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    La Dame de Shanghai
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    4,1
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    120 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 juillet 2010
    La dame de Shanghaï est encore un trés bon film du grand Orson Welles, certe ce n'est pas son meilleur film mais il est trés bon. La mise en scéne de Welles est comme toujours quasi parfaite, on voit qu'il prend soin de chaque plan, et la scéne des miroirs à la fin est pour moi culte dans sa construction. Rita Hayworth est sublime dans ce film comme souvent d'ailleurs. Un film à voir car il est super et en plus c'est un Orson Welles donc à la réalisation parfaite.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    236 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2009
    Orson Welles est un génie du cinéma, non pas selon le sens laudatif mais dans l’idée qu’il aspire, à travers son Œuvre cinématographique, à réinitialiser les codes du genre. «The Lady from Shanghai» (USA, 1947), comme le présage l’exotisme du titre, s’apparente à un film d’aventure. Un quidam, Michael (interprété avec prestance par Welles), sauve Eva, une femme somptueuse (Rita Hayworth), d’une bande de malfrats. De ce geste hardi s’ensuit une vertigineuse aventure. Invité par le mari de cette femme, Michael ne sait s’il peut, en toute impunité, la désirer. Le double régime des images, qui confond sfumato classique (les gros-plans du visage d’Hayworth) et art baroque (les scènes hallucinantes dans la salle aux miroirs), du à un conflit d’intérêts entre Harry Cohn, producteur et protecteur de l’actrice qui voulait un film plus consensuel, et Welles, qui aspirait au bouleversement des coutumes cinématographiques, permet à l’œuvre d’être hybride et d’exalter une force étrange. De la carnation de l’actrice à la monstruosité de certains personnages, le film balance entre deux esthétiques, deux cultures du Beau. En cela, Welles est un génie, exauçant l’union de deux corps étrangers, de deux visions distinctes du monde. Le pouvoir que Cohn a exercé sur le film, et que regrette amèrement Welles, est en cause dans ce génie. Il faut croire que sans l’intervention des corps nimbés, le film ne serait pas si trouble, ne vacillerait pas avec un tel vertige entre le pompier et l’étrange. La force de Welles est de réussir à élever cette hybridité au rang du spirituel, en rendant absurde la quête de Vérité. Car les effets de perdition, figurés par les miroirs et les complots, relativisent la Vérité et la dispersent pour mieux en évincer la conviction. Chacun des personnages a sa propre version de la Vérité, de même que chacune des forces en fonction dans la conception du film (Welles, Hayworth, Cohn) porte une vision partiale sur l’œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 avril 2008
    The beauty and the brain enfin réunis à l'écran, c'est là un point essentiel qu'il nous fallait souligner et qui élève d'emblée ce film au rang des incontournables. Certes les deux époux étaient à l'époque en instance de divorce, mais leur attraction est belle et bien présente à l'écran et le moins que l'on puisse dire ce'est que Rita Hayworth est comme à son habitude à couper le souffle, face à un Orson Welles imposant et plein de ressources dont la voix basse et envoûtante, n'a pas perdu de son pouvoir. Pour le reste soulignons l'aisance de Welles derrière la caméra; qui nous concocte quelques scènes cultes : à l'aquarium, deux ombres chinoises sur fond de profondeurs abyssales inquiétantes, ou encore la fameuse scène finale des miroirs, si souvent reproduite qu'elle n'en apparaît que plus géniale, jeu de reflets, de vérité... Une belle leçon de cinéma ! Atmosphère oppressante sur le bateau, mélange d'humour plutôt noir et subtile, de grotesque et de tragédie, La Dame de Shanghai est la dame de coeur pour Welles, la Dame de pique pour son mari, la dame de carreaux qui se brise au final en milles éclats... Le scénario, assez complexe, recquiert une grande attention du spectateur certes, mais le film tire avec panache son épingle du jeu !
    Caine78
    Caine78

    6 657 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2016
    Toujours difficile d'écrire une critique d'un classique intemporel, surtout lorsque vous avez quelques réserves... Oui, je lui trouve quelques longueurs et un scénario légèrement confus à cette « Dame de Shanghai », sans oublier une tendance chez Orson Welles à surligner ce qui n'a pas besoin de l'être... N'empêche, revoir ce film au cinéma a été l'occasion d'apprécier son superbe travail de mise en scène, que ce soit à travers plusieurs passages mémorables spoiler: (notamment au début et évidemment la mythique scène des miroirs)
    , une voix-off inégale mais parfois fascinante ou encore une volonté de détourner, voire pervertir subtilement les codes habituels du Film noir. Surtout, si Welles acteur et Everett Sloane sont excellents, Rita Hayworth est éblouissante de beauté, fascinante de bout en bout : c'est simple, elle est l'incarnation absolue de la femme fatale au cinéma : tout simplement sublime. Peut-être pas le chef-d'œuvre absolu que j'avais en tête donc, mais un classique intemporel à voir et à revoir, assurément.
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