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benoitparis
109 abonnés
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3,5
Publiée le 4 octobre 2011
Dès les années 60, N. Oshima s’impose comme la grande figure de la nouvelle vague cinématographique japonaise, qui surfe sur le bouillonnement politique, la révolution des mœurs et l’invention formelle dans l’archipel de l’époque. « Nuit et brouillard », un de ses tous premiers films, porte pourtant la marque d’une désillusion radicale induite par l’échec de l’extrème-gauche japonaise, et la tentation nihiliste qui s’ensuit. Cela rappelle, avec quelques années d’antériorité, le cinéma de Wakamatsu. Le style du film est on ne peu plus curieux. Il rappelle d’abord la dramaturgie simpliste et pathétique de l’esthétique révolutionnaire, tout en s’en distanciant de plus en plus évidemment. La structure narrative est complexe, avec énormément de flash back. L’image devient de plus en plus passée, floue, rendant les évènements fantomatiques. « Nuit et brouillard au Japon » est une sorte de film enterrement à l’orée de la carrière de son réalisateur.
La mise en scène de Nagisa Oshima est tout simplement sublime, son sujet, quoique dur, est complètement maîtrisé, sur la forme tant que sur le fond, ce film est génial.
J'ai vraiment rien à dire sur ce film, l'idée de départ est très intéressante, pleins d'enjeux politiques, le traitement est plutôt pas mal du tout, en flash back, mais diable, je me suis rarement autant ennuyé que devant ce film… Que c'est long…
Il s'agit là de non seulement 1 intéressant reportage réaliste bourré d'images d'archives joint à des fictions précisément recréés sinon une étude de moeurs ou la conscience révolutionnaire est montrée telle qu'elle devrait toujours être ( donc éveillée ) , quand ne parle pas bien sûr du saugrenu de tout couple envisagé selon les structures traditionnelles d'Etat - ou non - tel qu'il est bien montré au début du film ; qui + est bien sûr dans 1 pays en guerre !