Ce n'était pas la première fois que Jean-Claude Brisseau dirigeait Bruno Cremer. En effet, les deux artistes ont collaboré dans Un jeu brutal en 1983 et De bruit et de fureur en 1988. Noce blanche est donc leur troisième collaboration.
Jean-Claude Brisseau avoue avoir pris un gros risque en confiant le rôle principal du film à Vanessa Paradis, qui faisait ici ses débuts de comédienne : "J'ai fait le pari de la prendre.". Bien lui en a pris : en 1990, Vanessa Paradis remporta le César du meilleur espoir féminin pour le rôle de la troublante Mathilde Tessier, et sera également lauréate du prix Romy Schneider la même année.
Le tournage n'aurait apparemment pas été de tout repos, surtout pour Vanessa Paradis, qui confiait après cette expérience que "Brisseau pourrait faire tout ce qu'il veut, je ne retournerai jamais avec lui. Il était détestable." (Première, Nov. 89). Trois ans plus tard et en réponse à ces déclarations, Jean-Claude Brisseau dira "Bien que le tournage ait été parfois difficile, elle est le personnage du film." (L'Etudiant, Nov. 92).