nous offre un western humaniste qui transcende le genre western. Trois hommes, trois profils opposés, trois immenses acteurs : John Wayne, le propriétaire terrien droit dans ses bottes, James Stewart, le juriste idéaliste qui cherche à opposer le code au colt et Lee Marvin, la brute épaisse, violente et sanguinaire. Un triangle où chacun est le rival de l’autre. Vera Miles, promise à John Wayne, va tomber amoureuse de James Stewart. John Wayne est le seul à tenir tête à Lee Marvin. James Stewart s’oppose à la brutalité de Lee Marvin qui ne cesse de l’humilier. La séquence du restaurant à elle seule résume toute la problématique. « L’homme qui tua Liberty Valance » est un film complexe magnifié par la mise en scène de John Ford et le jeu talentueux des acteurs. John Wayne en homme blessé suite à sa déconvenue amoureuse est absolument prodigieux, tout dans la sobriété. Et que dire du twist final à l’issue du duel. Ne pas en dire trop… Une œuvre essentielle, profonde et éclairée.
    Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 mars 2011
    John Ford nous montre la fin d'une époque. Celle de l'ouest sauvage conquis par la bureaucratie des États-Unis d'Amérique. Le seul vrai duel ici se fait à distance, entre Tom Doniphon et Ransom Stoddard, l'un représentant la vieille époque, l'autre la naissance de la civilisation moderne. Liberty Valance n'est qu'un prétexte pour illustrer cette lutte. A l'image d'ailleurs de Peabody, le journaliste local, qui soutient Stoddard dès son arrivé a Shinbone, et s'opposant courageusement à Liberty Valence par son journal, préfigurant ainsi l'importance de la presse dans la société moderne.


    ATTENTION SPOIL !!!

    La deuxième lecture que j'entrevoie est celle d'une vision un peu amère de la part de John Ford sur la société moderne. J'en veux pour preuve Stoddard, qui malgré son intégrité n'aurait pas pu se défendre sans l'aide de Doniphon. Ainsi, cette société basée sur la justice n'existe que grâce à une exécution arbitraire, sans aucune forme de procès pour Liberty Valance (qui n'a d'ailleurs commis aucun meurtre dans le film). Cette exécution va donc à l'encontre des valeurs portées par Stoddard. Au-delà de cette contradiction, John Ford rend là, pour moi, une sorte d'hommage mélancolique à l'ancienne époque qui a acceptée de s’effacer à contrecœur pour laisser place à cette modernité.

    Tout est d'ailleurs résumé dans les dernières paroles que s'échangent Doniphon et Stoddard:

    - J'ai tué de sang-froid. Je n'ai pas de scrupules ! Hallie est heureuse, elle t'aimais.
    - Vous m'avez sauvé la vie !
    - Pour mon malheur ! Hallie est à toi maintenant, retourne et accepte d'être élu.

    "L'Homme qui tua Liberty Valance" fait donc bien partie des meilleurs western de John Ford même si, pour ma part, ça n'atteint pas la dimension mythique d'un "Il était une fois dans l'Ouest" ou "Le Bon, la Brute et le Truand".

    Elle est peut-être là, la différence majeure entre ces deux monstres sacrés du western : quand John Ford a fait le choix de filmer les raisons d'un mythe, Sergio Leone, lui, a filmé le mythe tout court.
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