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GéDéon
92 abonnés
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3,0
Publiée le 22 mai 2024
Bénéficiant à l’époque de l’énorme popularité de Vanessa Paradis (alors âgée de seize ans), ce film de Jean-Claude Brisseau a rencontré un vif succès commercial. Pourtant, ce drame sulfureux ne s’adresse guère à un public de midinettes. En effet, le jeu de séduction entre une jeune lycéenne et son professeur (Bruno Cremer) engendre une relation passionnelle mais destructrice. L’impressionnante prestation de Vanessa Paradis (César du meilleur espoir féminin en 1990) mérite d’être soulignée tant elle irradie l’écran, oscillant entre ingénue et manipulatrice. Bref, un sujet clivant néanmoins traité avec pudeur.
Brisseau signe son meilleur film il est bouleversant poignant et culotté aujourd’hui ce film sortirai j’en suis sûre qu’il serait interdit au moins de 18 ans mais ce film parle d’amour l’âge peu importe le plus important c’est les sentiments et en plus pour son premier rôle Vanessa Paradis nous offre le talent qu’elle nous offrira dans plusieurs rôles mais celui-ci restera unique et culte un vrai chef-d’œuvre
Ce film révèle une fois de plus le talent incontestable de Vanessa Paradis. Dans ce rôle complexe et délicat d'une jeune étudiante, elle brille par son authenticité et sa vulnérabilité. L'histoire, centrée sur la relation controversée et troublante entre une élève et son professeur, est traitée avec une subtilité et une intensité qui m'ont profondément touchée. Les performances sont remarquables, notamment celle de Bruno Cremer, qui incarne avec brio le professeur tourmenté. Ce qui m'a particulièrement frappée dans "Noce Blanche", c'est la capacité du film à explorer des thèmes difficiles avec une honnêteté crue, sans jamais tomber dans le sensationnalisme. Les images contribuent à l'atmosphère à la fois sombre et poétique du film. Vanessa Paradis, dans ce rôle, montre un talent très prometteur, voir inné. "Noce Blanche" est un film marquant, un drame poignant qui reste gravé dans l'esprit longtemps après le générique de fin.
Si on se laissait aller à un raccourci caricatural, on dirait que "Noce blanche", c'est Lolita (celle de Nabokov) dans sa version Education nationale. Cependant le film de Jean-Claude Brisseau mérite mieux que d'être réduit à un fait divers sensuel ou scandaleux. En premier lieu parce le couple Bruno Cremer-Vanessa Paradis fonctionne bien. On découvre Mathilde, lycéenne maladive et diaphane, au moment où son prof de philosophie lui reproche son absentéisme. La ramenant chez elle, il découvre une jeune fille brillante et jolie. Commence alors une relation quasi filiale où le prof pousse l'adolescente solitaire à étudier, relation qui ne tarde à devenir équivoque puis à évoluer en un amour hors norme. On pourra s'étonner un peu de la docilité d'une jeune fille par ailleurs volontiers cynique, mais il est vrai que la psychologie attachée aux deux personnages, dans leur relation interdite, est plutôt convaincante; Brisseau et son interprète Cremer sont habiles à montrer le piège amoureux qui se referme sur le quinquagénaire, ainsi que la fébrilité et la culpabilité qui le rongent. En revanche, les conséquences sur la vie conjugale du prof, bien que justes, sont assez conventionnelles. Enfin, si la mise en scène de Brisseau frôle l'académisme, on sera sensible aux accents romantiques (au sens littéraire du terme) du récit. A cet égard, le dénouement spoiler: douloureux du film nous atteint d'autant plus que les deux acteurs ont su nous attacher à leur personnage, que Vanessa Paradis, en particulier, est aussi charmante que talentueuse.
Qu'on appelle ça une histoire de cœur ou une histoire de c..., le film pose intelligemment la question de la différence d'âge entre un prof de philo quinquagénaire et une adolescente de 17 ans... Vu que Vanessa Paradis incarne une personne mature malgré son jeune âge, faut-il forcément y voir un inconvénient ? Rappelons que la majorité sexuelle est fixée à 15 ans. La perversité ne viendrait-elle pas davantage du fait que Bruno Cremer trompe sa femme ? A part ça, on assiste à un film assez froid, assez plat, malgré quelques scènes de cours en classe qui nous font parfois sortir d'une certaine mélancolie ambiante. Notons que Vanessa Paradis joue moins bien que Charlotte Gainsbourg au même âge et à la même période, et d'ailleurs elle ne fera jamais vraiment ses preuves au cinéma, accumulant des films de seconde zone, ou de peu d'envergure.
Un très beau film dramatique, à découvrir ou re-découvrir, de toute urgence...
Cela est peut-être le rêve de pas mal de jeunes filles,de tomber amoureuse de son prof de philo...
Vanessa Paradis et Bruno Cremer jouent parfaitement, et la musique accompagne parfaitement ce drame.
Mais le metteur en scène aurait peut-être pu trouver un autre acteur que Monsieur Cremer, pour jouer ce rôle. Du même âge, certes, mais avec un physique et un charme différents...
Très beau mélodrame signé Brisseau qui juste avant avait fait son chef-d'oeuvre De bruit et de fureur. Là on change totalement de registre avec cette belle est impossible histoire d'amour entre un prof ( Crémer) homme sans histoire qui vit dans sa maison reculée de la ville avec sa sublime femme , et d'une jeune et intrigante demoiselle (Paradis) . Le jeu des deux personnages en restera pas indemne et surtout nous téléspectateurs. Beaucoup d'émotion, une fin prenante . Très jolie film
Merveilleux film. Bruno Crémer dans sa plus grande forme physique. Mathilde tombe amoureux de François, un beau Professeur de philo. Une belle histoire d'amour.
Un film dérangeant, aussi peu crédible qu'il est possible de l'être... Bruno Cremer est et reste un excellent acteur même si on se demande ce qu'il vient faire dans un pareil scenario. Vanessa Paradais, et bien fait du Vanessa Paradis, c'est à dire de l'insipide en tant qu'actrice. Je me demande toujours comment elle a pu avoir un tel succès au fil des années... Mais disons qu'elle a su faire les bons choix de compagnons de vie. Ca n'en fait pas d'elle une talentueuse actrice, loin s'est faut, et ca ne fait pas de ce film, un film remarquable. Un film mélo oubliable sans difficulté.
ce film.est tout simplement magnifique...emouvant...j ai du le voir 10 fois depuis mes lointains 15 ans...il me laisse toujours un goût de tristesse.j aurais imaginer une autre fin..une fin ou elle va l attendre ...enfin voila ce film.est splendide....
Noce Blanche est l'un des films les plus beau et triste que j'ai jamais vu. Le scénario est, à défaut d'être très original, efficace. Lequel film est porter par l'incroyable interprétation de Vanessa Paradis ( âgé de 16ans seulement à ce moment là), qui arrive très bien à jouer son personnage; le rendant touchant et attachant à des moments mais aussi méprisable à d'autres. La musique, douce et mélancolique, accompagne avec perfection l'ambiance du film. Les deux personnages principaux ont un arc narratif très intéressant. Le prof de philosophie, déjà, qui va progressivement être attirer par la jeune fille, au détriment de sa femme, jusqu'au point de devenir jaloux et protecteur. La jeune fille quand à elle, va suivre le même chemin narratif, en fesant exprès de rendre le prof jaloux et en harcelant la femme de ce dernier. Leur relation est donc aussi bien touchante que conflictuelle ( et assez dérangeante sur le plan morale étant donné leurs âge respectifs). La fin est l'une de fins de film les plus émouvantes et triste que j'ai pu visionner, elle m'a donner des frissons et les larmes au yeux ( pareil pour le plan finale).
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2,0
Publiée le 16 décembre 2020
En général j'ai du mal à regarder un film avec Vanessa Paradis mais d'un autre côté je n'ai vu que les choses qu'elle a faites au cours de la dernière décennie. Pour ses débuts à l'âge de 17 ans elle n'avait pas encore peaufiné sa technique et était à moitié crédible en tant qu'enfant folle. Le réalisateur Brisseau a choisi Bruno Cremer pour incarner l'enseignant plus âgé qui a une liaison avec elle mais il a pris soin de choisir Ludmila Mikael pour incarner la femme de Cremer. Il y a peut-être un côté acceptable qu'à 60 ans il embrasse une fillette de 17 ans c'est après tout. Si vous y travaillez vous pouvez tout juste trouver une approche sympathique de l'histoire et si tout le reste échoue il y a toujours Mikael qui aurait pu avoir besoin de plus de temps à l'écran. Dans l'ensemble Noce blanche est plus intéressant que divertissant...
L’un des succès surprise de l’année 1989 en France, Noce blanche lança la carrière cinématographique de Vanessa Paradis. Elle est tout simplement impressionnante dans ce rôle de lycéenne quelque peu marginale tombée amoureuse d’un imposant Bruno Cremer, son prof de philo dans le film. Cette œuvre à la thématique subversive est remarquable d’intelligence, de par la finesse d’écriture de ses dialogues comme par la description ses personnages. Superbement mis en scène, Noce blanche raconte à travers cette histoire d’amour interdite la rencontre de deux êtres très différents qui vont se reconnaître comme des alter ego, s’entraînant mutuellement dans une relation fatalement destructrice. Un film d’une grande élégance, qui n’a pas pris une ride.
Malgré son décès, Jean-Claude Brisseau est aujourd’hui connu essentiellement pour les problèmes judiciaires qu’il a connu aux débuts des années 2000. Il ne faut pourtant pas oublier qu’il est également un cinéaste adoubé par le milieu du cinéma tout au long de sa carrière et qu’il a rencontré un beau succès commercial (près de 2 millions de spectateurs) avec Noce blanche. Cela est peut-être dû au fait qu’il marquait les premiers pas de comédienne de Vanessa Paradis qui était déjà très célèbre en tant que chanteuse et qui faisait à l’époque la une des journaux people pour sa relation avec Florent Pagny. Il faut reconnaître effectivement le courage de l’actrice d’accepter de jouer plusieurs scènes dénudées (certes brèves) alors qu’elle n’était âgée que de 16 ans (on peut toutefois être un peu perplexe par le fait que cette nudité ne soit appliquée qu’à elle et jamais à son partenaire masculin beaucoup plus vieux, Bruno Cremer). Cette passion entre une adolescente possessive et manipulatrice et son professeur est traitée de manière assez juste (le choix, rare, du format 1.37 permet notamment d’accentuer l’intimité entre les personnages) mais peut parfois donner l’impression de trop coller à une certaine forme de cinéma français bourgeois. Outre le fait d’offrir au réalisateur un cadre qu’il connaît bien (Brisseau a été enseignant de Français et d’Histoire), le choix de faire du héros un professeur de philosophie rattache ainsi le film à ce type de cinéma élitiste et peu visuel. On peut donc apprécier le traitement des personnages tout en trouvant le film parfois un peu long (bien qu’il ne fasse qu’une heure et demi environ).
Un classique du cinéma français, du beau, du grand cinéma ! Un duo explosif, gênant, beau, inquiétant entre Bruno Kremer et Vanessa Paradis en Lolita perturbante. Un porte à faux terrible, amour sincère ou sordide manipulation ? Un formidable triangle amoureux entre entre Bruno Kremer, Vanessa Paradis et Ludmila Mikaël. Une bonne distribution, une écriture de très haute qualité, une réalisation, une mise en scène, un cadrage, tout un style signé Jean-Claude Brisseau. Magnifique thème musical, discret mais présent, de Jean Musy. Le tout premier rôle de Vanessa Paradis, elle n'a pas commencé par un rôle simple, mais c'est magnifiquement interprété, Le charisme de Bruno Kremer, avec sa tête d'aigle et ses silences. Un scénario en béton. Un final terrible. Des scènes d'anthologies. Un incontournable du cinéma français.