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    La Dame de Shanghai
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    Touka Speed
    Touka Speed

    15 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2015
    Une grande réussite cinématographique révélant tout le talent d'Orson Welles.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 375 abonnés 4 414 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2015
    A mon sens La Dame de Shanghai n’est clairement pas le meilleur Welles. Si la dernière partie permet de rehausser l’ensemble, on reste sur un métrage assez court, assez lent, qui ne marque pas outre mesure.
    Niveau acteur celui qui s’en sort le mieux n’est curieusement pas l’une de nos deux stars, mais Everett Sloane, lequel campe un Arthur Bannister mémorable. Toutes ses apparitions sont excellentes, il a le physique de l’emploi, bref, il retient l’attention. Si le duo Hayworth-Welles reste de bonne tenue, je n’ai pas été franchement transcendé non plus, entre un Welles trop apathique et une Hayworth qui se laisse un peu vivre ici, n’ayant pas, il est vrai, un rôle d’une grande consistance. En tout cas j’espérai clairement plus de ces derniers, et finalement ils se font voler la vedette, par les rôles secondaires, dommage. Glenn Anders n’est d’ailleurs pas mal du tout non plus.
    Le scénario démarre dans une première partie pour le moins lancinante, ressemblant à une sorte de comédie sentimentale pâlichonne, vaguement teinté d’humour et des répliques tranchantes du héros, mais enfin, il y a des plages longuettes et on ne sait pas trop où le film veut aller. Finalement dans sa deuxième partie le film devient plus intéressant, s’ancrant vraiment dans une histoire, et offrant un imbroglio sympathique bien que finalement le suspens ne prenne pas totalement. Reste que le rythme monte, qu’il y a plus de scènes fortes, notamment la fin, et cela parvient à remonter quelque peu la cote du métrage.
    Welles livre une mise en scène travaillée certes mais trop elliptique et souvent chaotique. Si son travail sur les plans est remarquable (l’usage des plongées aussi) en revanche ses cadrages qui privilégient le hors-champs et sa tendance fâcheuse pour le gros plan gêne à la compréhension du film, et sont parfois agaçants. Cela en effet donne le sentiment de l’enfermer, et même si l’effet est peut-être voulu, cela parait assez étrange par rapport à la volonté exotique du film qui précisément semble vouloir faire la part belle aux grands espaces. Enfin, cet aspect m’a laissé quelque peu dubitatif, mais on sent quand même un beau travail sur l’image, et les efforts méritent une certaine amabilité. La musique est assez neutre.
    Au final La Dame de Shanghai n’est pas un mauvais film mais c’est un métrage mineur de Welles, qui alterne des moments très forts (le final par exemple) avec des choses pour le moins banal, timide. Pour ma part je pense que ce n’est clairement pas par là qu’il faut aborder l’œuvre de Welles, mais enfin à voir une fois, pourquoi pas. 3.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2015
    Ce fut mon premier Orson Welles. Je découvre alors un cinéma de genre, au contours noir. J’ai surtout vu un film qui se veut légende par sa scène au palais des glaces. L’introspection du maître américain, et son génie de modernisme, rappel qu’on est en 1948, et c’est rien de le dire.
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    65 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2015
    Si Orson Welles n'a jamais été un très grand acteur, il n'a en revanche jamais eu de mal à convaincre ses pairs de son talent au niveau de la réalisation, et "La Dame de Shangai" en est (encore) un bon exemple. L'exceptionnel travail visuel réalisé par le jeune cinéaste se voit à tout instant, notamment dans les tons utilisés pour la photographie et la qualité des images (je pense par exemple à la magistrale scène du dénouement qui en met plein la vue au spectateur sur tous les plans). Et que dire du scénario ! Il est bien connu que la vérité se cache parfois là où on ne l'attend pas, et ce long-métrage en est une parfaite illustration. Les personnages sont travaillés et demeurent ambigus tout au long du film, maintenant ainsi une aura de mystère et de tension (surtout à la fin), et la mise en scène elle-même se met au service de l'intrigue sans pour autant lui faire de l'ombre. Une réussite donc, mais qui aurait gagné encore plus de galons sans le ton beaucoup trop romantique à deux balles qui se dégage de certaines scènes. A voir !
    Scorcm83
    Scorcm83

    101 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2015
    J'aime beaucoup Orson Welles, mais je dois admettre que le reste de sa carrière paye en quelque sorte la qualité de son premier film. Citizen Kane était un chef d'oeuvre, maîtrisé de bouts en bouts, rien à dire. J'en attendais donc un peu plus venant du même réalisateur en visionnant la Dame de Shangaï. Cependant, il faut reconnaître que Welles est capable de nous plonger dans un film dés la première minute, grâce notamment à une très grande maîtrise du montage mais également à des mouvements de caméra magnifiques. Il sait diriger ses acteurs; Rita Hayworth est par ailleurs sublime dans ce film, et il sait se diriger lui même, c'est un excellent acteur qui apporte beaucoup de charisme et de contenance aux personnages qu'il incarne. Ici, virage à 180° avec un personnage qui subit les actions plus qu'il ne les contrôle, comme antithèse de Charles Foster Kane. On s'attache très rapidement à lui et on croit sans problème à l'histoire d'amour naissante qu'il propose au spectateur. Les deux premiers tiers du films sont donc très intéressants, développant la psychologie de chaque personnage sous l'oeil perplexe de Michael O'Hara. Le dernier tiers quant à lui est tout aussi intéressant et dévoile petit à petit les tenants et aboutissant de l'intrigue développée. Malgré donc quelques longueurs en milieu de film, le tout se suit avec plaisir, mention spéciale à la séquence finale, culte, ayant inspiré plus d'un cinéaste.

    Cependant, je n'y ai pas trouvé la virtuosité, l'effervescence et le génie d'un Citizen Kane. La Dame de Shangaï est un bon film, mais souffre de la comparaison avec son aîné, et j'ai bien peur que ce soit la malédiction dont souffrira Orson Welles toute sa carrière. Il n'en reste pas moins un très grand metteur en scène, dont je vais m'empresser de poursuivre la filmographie, et conseille au passage La Dame de Shangaï comme valeur sûre du film noir.
    ghyom
    ghyom

    84 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2014
    Tout commence par une scène d'ouverture captivante. Michael O'Hara (Orson Welles) et Rosaline Bannister (Rita Hayworth) nous offre un très jolie jeu de séduction dans l'atmosphère sombre et mystérieuse bien établie par la voix-off de Welles. Tout se termine par la fameuse, et c'est plus que justifié, scène du palais des glaces (avec ce détail qui tue de l'objectif fendu de la caméra). Entre les deux, je retiendrais une séance de bronzage terriblement érotique de Rita Hayworth et la scène onirique de l'aquarium et de ce baiser sur fond de murènes. J'ai vraiment apprécié justement ce mélange des genres entre le film noir et l'atmosphère onirique. Un mélange qui n'a pas été sans me rappeler La Nuit du Chasseur ou Mulholland Drive. Le problème de ce mélange des genres c'est qu'on est à cheval sur 2 codes dont l'un m'incite à la contemplation au bénéfice de l'atmosphère quand j'attends de l'autre d'établir plus rapidement les développements successifs de l'intrigue. J'étais donc parfois, vous me passerez l'expression, le cul entre deux chaises, jamais tout à fait dans le bon rythme, parfois voulant que telle scène dure plus, parfois voulant que le film avance plus vite. Malgré tout ce film reste d'une très bonne facture et très intéressant à bien des égards : mélange des genres donc (même si pas totalement maîtrisé à mon sens), mais aussi perversités des relations, rapport au pouvoir, quelques mise-en-scènes marquantes, etc.
    septembergirl
    septembergirl

    601 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2013
    Un film noir, classique et élégant, qui bénéficie d’une atmosphère étrange, tendue et pesante. L’esthétique séduisante, la mise en scène habile et la qualité d’acteurs impressionnante permettent au film de nous présenter quelques belles scènes d’anthologie. Cependant, le démarrage est un peu poussif, certains personnages ont une personnalité fade et le scénario est alambiqué et pas toujours très captivant, avec une voix off qui finit par lasser. Bien qu’inférieure à "La Soif du Mal" ou à l'excellent "Le Criminel", Orson Welles nous offre, avec cette réalisation, un beau moment de cinéma malgré tout !
    guifed
    guifed

    63 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 décembre 2013
    Orson Welles. C'est donc lui, le géant adulé par toutes les générations de cinéphiles. La Dame de Shanghai, mon premier film de Welles, surprend. Par son scénario alambiqué mais tellement passionnant. Par son casting, aussi puissant dans les premiers rôles que dans les seconds. Par sa réalisation, qui insuffle à ce thriller-polar un souffle épique. Et last but not least, par ses dialogues, largement supérieurs à ce qu'on peut trouver aujourd'hui dans les "bons" films américains. Chaque réplique est travaillée, stylisée, accentuée. Du grand travail de cinéaste, même si je m'attendais forcément à mieux de la part dudit Maître.
    annatar003
    annatar003

    63 abonnés 852 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2013
    Rejeté par le public américain, "La Dame de Shanghai" fait pourtant partie intégrante de l’œuvre du maître Orson Welles.
    Tiré du roman "If I Die Before I Wake" de Sherwood King, le scénario constitue l'atout principal de ce classique du cinéma. A la fois thriller et romance, "La Dame de Shanghai" combine mystères et subtils retournements de situation qui n'ont de cesse de nous étonner minutes après minutes.
    On est effectivement admiratif devant l'ingéniosité du récit dont les rouages ne se dévoilent que dans un arsenal de suspens diablement bien gardé.
    Pour porter le film on découvre un couple tout aussi éphémère dans la vie qu'au cinéma composé de Rita Hayworth et d'Orson Welles.
    Transformée en blonde fatale par son mari de l'époque, véritable outrage cinématographique des années 50, force est pourtant de constater que Rita Hayworth n'a jamais eu autant de charme et de sex-appeal que lors du tournage de "La Dame de Shanghai". Son jeu trouve quant à lui son partenaire en la personne d'Orson Welles.
    Imposant comme à son habitude, le créateur de "Citizen Kane" nous offre une prestation à la hauteur de son statut c'est-à-dire, puissante et directe.
    De son côté la mise en scène se révèle brillante mais souffre d'un montage sur lequel le temps a eu la dent dure. On en retiendra le décors de la galerie des glaces qui placera la cerise sur ce gâteau mythique que représente encore aujourd'hui "La Dame de Shanghai".
    -marc-
    -marc-

    17 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2013
    Orson Welles est un maître es machiavelisme et ses images sont souvent spectaculaires et toujours expressives ce qui donne des scènes cultes comme celle des miroirs que tant d'autres réalisateurs ont copiée "pour lui rendre hommage", ou celle de l'avocat-témoin qui s'interroge lui-même devant la cour. Malheureusement, à cause d'une bande-son déplorable à la télé, j'ai raté beaucoup de répliques.
    real-disciple
    real-disciple

    81 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2012
    Welles a prouvé qu'il savait mettre en scène et ce film noir le prouve tant il contient des plans originaux qui ont fait sa marque de fabrique. Maintenant l'histoire est un peu trop classique concernant le film noir (elle rappelle les Tueurs avec la femme fatale qui se sert d'un gaillard idiot) et il faut attendre la fin pour voir la meilleur scène du film dans le parc d'attraction, d'une grande prouesse technique par ailleurs. Le reste du métrage a beaucoup accentué sur la "fausse" relation amoureuse qui, bien que permettant d'apprécier la chute, est un peu trop longue ce qui rend le démarrage poussif. Mais il reste un bon cru du film noir et surtout Rita Hayworth est divinement belle.
    Parkko
    Parkko

    158 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 septembre 2012
    Dur temps pour Monsieur Welles. On vient d'annoncer que Citizen Kane, pourtant un chef d'oeuvre absolu, s'était fait piquer la première place comme "meilleur film de tous les temps", par un autre chef d’œuvre, Sueurs froides.
    Pourtant, Orson Welles est un metteur en scène absolument incroyable. Ses films sont d'une beauté plastique et formelle merveilleuses. Qu'on arrête de parler de la scène du parc d'attraction, certes somptueuse, mais qui ne doit pas faire oublier que le film tout entier est un modèle d'élégance (et j'insiste) et de mise en scène. C'est toujours beau, bien pensé et jamais fait pour impressionner la galerie.
    Sous la caméra de Welles, Rita Hayworth, dont il divorçait pourtant, et qui s'était teint et coupé les cheveux pour le film, apparait absolument merveilleuse. Il la filme avec une grâce incroyable, elle est étourdiassement belle.
    Alors pourquoi "juste" 3,5 étoiles ? Peut-être car malgré un scénario bien foutu et intéressant je n'ai jamais été non plus transcendé par le sujet. Je ne peux que souligner la beauté de l'oeuvre, mais il m'en aurait fallu peut être un peu plus sur un plan scénaristique pour être littéralement emballé. Mais je chipote, le film se suit avec intérêt et c'est, encore une fois, très bien mis en scène.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 février 2012
    " La Dame de Shangaï " expose un thème récurrent dans les films noirs du cinéma hollywoodien: les relations tumultueuses d'un homme et d'une femme, le mélange de l'amour et de la manipulation. Ainsi, on fait face à une atmosphère étrange, tendue, pesante. Orson Welles nous pond ici l'un des films qui ont fait sa légende, et qui nous montre le talent - le génie diront certains - du bonhomme. Rita Hayworth, en femme fatale plus démoniaque qu'angélique, livre une prestation impressionnante de justesse. Les deux seconds rôles sont également impeccables: Everett Sloane en figure mêlant puissance et infirmité, et Glenn Anders qui, dans le rôle de George Grisby, est chargé de tendre un piège au naïf Michael O'Hara. Les commentaires en OFF donnent quant à eux au long-métrage toute sa dimension et ajoute à l'étrangeté du film. Le reste, malgré quelques scènes d'anthologie (scène finale de la salle des glaces) est somme toute assez conventionnel, et le scénario plus simple qu'il n'y paraît, même si cela n'entâche en rien l'habileté évidente de Welles dans la réalisation.
    Akamaru
    Akamaru

    3 075 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2012
    "la Dame de Shanghaï"(1947),oeuvre maudite d'Orson Welles conspuée à sa sortie,devint un classique du film noir avec le temps.Beaucoup de légendes entourent ce film,comme le fait que Welles prit le premier bouquin sous sa main,pour satisfaire le président de la Columbia.Le yacht que l'on voit est celui prêté par Erroll Flynn.Et Welles eut le culot l'image gentillette de Rita Hayworth en lui coupant les cheveux,et en la teintant en blonde.Elle est une femme fatale détestable,pourtant objet de toutes les convoitises.Orson Welles joue un marin indépendant et naïf,qui ne croit pas au pouvoir de l'argent,mais à celui de l'amour.Ce marin en tombant amoureux de la femme de son patron manipulateur(le reptilien Everett Sloane)signe sa chute.Le scénario est confus,en tout cas pas très bien démêlé.Et il ne parvient pas toujours à transmettre sa théorie de l'homme,requin "affâmé de son propre sang".Pourtant,le film est indéniablement envoûtant,voire baroque et la machination en marche,est impitoyable.Cinéaste de la destruction au sein même de la création,Welles offre un final d'anthologie,du spectacle dans le quartier chinois à la fusillade dans le palais des glaces,l'amertume en bandoulière.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    67 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2012
    Classique et élégant. Quelques plans superbes prouvent encore une fois le grand talent de Welles, mais la tension et le scénario ne parviennent pas à décoller vraiment : Hitchcock reste le plus grand. Orson Welles offre malgré tout un beau moment de cinéma où Rita Hayworth est absolument divine.
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