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coperhead
22 abonnés
474 critiques
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4,0
Publiée le 13 décembre 2013
La Dame de Shanghai est une forme de conclusion en apothéose d'un genre typiquement américain le film noir avec une héroïne ( Rita Hayworth ) mortellement vénéneuse dont l'esthétique envoutante et fébrile bouscule toutes les conventions. L'une des intrigues les plus torturés du film Noir où même les bons sont plus noirs que les méchants! Orson Welles était vraiment un grand réalisateur..
"Il était évident qu'on sentait venir le danger. Moi pas." Ainsi commence cette vénéneuse histoire d'amour, de mort et de trahison avec une femme fatale (Rita Hayworth avec les cheveux courts et blonds, femme de Welles à l'époque du film), un mari infirme et un marin irlandais. Ce film noir est fait d'éclats de génie, comme la célèbre séquence des miroirs, scène d'anthologie.
Ce grand classique est réalisé avec beaucoup de qualité normal car c'est dans le pur style de son réalisateur. Cela dit la narration va droit au but et ne prend pas son temps pour installer l'intrigue. Les acteurs sont tous très bien et le dernier quart d'heure magistral.
A Cuba, un jeune marin vagabond cherche à s'embarquer. Dans des cisconstances troublantes, il fait connaissance d'une belle femme, enjoleuse à souhait et manipulatrice en diable. Celle-ci le fait embaucher ar son richissime époux qu'elle entreprend de supprimer pour empocher l'assurance vie. Machiavélique, manipulatrice et séductrice, quelle plaisir de retrouver la sublime Rita Hayworth, icône de sa génération au même titre qu'Ingrid Bergman ou Marlene Dietrich. L'envouteuse est magnifique en maillot de bain sur les rocher ou à bord du yatch. Son homologue masculin et réalisateur, Orson Welles complète cette paire parfaite. Mais Orson Welles, plus que comédien, est un réalisateur hors pair, un maître du cinéma noir et blanc. Cadrage, lumières, mouvements de caméra; sa mise en scène posséde une touche de génie complétée par son talent de conteur dont il est adepte. D'un montage dynamique, son film est court et dynamique. Il sait nous entrainer petit à petit dans la noiceur de l'äme humaine. Habile manipulateur: ce réalisateur. Et surtout comment ne parler du final. Maintes et maintes fois repris dans divers film (Snake eyes par ex), sa scène finale où se tout dénoue dans une tension incroyable symbolise le génie du maïtre. Coupée au montage par les studios, on peut regretter qu'elle soit si courte. A voir absolument ce film référence qui donne surtout envie de revoir deux autres chef d'oeuvre de Welles: "La soif du mal" et surtout le très fameux "Citizen Kane"... Welles sondeur de la noiceur de l'âme humaine.
Un cran en dessous de "Citizen Kane" ou "La soif du mal" pour ma part, "La dame deShanghaï" n'en reste pas moins un grand film, et du pur Orson Welles. Sens du cadrage, de la lumière, du décor, du montage, de la narration, bref, ce type était un génie et un dieu du cinéma."La dame de Shaghaï", un film noir pour des personnages noirs dont l'ambition prendra fin dans un final myhique mais frustrant car il est court. Le studio amputé d'une heure la durée du film, imaginez un peu la puissance qu'il aurait si elle avait été conservée.
Encore un film mythique signé O. Welles qui s'attaque au film noir avec cette histoire complexe. Le complot prend forme peu à peu tandis que l'anti-héros incarné par Welles se laisse emporter dans cette histoire à cause de sa fascination pour une femme (sublime R. Hayworth). C'est tortueux à souhait, l'amour est bien présent (mais comme toujours dans le genre, il prend l'apparence de la sournoiserie et de la manipulation) et la révélation finale est devenue légendaire. Bref, tous les standards du genre sont là si ce n'est que une certaine dose de perversion en plus, une descente tout schuss dans la noirceur de l'âme humaine et une révélation finale choquante et brutale. Grande mise en scène, grands acteurs, scénario maîtrisé bref, classique et éternel. D'autres critiques sur
Comme toujours quand il s'agit de parler d'un film d'Orson Welles, il est impossible de ne pas mettre en avant la beauté esthétique qui transparait dans chaque plan. L'intrigue laisse une large part de suspense, largement à la hauteur d'un film de Hitchcock. Quant à la dimension psychologique de l'oeuvre, elle est omniprésente, à l'image du personnage interprété par Orson Welles lui-même, sorte de anti-héros vagabond mais auquel on finit par s'identifier. Rita Hayworth, quant à elle, illumine chaque plan, comme une Marlene Dietrich ou une Ingrid Bergman pouvaient le faire.
Avouons-le, l'intrigue de la "Dame de Shanghai" est parfois un peu confuse. Qui veut faire tuer qui, pourquoi, comment... ? Les rebondissements sont nombreux et sont principalement amenés par les dialogues : il faut donc s'accrocher. Welles s'intéressait-il vraiment à son histoire ? Pas plus que ça, semble t-il. Pas bien loin d'un Hitchcock pour qui l'histoire était toujours secondaire, Welles se concentre ici sur sa mise en scène et sur l'atmosphère de son film. Les scènes sur le yacht sont délicieusement vénéneuses, servies par des champs-contrechamps anxiogènes. La scène de l'aquarium est une déclaration d'amour au noir et blanc à elle toute seule. Et la scène des miroirs est probablement une des plus belles jamais tournées, souvent imitées mais jamais égalées. "La Dame de Shanghai" est presque un chef d'oeuvre qui aurait gagné à être un peu plus captivant sur le fond.
Un film du légendaire Orson Welles avec lui-même et l'une des plus belles actrices du monde Rita hayworth.
Une histoire de manipulation, un homme veut qu'on le croit disparu afin de pouvoir toucher l'assurance vie pour cela il demande à O'hara un jeune marin amoureux d'avouer ce faux meurtres en échange de 5 000 dollars.
Un scénario un peu confus on s'y perd un peu parfois, de plus la vf est loin de donner des avantages au film.
Une machination terrible, une mise en scène efficace, une intrigue captivante et une scène finale culte font de ce film un grand moment de cinéma.
Grand, grand film. La Dame de Shanghai est à la fois un polar haletant, au scénario retords et pervers d'une intelligence implacable, et une belle romance, traversée par les ambiguïtés psychologiques des personnages. Le film est également une leçon de mise en scène, et tout particulièrement à travers la très célèbre scène des miroirs, monument formel d'ampleur. Les dialogues sont d'une très grande finesse et le film se paye le luxe d'un humour ravageur. Que demande le peuple ? C'est un chef d'œuvre, du génial Orson Welles.
Par un simple manque d'argent, Welles réalisa ce film au combien correct, comme avec son premier film il semble privilégier la technique à l'histoire. Cette dernière mettant du temps à démarrer, ensuite à devenir confuse et prévisible; passé ce cap et cela jusqu'à la fin, le film devient intéressant. De nombreux plans sont innovants et même encore surprenants pour notre époque; certaines idées et scènes sont même plus que brillantes, citons par exemple celles de l'aquarium et de la poursuite dans le quartier chinois. Mais le réel génie explose dans la dernière partie du film où nous sommes confrontés à des lieux démesurément grands qui ne sont pas sans rappeler les décors de "Das Kabinett des Doktor Caligari" de Robert Wiene et l'ultime et somptueuse confrontation entre les trois personnages principaux dans un dédale de miroirs qui se révèle être impressionnante tant par l'ambition technique que par la richesse de l'analyse s'offrant à nous. "The Lady From Shanghai" est un film qui pâtit légèrement par son scénario mais qui se rattrape merveilleusement bien par des plans élaborés.
Orson Welles réussit, en partant du thème classique de la femme fatale (incarnée ici par la ravissante Rita Hayworth blonde), à créer une intrigue complexe, un suspense haletant et une romance poignante, jusqu'à sa fin qui, sur le fond, est conclus trop simplement mais dans un cadre visuel extrêmement bien travaillé. La subtile mise en scène et la photographie obscure créant une atmosphère sombre très intense en fait une référence du film noir.
Une croisière sans égale. Rita Haysworth est splendide, Orson Welles est bon. L'intrigue reste jusqu'à la fin, à ce parc d'attraction et à ces miroirs. Des scènes et des phrases cultes (les requins s'entretuent).. Excellent.