Une fois de plus, un chez d'oeuvre du grand Orson Welles, simple, sombre, intelligent et esthétique, du cinéma comme on l'aime. Un policier typique de la fin des années 40 avec même quelques références sur le début de la guerre froide mais sans plus. Une mise en scène étonnante, des images et des jeux de lumière très chic et une scène final culte avec des jeux de mirroirs fascinants. Orson Welles, charismatique, séduisant, et excellent que se soit comme réalisateur ou comme acteur et une Rita Hayworth mystérieuse et éblouissante. Un excellent film à voir et à revoir sans modération
L'une des intrigues les plus torturés du film Noir où même les bons sont plus noirs que les méchants! Orson Welles donne une fois de plus une lecon de mise en scène par sa brillante mise en scène et notamment dans les dernières séquences! Une voix off qui ajoute un pince sans rire et voila un très très grand film!!
Un très grand film du génie trop longtemps incompris. Superbement mis en image, des plans extraordinaires, un scénario profond et des acteurs vrais. Rita Hayworth est ultra belle et Orson Welles toujours aussi grave. Un grand moment de cinéma. Seul petit bémol concernant le procès où les gens rigolent aux propos (même le juge!) et ça c'est un peu surréaliste quand même, on se croirait un peu au cirque! Curieux, mais sûrement voulu. Bref, pas de quoi mettre moins de 5 étoiles quand même!
Welles signe là un véritable chef-d'œuvre qui nous longe dans l'ambiance dès la première phrase en voix-off du protagoniste incarné par le réalisateur en personne avec brio. Rita Hayworth, blonde et les cheveux courts, illumine ce film noir à l'intrigue un peu brumeuse mas racontée et menée avec génie. La mise en scène est superbe, révélant le talent de Welles notamment dans les dix dernières minutes, anthologiques.
Orson Welles était un génie absolu capable de révolutionner la grammaire du cinéma comme nul autre. La Dame de Shanghai est l'un des nombreux exemples de sa maîtrise technique, véritable chef d'oeuvre du film noir. Malgré son scénario parfois confus - une sombre affaire de meurtre mêlée de chantage et de trahison - la mise en scène virtuose parvient presque totalement à nous faire oublier cette légère lacune. Rita Hayworth, d'une ravissante beauté, trouve là un rôle emblématique de femme fatale, donnant la réplique à l'acteur-réalisateur s'improvisant meurtrier débonnaire. On pourrait facilement reprocher à Orson Welles le manque de limpidité de sa matière première, ce qui reviendrait pourtant à lui retirer sa qualité de narrateur ( l'important n'est pas l'histoire mais la manière dont on la raconte, comme en témoigne le célèbre adage...). Les dix dernières minutes de La Dame de Shanghai sont une véritable splendeur artistique que beaucoup de films actuels aux budgets confortables auraient à envier... Un film d'une incroyable modernité, baroque et spectaculaire.
Le marin irlandais Michael (Orson Welles), rencontre par hasard Elsa (Rita Hayworth) la tire d’un mauvais pas, et en tombe amoureux. Son mari l’embauche pour une croisière sur un yacht ; l’associé de ce mari propose à Michael de le tuer pour 5000 dollars. Virtuosité et atmosphère sont les deux qualités essentielles de ce film. Virtuosité dans les séquences, les enchaînements, la prise de vue (scène de l’aquarium, de la fête foraine, etc.) et la photo elle-même, souvent splendide : un régal. L’atmosphère est sous-tendue par la voix off d’Orson Welles, amplifiée par une musique souvent dramatique, et soutenue par d’intéressants dialogues. Les personnages sortent tous de l’ordinaire, sont tous attachants, et très bien interprétés. Elsa, en femme fatale, apparaît plus complexe qu’elle n’en a l’air, son cynisme s’émoussant au contact du marin. Welles joue une partition de looser, rôle qu’il affectionne particulièrement et dans lequel il excelle. S’ajoute à ce quasi huis-clos entre quatre personnages quelques coups de pattes au mode de vie américain, bien senties (séquence du procès par exemple). On peut regretter une relative confusion de l’intrigue, façon « le grand sommeil » (plus on y réfléchit, moins cela paraît cohérent), être agacé par l’emphase de la musique, en fait quasi générale pour les productions de cette époque, mais reste l’impression d’avoir regardé un film majeur, presque mythique, du grand cinéma.
Grand chef d'oeuvre d'orson welles, ce film n'a pas un aussi bon scénario que le procès, n'est pas aussi innovant que Citizen Kane, n'a pas une aussi bonne mise en scène que touch of evil et j'ai juste envie de dire : et alors ? Orson Welles montre encore une fois qu'il est le meilleur, qu'il est une espèce de Dieu, un grand acteur, un grand réalisateur. La dame de shangai est un film qui touche à la romance, au polar et qui n'est pas dénué d'humour, on a droit à un magnifique monologue de Welles, on a droit à un final éblouissant, un très grand film.
Un momnument du cinéma ,pour ma part le meilleur O.WELLES ,des scènes hallucinantes et cultissimes etsublime Rita Hayworth au summun de sa beauté ,la classe .
magique et envoutant,la plupart des films de et ,ou avec le grand orson,ont quelque chose,un je ne sais quoi,surement du cinema,en tout c'est du regal pour les yeux,et que dire de la plantureuse rita!
Encore un chef d'oeuvre signé orson welles. Une mise en scène incroyablement et constamment inventive, la voix off d'Orson Welles nous accaparant avec un scénario pourtant confus, voire obscure, et une superbe Rita Hayworth, démunie de sa belle chevelure rousse, qui se révèle plus belle que jamais, a la fois fatale et fragile. Superbe et quel final inoubliable !
Echec total à sa sortie, La dame de Shanghai est depuis longtemps reconnu comme un chef d'oeuvre, il y a de quoi malgré l'extreme complexité du scénario, ce film baigne dans une atmosphère magique, les scènes sublimes sur le bateau et la fin mémorable, du grand art, quand à Rita on s'habitue vite à son nouveau look, il est meme parfait pour le film.
Le drame par excellence ou les personnages soumis a leurs passions vont jusqu'au bout de leurs destins.Rita Hayworth est LA femme fatale.Comment ne pas succomber a son charme?
On peut scinder le film en trois groupes qualitatifs, le premier reste la beauté icônique de Rita Hayworth, le second sont les nombreuses scènes d'anthologie, le troisième est que le film est plus un film qui dénonce les "requins" de Hollywood plutôt que d'être un film de vengeance conjugal. Elsa bannister en bikini noir étendue sur les rochers ou en robe immaculée courant dans la nuit reste en mémoire. On comprend que Welles est d'une intelligence remarquable quand il fait croire à une simple vengeance envers son épouse à la ville alors qu'elle sera jamais aussi uniquement belle, et que on comprend que l'entourage crapuleux de l'avocat Bannister renvoie en fait aux "requins" que sont les producteurs alors tout puissant de Hollywood (qui ne lui pardonneront pas !)... Site : Selenie