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Xavi_de_Paris
297 abonnés
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4,0
Publiée le 19 janvier 2012
Comme toujours quand il s'agit de parler d'un film d'Orson Welles, il est impossible de ne pas mettre en avant la beauté esthétique qui transparait dans chaque plan. L'intrigue laisse une large part de suspense, largement à la hauteur d'un film de Hitchcock. Quant à la dimension psychologique de l'oeuvre, elle est omniprésente, à l'image du personnage interprété par Orson Welles lui-même, sorte de anti-héros vagabond mais auquel on finit par s'identifier. Rita Hayworth, quant à elle, illumine chaque plan, comme une Marlene Dietrich ou une Ingrid Bergman pouvaient le faire.
Grand film noir. Sous fond de confilt entre Welles et Rita Hayworth, le film multiplie les séquences d'anthologie dont bien sur la mythique scène des miroirs reprisent maintes et maintes fois dans d'autre films. Les acteurs sont tous magnifique et chaque scènes est importante dans le films qui ne comporte aucune longueurs et chaque scène, pour finir, est un véritable témoignages sur les intensions et la personnalité des personnages. Comme un poème, ou chaque mot est placé au bon endroit pour faire resentir un sentiment ou des émotions, les scènes du film ne sont pas placés au hasard et tissent parfaitement les liens, mêmes les plus profonds, entre les personnages. Grand film et coup de maitre pour Orson Welles, qui fait d'ailleurs passé un message à son ancienne femme, Rita Hayworth, en lui donnant le role d'une femme finalement manipulatrice et donc peu recommandables...
"la Dame de Shanghaï"(1947),oeuvre maudite d'Orson Welles conspuée à sa sortie,devint un classique du film noir avec le temps.Beaucoup de légendes entourent ce film,comme le fait que Welles prit le premier bouquin sous sa main,pour satisfaire le président de la Columbia.Le yacht que l'on voit est celui prêté par Erroll Flynn.Et Welles eut le culot l'image gentillette de Rita Hayworth en lui coupant les cheveux,et en la teintant en blonde.Elle est une femme fatale détestable,pourtant objet de toutes les convoitises.Orson Welles joue un marin indépendant et naïf,qui ne croit pas au pouvoir de l'argent,mais à celui de l'amour.Ce marin en tombant amoureux de la femme de son patron manipulateur(le reptilien Everett Sloane)signe sa chute.Le scénario est confus,en tout cas pas très bien démêlé.Et il ne parvient pas toujours à transmettre sa théorie de l'homme,requin "affâmé de son propre sang".Pourtant,le film est indéniablement envoûtant,voire baroque et la machination en marche,est impitoyable.Cinéaste de la destruction au sein même de la création,Welles offre un final d'anthologie,du spectacle dans le quartier chinois à la fusillade dans le palais des glaces,l'amertume en bandoulière.
Avouons-le, l'intrigue de la "Dame de Shanghai" est parfois un peu confuse. Qui veut faire tuer qui, pourquoi, comment... ? Les rebondissements sont nombreux et sont principalement amenés par les dialogues : il faut donc s'accrocher. Welles s'intéressait-il vraiment à son histoire ? Pas plus que ça, semble t-il. Pas bien loin d'un Hitchcock pour qui l'histoire était toujours secondaire, Welles se concentre ici sur sa mise en scène et sur l'atmosphère de son film. Les scènes sur le yacht sont délicieusement vénéneuses, servies par des champs-contrechamps anxiogènes. La scène de l'aquarium est une déclaration d'amour au noir et blanc à elle toute seule. Et la scène des miroirs est probablement une des plus belles jamais tournées, souvent imitées mais jamais égalées. "La Dame de Shanghai" est presque un chef d'oeuvre qui aurait gagné à être un peu plus captivant sur le fond.
Classique et élégant. Quelques plans superbes prouvent encore une fois le grand talent de Welles, mais la tension et le scénario ne parviennent pas à décoller vraiment : Hitchcock reste le plus grand. Orson Welles offre malgré tout un beau moment de cinéma où Rita Hayworth est absolument divine.
Un film du légendaire Orson Welles avec lui-même et l'une des plus belles actrices du monde Rita hayworth.
Une histoire de manipulation, un homme veut qu'on le croit disparu afin de pouvoir toucher l'assurance vie pour cela il demande à O'hara un jeune marin amoureux d'avouer ce faux meurtres en échange de 5 000 dollars.
Un scénario un peu confus on s'y perd un peu parfois, de plus la vf est loin de donner des avantages au film.
Une machination terrible, une mise en scène efficace, une intrigue captivante et une scène finale culte font de ce film un grand moment de cinéma.
Esthétiquement séduisant avec des qualités d'acteurs impressionnantes mais un scénario trop alambiqué malgré de bons dialogues et le personnage joué par Welles très intéressant. Il manque cette passion que l'on retrouve dans d'autres de ses œuvres, notamment "The Trial" et "Citizen Kane".
Le scénario est très bon, c'est un classique du thriller, mais le film vaut surtout pour sa mise en scène, toujours aussi géniale aujourd'hui, avec des travelling et des plans d'une esthétique toujours aussi contemporaine, et surtout une mise en scène intéressante comme miroir des personnalités. Car, dans le film, ce qui compte n'est pas l'histoire. D'ailleurs, elle est contée par le personnage principal, d'une manière assez monotone. Ce qui intéresse, c'est le parcours du personnage principal, ses pensées, son vécu, comment il vit cette situation de danger, ses ressentis et tout cela se ressent dans la mise en scène. Welles, comme Hitchcock, a compris et adopté une notion, le thriller n'est pas totalement fondé sur son scénario, mais sur les personnages et leurs émotions. Bref un film dont on aura toujours à parler. Un chef-d'oeuvre.
Grand, grand film. La Dame de Shanghai est à la fois un polar haletant, au scénario retords et pervers d'une intelligence implacable, et une belle romance, traversée par les ambiguïtés psychologiques des personnages. Le film est également une leçon de mise en scène, et tout particulièrement à travers la très célèbre scène des miroirs, monument formel d'ampleur. Les dialogues sont d'une très grande finesse et le film se paye le luxe d'un humour ravageur. Que demande le peuple ? C'est un chef d'œuvre, du génial Orson Welles.
Si Orson Welles est un des plus grands réalisateurs, il a quelques fois les même soucis qu'un réalisateur comme Francis Ford Coppola, un peu de mal à tenir le scénario et la réalisation avec au final un léger effet bancal car il veut parfois en faire beaucoup donne une impression de se mélanger les pinceaux.... On ne doit pas critiquer ce film en le comparant aux autres réalisation de Orson Welles. Certains ont trouvé ce film ennuyeux, sans scénario, prétentieux. Le scénario y est, pas besoin de faire quelque chose de complexe et je crois que c'est le mode de narration qui dérange surtout. Le scénario est là, il est très simple et ce qui est très intéressant c'est que comme le personnage principal, le spectateur a parfois un peu de mal à suivre et à comprendre ce qu'il se passe. Un excellent film noir avec des acteurs mythiques dont la sublime Rita Hayworth qui illumine le film. Welles tient parfaitement ses rôles d'acteur, réalisateur et scénariste avec des séquences inoubliables qui démontrent une fois encore tout le talent d'Orson Welles. Un grand classique de cinéma à voir au moins une fois, si ce n'est pour le talent de Welles, au moins pour Rita Hayworth...
... bien sur on regarde avec plaisir ce classique mais le scénario plus qu'alambiqué et servi pour la moitié du temps par la narration "off" de Welles fini par nous lasser. On s'accroche on s'accroche pour être certain d'avoir tout bien saisi bien peu aidé par ce que nous montrent les images des motivations des protagonistes de l'intrigue. Une maestria certaine, des scènes de légendes mais aussi un petit mal de tête après le générique de fin.
PS : Rita et Orson à l'écran et c'est déjà le prix du ticket qu'est remboursé, faut aussi l'avouer.
Hormis les dernières scènes, sublimes et inventives, avec des plans très originaux meme de nos jours notamment la scène quasi-finale des miroirs, La Dame de Shanghai est un film dans la parfaite tradition des films hollywoodiens de son époque avec son duo mythique (Orson Welles et la belle Rita Hayworth -quoique assez moche en blonde- en instance de divorce), son amour impossible entre un marin pêcheur et une femme bourgeoise, femme qui se révelera fatale. Bien évidemment le film de Welles a aussi sa particularité, à savoir son côté malsain et pervers, mais on ne peut pas dire que ce soit forcement un coup de maître car ce n'est pas suggéré mais clairement annoncé, si bien que la fin est prévisible quasiment depuis la moitié du film. Efficace, esthétique et se regarde bien, d'accord. Mais rien pour le faire entrer dans la légende.
Bon je ne vais pas me faire d'amis ce soir mais j'avoue avoir été un peu déçu par La Dame de ShanghaÏ.
Je n'avais vu que MacBeth avant de voir celui-là. MacBeth m'avait épaté par sa mise en scène mais moins passionné par son scénario mais là c'est l'inverse. En effet j'ai préféré le scénario à la mise en scène dans La Dame de ShanghaÏ. Commençons donc par ce qui m'a plus le plus, j'ai trouvé que La Dame de Shanghaï était un modèle de construction d'histoire, le suspense y est quasi continu et l'intrigue révèle parfaitement les personnalités des personnages. Personne n'est blanc, tout le monde est noir ou presque. Orson Welles, sans avoir un jeu d'acteur bouleversant, offre une certaine présence à l'écran tout comme Rita Hayworth qui ets véritablement sublime. Les seconds rôles sont convaincants, les interprètes sont tous bons et leurs personnages sont bien écrits. Mais là où j'ai été déçu c'est de na pas retrouver le même génie de mise en scène. Alors certes elle est travaillée, on perçoit certains symboles (Comme dans la scène de l'aquarium) et certaines scènes sont tout bonnement époustouflantes (Inutile de citer la scène du labyrinthe de miroirs) mais c'est quoi ce montage? J'ai trouvé les raccords particulièrement bruts. Ils arrivaient comme un cheveu sur la soupe en plein milieu d'une séquence et ça casse la belle mise en scène, moi ce montage loin d'être subtil m'a gêné. Tout comme la musique, omniprésente et pas franchement belle. D'un point de vue technique ce film m'a déçu, je m'attendais quand même à un montage plus fin, moins brutal.
Donc chose étonnante, si j'ai quand même aimé ce film c'est surtout grâce à la qualité du scénario, des dialogues et des interprètes. Je rajouterais également que l'ambiance est fort bien. Nous sommes plongés dans une atmosphère de film noir, avec tout ce qu'elle a d'inquiétant et de mystérieux. La voix-off est également une idée pertinente. Mais la réalisation m'a déçu, on alterne le sublime et le presque moche. Entre raccords brutaux et photo parfois bien laide en comparaison de scènes antérieures, j'ai de quoi être déçu. J'essaierais d'en attendre moins des autres Welles que je verrais d'un point de vue technique car là la déception est grande. Un très bon film tout de même dans l'ensemble, je n'ai pas payé ma place de cinéma pour rien.