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    La Dame de Shanghai
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    4,1
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    120 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 août 2018
    Mon Orson Welles préféré, même s'il m'en reste plein à découvrir. C'est un grand Welles ET un grand film noir ! On y retrouve les codes du film noir (ouverture sur une narration au passé, femme fatale écorchée par la vie, grande atmosphère de fatalité et de noirceur...) et la patte du maître (réflexions philosophiques et existentielles, prises de vue et plans majestueux) dans un équilibre qui fonctionne très bien. En effet, le talent de Welles est avant tout au service de l'histoire, que l'on peut trouver un peu confuse dans son déroulé mais qui semble avoir été désirée ainsi par le réalisateur. Le spectateur erre au côté du héros, Michel O'Hara/Orson Welles, en tâtonnant avec lui dans cette ambiance obscure. A ce niveau là, les personnages comme les acteurs sont à la fois complexes et fins, une vraie réussite. Les exploits visuels ont aussi la qualité d'illustrer le ressenti ou la psychologie des personnages à des moments clés (se sentir tout petit, confus...) ce qui fait de ce film un classique du genre sublimé par le (génial) style du réalisateur.
    Alexarod
    Alexarod

    283 abonnés 1 868 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 juillet 2015
    On dit toujours que les vieux films sont les meilleurs, là on est sur du 1947 et je n’accroche pas, mais j’irais plus loin : ce n’est pas génial, loin de là.
    Si le noir et blanc passe bien, que la construction ainsi que l’esthétisme du final sont soignés, et que le résultat n’est pas affreux, on s’arrête là pour les bons points, cela fait peu. Je modérerai même un fait : le montage est pas mal, la mise en scène également, mais la trame est trop simple et l’histoire se complexifie sans raisons. Vous me direz que c’est inspiré d’une nouvelle de Sherwood King qui était déjà embrouillée, certes. Cela donne un ensemble trop alambiqué, pas forcément difficile mais chiant à suivre, accentué par de nombreuses longueurs ça en devient lourd. Rajoutons que c’est lent à démarrer (le rythme prend le relais ensuite), soporifique car il ne se passe rien, prévisible, mou et que l’on a rien pour nous réveiller, vous comprendrez ma note.
    Pour un thriller sombre on est plus dans l’obscur, et la psychologie des personnages, si importante dans ce registre, est juste reléguée au second plan, limite oubliée. C’est là que l’on voit les limites d’Orson Welles dans la réalisation : il veut trop en faire, il essaie de montrer l’étendue de sa palette, mais à trop passer en force dans la quantité il en oublie la qualité. Cependant, il réalise mieux qu’il ne joue, même si là cela demeure médiocre malgré la scène des miroirs et la fin. Il se montre trop, tant dans le jeu que dans la réalisation, un film à sa gloire en somme, donc tout est trop surfait/superficiel. J’irai même plus loin en disant qu’on voit son égo surdimensionné dans cette vendetta envers Hollywood, et que ça fait très prétentieux. Au moins ça permet qu’il joue bien son personnage froid, boursouflé d’orgueil, à la condescendance supérieure et cynique, mais je tends à penser que c’est sa nature plus qu’un rôle.
    Le reste du casting est pas mal (Rita Hayworth), mais ça ne relève pas le niveau de jeu. En effet, les acteurs sont plutôt agaçants car trop peu réalistes, trop maniérés, pour plaire. Surtout que Welles en profite pour régler ses comptes en faisant jouer à son ex femme le rôle d’une mante religieuse cupide, oubliant de creuser plus le personnage, ça tombe à plat. Les dialogues suivant cette tendance ça plombe. Ce sont les codes de l’époque, mais ça mal vieilli. Si on complète par le fait que les décors sont mal faits, que la musique est peu fréquente et à peine passable, qu’il n’y a pas de FX (c’est pas un mal) et que les décors sont à peine visibles, on obtient un thriller loupé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 août 2015
    GÉNÉRAL: spoiler: À Cuba, Michael, marin en quête d’un embarquement, sauve d’une agression une jeune femme, Elsa. Bannister, le mari d’Elsa et avocat célèbre, offre à Michael d’embarquer sur son yacht pour une croisière vers San Francisco. Elsa et Michael s’aiment. Grisby, l’associé de Bannister, s’aperçoit de cet amour. Il veut disparaître et propose à Michael une somme d’argent importante pour signer un papier dans lequel il confesse l’avoir tué. Mais, tout ne tourne pas comme convenu.


    NOTES POSITIVES : spoiler: On y retrouve tous les éléments du film noir classique. Un sens de l’humour très ironique. Tout l’environnement pullule de rapaces. Les caractères du film mentent à un point où l’on se demande s’ils leur restent un peu de sincérité. Dans l’éventail des individus présentés, on y retrouve la recherche d’amour, le désir de puissance et la tendance à la magouille. On nous présente Michael comme un homme vulnérable devant l’amour de la femme, mais qui ne peut résister à s’y approcher. Par contre, on retrouve, au début du film, un énoncé psychologique assez convaincant sur la définition de ce que l’on a tendance à définir comme un être fort.


    NOTES NÉGATIVES : spoiler: Le film est tourné au moment ou le mariage d’Orson Welles avec Rita Hayworth tirait à sa fin. Certains prétendent que par dépit il l’a forcée à se teindre les cheveux blonds. On ne peut s’empêcher de remarquer qu’Orson Welles traîne un air malheureux et dépité tout au long du film. Ce caractère spécial va le suivre tout au long de sa carrière. On va remarquer tout au long du film que tous les êtres sont laids sauf la vedette principale. Par contre, celui qui est le plus intelligent est affublé d’un handicap physique très important. Cela met en opposition la laideur et la beauté avec sa femme, et l’amour qui doit se réaliser dans ce cadre très anormal. Tout au long du film, Elsa, demeure mystérieuse sur ses sentiments, ses buts et ses valeurs fondamentales. On nous laisse croire qu’elle aurait souffert dans le passé, mais cela demeure très imprécis. Ce n’est qu’à la fin que tout se dévoile.


    PISTES DE RÉFLEXION : spoiler: Est-ce qu’Elsa aime vraiment Michael ou veut-elle s’en servir pour ses fins, ou pour les deux ? Michael représente le garçon supposément fort extérieurement, mais la progression de l’histoire nous montre son manque de décision et de jugement. Par exemple : s’impliquer dans le projet du meurtre de l’associé de Bannister. Par contre, dans un moment de lucidité, il nous raconte la fable du combat des requins où tous finissent détruits. C’est quand même la fin du film, sauf pour lui. Malgré ses faiblesses personnelles, voulait-il se voir plus fort ?
    mem94mem
    mem94mem

    117 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juin 2015
    Le scénario, très alambiqué, n'est pas passionnant. La mise en place des personnages est laborieuse. La mise en scène est magnifique, certes, mais les acteurs ne sont pas à la hauteur, Orson Welles en tête. Reste que la restauration en numérique 4k par Park Circus est franchement exceptionnelle. Le piqué de l'image est vertigineux.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    62 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2015
    Film extraordinaire! Le jeu des acteurs est excellent, la mise en scène travaillée, les plans réfléchis, l'histoire superbe... Orson Welles ne fait que montrer son talent pendant 1h20! Chaque personnage est très bien écrit, même les membres de l'équipage marin du bateau qui n'ont guère d'importance. Le retournement de situation vers la fin est incroyable et la scène finale, que ça soit le monologue de Welles ou la scène dans la salle au miroir! Ouah, quel génie et quel talent! Quelle puissance se dégage de ce film!
    Kiwi98
    Kiwi98

    263 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2015
    On pourrait voir dans « La Dame de Shanghai » un règlement de comptes, qu’il s’agisse du divorce houleux entre Rita Hayworth et Orson Wells, le dégout assumé du réalisateur de « Citizen Kane » pour Hollywood et ce système qui ne laisse pas de place aux guignols, Welles qui réalisera le film uniquement pour faire rapetisser ses problèmes financiers. Et pourtant, avec « La Dame de Shanghai », Wells nous gâte de l’une des pierres angulaires du film noir, mais aussi d’un film d’une rare excellence, tant au niveau de son scénario que sa mise en scène.

    Totalement immersif, le film met en scène un personnage typiquement wellsien, il est attiré par ce qui peut lui apporter des ennuis. Ce personnage, Michael O’Hara, va voyager dans les confins de l’âme humaine…Le film passe par tous les niveaux, l’amour, la mort, la folie, tout en critiquant nettement l’Amérique, ses systèmes qui ressemblent à des blagues douteuses, l’engrenage dans lequel se perdent les naïfs. Et Welles est d’autant plus intelligent qui met en évidence une mise en scène qui touche au pur génie, traduisant plan par plan l’état d’esprit des personnages, notamment lorsqu’arrive les dernières minutes, autant oniriques que surréalistes.

    Ici, Welles observe de son œil des bêtes sauvages, liées à la haine, sans cœurs, mais en plein cœur d’une Amérique ordurière, touchant à l’absurde dans les recoins de la folie, et dévoilant petit à petit un scénario méticuleux et diabolique, accompagné de son lot de twist. Un lot qui fait passer Michael O’Hara pour un homme normal à un pantin pathétique, doué à assister au déchirement des ombres dans le cynisme meurtri de celui qui l’incarne fidèlement. Welles qui d’ailleurs ne cesse de s’insulter à travers la voix off, s’exprimant sur la naïveté, l ‘imbécillité presque extravagante du personnage. Car finalement, pourquoi Michael O’Hara est attiré par ce qui peut lui apporter des ennuis ? Tout simplement car il est humain.
    CH1218
    CH1218

    204 abonnés 2 895 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2015
    Film noir d’après-guerre (1947), « la Dame de Shanghai » est magnifiquement réalisé par Orson Welles, à l’image des brillantes séquences de fin. Rita Hayworth, blonde pour l’occasion, a rarement été aussi belle que dans ce rôle de femme fatale. Un grand classique avec un bon suspense et quelques bonnes touches d’humour mais également quelques longueurs au milieu de cette machiavélique machination.
    Touka Speed
    Touka Speed

    16 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2015
    Une grande réussite cinématographique révélant tout le talent d'Orson Welles.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 418 abonnés 4 452 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2015
    A mon sens La Dame de Shanghai n’est clairement pas le meilleur Welles. Si la dernière partie permet de rehausser l’ensemble, on reste sur un métrage assez court, assez lent, qui ne marque pas outre mesure.
    Niveau acteur celui qui s’en sort le mieux n’est curieusement pas l’une de nos deux stars, mais Everett Sloane, lequel campe un Arthur Bannister mémorable. Toutes ses apparitions sont excellentes, il a le physique de l’emploi, bref, il retient l’attention. Si le duo Hayworth-Welles reste de bonne tenue, je n’ai pas été franchement transcendé non plus, entre un Welles trop apathique et une Hayworth qui se laisse un peu vivre ici, n’ayant pas, il est vrai, un rôle d’une grande consistance. En tout cas j’espérai clairement plus de ces derniers, et finalement ils se font voler la vedette, par les rôles secondaires, dommage. Glenn Anders n’est d’ailleurs pas mal du tout non plus.
    Le scénario démarre dans une première partie pour le moins lancinante, ressemblant à une sorte de comédie sentimentale pâlichonne, vaguement teinté d’humour et des répliques tranchantes du héros, mais enfin, il y a des plages longuettes et on ne sait pas trop où le film veut aller. Finalement dans sa deuxième partie le film devient plus intéressant, s’ancrant vraiment dans une histoire, et offrant un imbroglio sympathique bien que finalement le suspens ne prenne pas totalement. Reste que le rythme monte, qu’il y a plus de scènes fortes, notamment la fin, et cela parvient à remonter quelque peu la cote du métrage.
    Welles livre une mise en scène travaillée certes mais trop elliptique et souvent chaotique. Si son travail sur les plans est remarquable (l’usage des plongées aussi) en revanche ses cadrages qui privilégient le hors-champs et sa tendance fâcheuse pour le gros plan gêne à la compréhension du film, et sont parfois agaçants. Cela en effet donne le sentiment de l’enfermer, et même si l’effet est peut-être voulu, cela parait assez étrange par rapport à la volonté exotique du film qui précisément semble vouloir faire la part belle aux grands espaces. Enfin, cet aspect m’a laissé quelque peu dubitatif, mais on sent quand même un beau travail sur l’image, et les efforts méritent une certaine amabilité. La musique est assez neutre.
    Au final La Dame de Shanghai n’est pas un mauvais film mais c’est un métrage mineur de Welles, qui alterne des moments très forts (le final par exemple) avec des choses pour le moins banal, timide. Pour ma part je pense que ce n’est clairement pas par là qu’il faut aborder l’œuvre de Welles, mais enfin à voir une fois, pourquoi pas. 3.
    Jonathan M
    Jonathan M

    133 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2015
    Ce fut mon premier Orson Welles. Je découvre alors un cinéma de genre, au contours noir. J’ai surtout vu un film qui se veut légende par sa scène au palais des glaces. L’introspection du maître américain, et son génie de modernisme, rappel qu’on est en 1948, et c’est rien de le dire.
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    66 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2015
    Si Orson Welles n'a jamais été un très grand acteur, il n'a en revanche jamais eu de mal à convaincre ses pairs de son talent au niveau de la réalisation, et "La Dame de Shangai" en est (encore) un bon exemple. L'exceptionnel travail visuel réalisé par le jeune cinéaste se voit à tout instant, notamment dans les tons utilisés pour la photographie et la qualité des images (je pense par exemple à la magistrale scène du dénouement qui en met plein la vue au spectateur sur tous les plans). Et que dire du scénario ! Il est bien connu que la vérité se cache parfois là où on ne l'attend pas, et ce long-métrage en est une parfaite illustration. Les personnages sont travaillés et demeurent ambigus tout au long du film, maintenant ainsi une aura de mystère et de tension (surtout à la fin), et la mise en scène elle-même se met au service de l'intrigue sans pour autant lui faire de l'ombre. Une réussite donc, mais qui aurait gagné encore plus de galons sans le ton beaucoup trop romantique à deux balles qui se dégage de certaines scènes. A voir !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 mai 2015
    Orson Wells "Grandiose ou imbuvable, mais jamais mignon !" nous aurait dit Michel Audiard ... Ce film étonnant est magnifique pour ses prises de vues, l'aquarium, les miroirs, le Mexique, la Baie de San-Francisco, les jeux de lumière, son histoire, brillantes suites d'imbroglios racontant le montage d'un piège infernal vénéneux, son interprétation inoubliable, surtout Glenn Anders en avocat complètement allumé, victime de sa propre folie. Classique du cinéma pour de nombreuses raisons, il sera rarement égalé dans le genre, sauf peut-être par les diaboliques de H.G. Clouzot. Ah! Qu'il est loin, le temps du "Troisième Homme", de "Citizen Kane", etc, etc ...
    Backpacker
    Backpacker

    80 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mai 2015
    Effectivement, le début et la fin (scène des miroirs) sont très réussis. Le reste, en revanche, déçoit car Orson Wells nous a habitués à beaucoup mieux. L'histoire, alambiquée, manque de clarté et de rythme. Un film guère mémorable bien trop surcoté.
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    122 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 mai 2015
    Premier Welles visionné. Pas mal déçu. Le scénario est l'alambiqué, ultra bavard, avec des enjeux et des ressorts dramatiques qui ne fonctionnent pas et le film est surtout sauvé par l'excellente scène de fin légitimement encensée et une façon de filmer assez soignée. ça fait assez maigre. D'un point de vu scénaristique tout est expliqué à la fin mais c'est trop tard, on a laissé le téléspectateur en route. De plus Hayworth joue très bien mais Welles ne laisse pas transparaître d'émotion. Il ne fait que se la jouer gros dure et casseur de malfrats avec son regard ténébreux et distancé pour son amour et le film est toujours centré sur lui avec cette narration en voix-off pleine de poésie et de philosophie too-much. On a l'impression de ne voir que lui, de n'entendre que lui et cette jolie donzelle qui lui court après. Cela fait qu'aucun second-rôle est bien développé mise à part le très bon Everett Sloane. Bref, je n'ai d'ailleurs pas besoin d'en savoir plus sur lui pour me rendre compte que ça m'a l'air d'être quelqu'un d'assez prétentieux car rien qu'à voir ce film.... Du cinéma qui ne concerne que Wells. Pas du cinéma de partage. Moyen. "Citizen Kane n'aura pas beaucoup d'effort à faire pour me parler d'avantage.
    Extremagic
    Extremagic

    69 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 avril 2015
    Welles et son obsession pour le mensonge, ah que c'est beau ! Je trouve rapidement ça lourdingue ce genre de formalisme (j'aime les formaliste mais dans une approche poétique et pas fonctionnelle) pourtant Welles ça va disons que ça ne m'a pas énervé autant que sur un Hitchcock ou un Fincher. Déjà l'histoire est très habile, a postériori on voit toutes les œuvres qui lui on piqué que ce soit pour la scène du procès ou les arnaqueurs arnaqués, etc. Mais disons que même si on connaît tout ça Welles est tellement génial que même si on l'a vu 10000 fois après lui, on ne s'en rend pas compte, l'écriture est géniale sur ce point parce qu'à chaque fois que tu crois savoir où ça va te mener il suffit qu'il assume le truc (et c'est assez incroyable la manière dont il assume tout ce qu'il fait) jusqu'au bout et de fait que tchi, tu t'es fait berné. Bon pour pinailler la fin fait un peu too much dans le genre et tu comprends vite le discours méta-cinématographique du film mais n'empêche c'est du lourd, du très très lourd.
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