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Président Bird
4 abonnés
148 critiques
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4,0
Publiée le 15 octobre 2024
Un film qui m’a laissé dans un état un peu incertain, entre admiration et léger malaise. Tout d’abord il faut préciser que c’est un film excellemment produit. La mise en scène et le rythme sont parfaitement maîtrisés par Paul Thomas Anderson. C’est un film qui prend son temps pour toucher juste. Le cast est de très haut vol bien sûr et délivre de grandes performances.
J’en viens là au personnage principal, le gambler Sydney, joué dans son style minéral/mitraillette habituel par Philip Baker Hall. Initialement, le personnage intéresse fortement par ses motivations mystérieuses et son autorité calme exercée à travers un langage direct et maîtrisé. spoiler: Les développements contradictoires ultérieurs du personnage, amenant un sentimentalisme incongru quand il est révélé que Sydney aide John (John C. Reilly) pour se racheter d’avoir tué son père, puis déployant une froide impitoyabilité quand il exécute Jimmy (Samuel Jackson), laissent au final un sentiment désagréable.
Premier film de Paul Thomas Anderson, Hard Eight pose les bases de son cinéma en termes de réalisation et de narration. Malmené par ses producteurs, le film souffre malheureusement d'un manque de cohérence et de consistance tant il aura été coupé. Il reste tout de même une œuvre très intéressante, notamment dans la caractérisation de ses personnages et la direction des acteurs et actrices absolument formidables. La mise en scène de PTA est également formidable, mettant en valeur les personnages plutôt que le décors clinquant de Vegas.
Hard Eight est le premier long métrage de Paul Thomas Anderson, réalisateur que j'aime vraiment beaucoup, même si tout ses films ne sont pas excellent. Celui-ci est sobre mais tout à fait réussi. Rien à redire dessus. On y retrouve sa mise en scène en un peu plus classique, son scénario idéal, des acteurs au top, tous de futurs habitués de PTA. En excellent directeur d'acteur, PTA tire le meilleur de tous, à commencer par Philip Baker Hall dont la trajectoire de personnage est particulièrement intéressante. Le film nous tient jusqu'à la révélation qui envoi par la même occasion une belle morale. Et la fin toujours ouverte propre au film de PTA conclue un film certes discret mais sans gros défaut !
Pour sa première réal, PTA impose son style avec un polar existentiel séduisant mais inégal, qui mise plus sur son ambiance très film noir et son casting impeccable, que sur son scénario nettement moins convaincant.
Paul Thomas Anderson avais déjà des tripes et des envies à faire valoir, Hard Eight, son premier film est une pure démonstration de celles-ci. Alors bien sur, tout n'est pas aussi rectiligne qu'à la découpe de ses Œuvres récentes, mais je crois qu'en fin de compte, c'est ce que j'ai le plus aimé de ce film.
Sans trop en dire, Anderson raconte le quotidien de cette rencontre, s'arrête, prend le temps et claque une maestria de plan tous plus beau les uns que les autres. Déjà, une Masterclass. Son scénario sans être très retors est intimement juste et magnifie la dévotion du cadre, des parcours, des liens étroit entretenues par des personnages qui se croisent et s'unissent à la perfection.
Parlons-en de ces personnages, de ces interprètes notamment. John C. Reilly, Phillip Baker Hall et Phillip Seymour Hoffman ( faisant pour sa part une petite apparition très remarqué et bruyante ) sont des habitués de la caméra d'un réalisateur qu'ils connaissent bien, découvrir Hard Eight permet d'encore mieux le comprendre. Ses trois là sont encore une fois excellents, Phillip Baker Hall capte quand à lui tout de suite cette attention tant l'on s'interroge de ces motivations, de son attrait pour les autres ... Il est incroyable, vraiment je continue d'insister sur sa prestation en tout point mémorable ! Gwyneth Paltrow et Samuel L. Jackson viennent eux aussi s'illustrer dans un film des 90'S dont il et elle ont vraiment tout compris. La scène autour de ce café entre Clémentine et Sydney est d'ailleurs pour moi subjuguant tant la caméra choppe toute l'émotion diffuse de cette conversation bouleversante.
Hard Eight est un film d'acteurs, de beautés visuelles, les envolées de Paul Thomas Anderson servent cet objectif, si réfère constamment et récite un délice brut et sauvage, un long métrage à plus d'un titre très troublant.
Premier film de Paul Thomas Anderson, Hard Eight est un sympathique petit thrilleur qui déroule une histoire assez simple, mais pas dénuée d'intérêt, et où le très bon quatuor d'acteur apporte tout son charme. C'est simple, maîtrisé et efficace. Sans révolutionner le genre, PTA assure un premier film convaincant.
Un film qui laisse présager du talent de son réalisateur, avec une excellente entrée en matière mais un déroulement quelque peu agaçant qui finit par lasser. Reste néanmoins un petit film de bonne facture, très bien réalisé, avec un excellent John C. Reilly!
Curieux film : un vieux gentleman prend sous son aile un loser benêt. Il le forme au jeu à Vegas et le met même à la colle avec une barmaid facile locale. On ne saura pourquoi qu'à la fin suite au pétrin dans lequel son protégé s'est mis. Remarquablement filmé, monté et joué, on se laisse prendre par l'ambiance et ce flegmatique et mystérieux bienfaiteur. Original et prenant jusqu'au bout.
Un joueur professionnel vieillissant prend sous son aile un homme paumé et sans le sous. On suivra leurs errances dans les casino de Reno et Las Vegas. Passé inaperçu à sa sortie, et encore méconnu aujourd'hui, "Hard Eight" est le premier long-métrage de Paul Thomas Anderson. On y repère plusieurs tics qui feront le succès du réalisateur : des plans-séquences et plus généralement une mise en scène lente mais hypnotisante, un rythme maîtrisé, et des acteurs de talent qui deviendront des habitués de sa filmographie. Ici, Philip Baker Hall impérial en mentor paternaliste au passé mystérieux, John C. Reilly convenant bien au rôle de nigaud pas très débrouillard, Gwyneth Paltrow (alors peu connue) dans un rôle bien moins glamour qu'à sa future habitude, ou encore Samuel L. Jackson en petite frappe inquiétante. Si les ellipses et le côté froid du protagoniste en dérouteront certains, "Hard Eight" reste un film noir à la forme très soignée, et aux personnages intéressants.
Un réel plaisir de revoir ce chef-d’œuvre de Paul Thomas Anderson sur grand écran, après avoir vu Phantom Thread le dernier film du cinéaste américain. Les personnages tentent de créer des liens pour mieux vivre avec leur passé. Le père, Sydney, apparait comme une figure tutélaire extrêmement importante, rongé par ses actions passées et qui essaie de préserver son "protégé". Le film prend alors une autre ampleur, beaucoup plus intéressante...
film inédit de PT Anderson et aussi son premier film, hard eight est excellent est franchement au niveau de ce que PMT a fait de mieux, c'est à dire selon moi "Boogie night" et "There will be blood". On reste scotché de voir le niveau de ce film, de surcroit le premier du metteur en scène. Un inédit indispensable (c'est très loin d'être toujours le cas !). Ne commettez pas l'erreur de laisser passer ce film ! c'est d'ores et déjà un classique. Les acteurs sont presque tous à leur meilleur niveau, à l'exception peut-être de G Paltrow, actrice à mon sens toujours un peu limitée dans son jeu. Ce film est formidable !
Sans doute le film le moins réussi de P.T Anderson, et pourtant, ça reste un bon film. C'est dire le niveau du bonhomme ! Polar simple, avec une intrigue pas très épaisse, ce qui fait qu'on peut trouver que les 100 minutes de film sont un peu remplies avec pas grand chose. En gros, on peut presque découper le film en trois actes bien distincts avec la rencontre, le motel et ce qui se passe après le motel. Entre-temps, les scènes s'éternisent un peu, notamment dans le motel, pivot du film mais également grosse faiblesse d'écriture. Heureusement, Anderson est un super directeur d'acteurs, donnant à P. Baker Hall un vrai grand rôle à sa mesure. En face, c'est très bons aussi, avec un J.C Reilly extraordinaire. Un pur polar donc, avec quelques plans séquences de folie, une intrigue qui réserve un petit twist pas désagréable et quelques jolis numéros d'acteur. Sympathique et intéressant. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com