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chrischambers86
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3,0
Publiée le 27 avril 2013
Une "baraka" qui n'eut pas un gros retentissement à sa sortie en 1982 et qui mèritait un meilleur sort! Car c'est un bien joli film taillè sur mesure pour Roger Hanin en restaurateur Pied-noir! En marginal, Gèrard Darmon se rèvèle ègalement un formidable acteur avec une prèsence ètonnante! Le style de film qui peut aujourd'hui se regarder pour le seul plaisir d'y retrouver un vrai humanisme en trouvant ainsi toute sa force dans un final inattendu et pessimiste! C'est aussi l'esquisse d'un personnage rèvoltè et "suicidaire" (Kamal Ben Youssef). Cette rèserve n'est pas pour autant une critique! On notera la prèsence d'une charmante comèdienne, Magali Renoir, qui connut son heure de gloire dans "Les sous-douès" en jouant Miss Vuitton! il est dommage que le rèalisateur Jean Valère se dèsintèressa du grand ècran car ce dernier sait aussi rèussir quelques scènes intimistes où le quotidien de ses personnages est rendu avec vèritè; il faut dire qu'il y est aidè par la remarquable prestation de ses comèdiens (Gèrard Darmon et Marthe Villalonga en particulier). Belle musique de Jack Arel...
"La Baraka" (1982) rediff sur TF1 le 30.09.2015 Ce film n'a pourtant pas eu la baraka, lui ! Et il n'a guère porté chance à ceux qui y ont participé. C'est l'avant-dernier du réalisateur Jean Valère né en 1925 qui est tombé dans l'oubli, et le dernier de Magali Renoir au superbe corps dont elle ne nous cache rien : on n'en n'entendra jamais plus parler. Qu'est-elle devenue ? Le casting est réduit à sa plus simple expression et l'intrigue est l'étude de moeurs de deux hommes faits pour se haïr et qui se transforme en solide amitié. Roger Hanin fait du Roger Hanin en pied noir (encore !) n'arrêtant pas de hurler (re-encore) : ça finit par en devenir agaçant, Gérard Darmon est parfait dans son rôle de beau ténébreux. Quant à Marthe Vilalonga dans le rôle de mère de Hanin, elle est dans un rôle fait pour elle ! Dans la réalité, l'acteur est pourtant de sept ans son aîné ! On ne saute pas de joie et de satisfaction après avoir vu ce film évidemment tourné à Marseille et ses éternels cliché liés à la bouillabaisse, l'anisade et Pagnol, mais ça se laisse voir. willycopresto
Ce rôle de restaurateur pied-noir, tout exprès écrit pour lui, va évidmment comme un gant à Roger Hanin. Aimé Prado est un personnage ambivalent, avec d'un côté une exubérance et une truculence toute méditéranéennes, des souffrances intimes qui le rendent attachant, mais de l'autre un caractère possessif, une arrogance de parvenu et un racisme revanchard qui font aussi de lui un type détestable. Jean Valère le met en scène dans une intrigue faiblarde -de telle façon que le film tourne un peu trop au numéro d'acteur- consacrée à la relation entre Prado et Julien, jeune homme mystérieux qui vient de lui sauver la vie. Le réalisateur se borne à explorer le rapport entre les deux hommes, entre l'expansif et l'introverti. La gratitude envahissante de Prado et son paternalisme rencontre cependant l'impassibilité de Julien. Le récital de Roger Hanin est "spectaculaire" mais ne masque pas l'insuffisance du scénario, n'occulte pas non plus la trop grande simplicité des portraits, plutôt artificiels, inaboutis en tout cas. Entre humour et gravité, le cinéaste se consacre trop exclusivement à une relation qui, par manque de sensibilité et d'inspiration, ne constitue pas un sujet vraiment fort ou poignant.
Tout à fait d'accord avec Céline 1112, Roger Hanin atteint le sommet de ses compétences en matière de bouffonnerie ! particulièrement grotesque (manque peut être un peu de subtilité !) dans son personnage de pied noir (ces derniers sont ici offencés) Les thèmes du film sur la reconnaissance, et le racisme anti-algérien, sont cependant captivants, heureusement que Marthe Villalonga sauve la face ! A noter aussi la pantalonade sur les marseillais, et le pseudo hommage à Raimu !!! (qui préfigure la tentative d'imposture de la trilogie) Oh Marcel (PAGNOL) tu dois te retourner dans ta tombe !!!!!