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    En quatrième vitesse
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    Estonius
    Estonius

    3 275 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 mai 2014
    Ça commence très bien et puis plus ça avance plus ça pédale dans la semoule. Non seulement le scénario est tellement déroutant qu'il en devient incompréhensible, et inintéressant, mais l'acteur principal ne provoque aucune empathie, certains personnages secondaires sont débiles (à tel point qu'on se demande parfois si on n'est pas en pleine parodie) et le final est grotesque. Oui, mais diront les formalistes, la beauté du style, les cadrages et blablabla…. Certes, on ne va pas dire le contraire la réalisation est innovante, mais depuis quand la forme serait-elle une fin en soi ? Depuis quand la beauté formelle serait capable de masquer l'indigence du propos ? De ce pétard mouillé on ne retiendra que l'introduction, une scène de filature amusante (à défaut d'être angoissante) et la beauté sulfureuse de Maxine Cooper dans le rôle de Velda
    florentbalme
    florentbalme

    63 abonnés 516 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 mars 2011
    Un film qui a les défauts de ses qualités. Aldrich voulait rendre l'intrigue labyrinthique pour dérouter le spectateur, et il n'y arrive que trop bien : ce méli-mélo policier sans queue ni tête est tellement incompréhensible qu'il en devient vite lassant et inintéressant. Il en est de même de Mike Hammer, qui diffère du héros classique des films noirs ; le réalisateur américain en a fait un détective privé pathétique, antipathique, et même sadique sur les bords. Et au lieu de femmes fatales, les personnages féminins de l'intrigue tiennent plutôt de faire-valoir plats et inutiles. Impossible alors de s'identifier ou de s'attacher à quelque chose de concret, ce qui fait qu'on attend impatiemment la fin qui réserve pourtant la seule véritable bonne idée du script avec cette mystérieuse boîte. Entretemps, de nombreux "rebondissements" auront rendu le tout encore plus bordélique, d'autant plus qu'Aldrich ne s'embarrasse pas une seconde d'explications visant à éclaircir le spectateur ; de ce fait, les multiples protagonistes sont tous plus inutiles les uns que les autres, comme Christina Bailey, dont la présence demeure singulièrement inconnue. A oublier.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    133 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mai 2014
    Un film resté célèbre pour la façon radicale qu'il a de faire exploser, mine de rien, tous les codes du film noir. Tout y commence comme dans un vrai polar avant de s'achever dans la forme la plus libre et subjective d'un cinéma quasi impressionniste.... Kiss Me Deadly est d'ailleurs à juste titre décrit comme un long cauchemar ponctué de fulgurances, dans lequel Mike Hammer prend en stop une jeune femme qui, avant de mourir, lui confie le début d'un secret... Au terme de nombreuses péripéties, Mike Hammer retrouve une clé avalée par l'auto-stoppeuse, clé qui s'avère ouvrir un coffre dont l'ouverture provoque une explosion. Ainsi l'on revisite le mythe de la boîte de Pandore que David Lynch exploitera dans Mulholland Drive sous la forme d'une boîte bleue. Kiss me deadly est une référence centrale de son cinéma à n'en point douter à la façon qu'Aldrich a de faire évoluer sa narration comme le solo d'un musicien de jazz tutoyant les étoiles.
    rogerwaters
    rogerwaters

    140 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 décembre 2015
    Chef d’œuvre incontestable de Robert Aldrich, En quatrième vitesse n’a pourtant eu qu’un écho limité à sa sortie, sauf en France où la critique a mis en évidence les qualités plastiques du film. En écho au style d’Orson Welles, Aldrich sublime chaque plan grâce à une photographie en noir et blanc absolument magnifique de précision. On peut regretter que la mise en route du long-métrage soit un peu lente, avec une intrigue qui traîne un peu des pieds durant la première demi-heure. Mais peu à peu, le script se fait plus mystérieux et intrigant, nous entraînant dans une histoire qui flirte de plus en plus avec le fantastique jusqu’à la révélation ultime qui glace littéralement les sangs. Toujours aussi efficace, le cinéaste signe quelques scènes vraiment marquantes, parfois encore très violentes de nos jours. Quant à son finale apocalyptique et terriblement pessimiste, cela restera comme l’une des meilleures idées de scénario de tous les temps (ce n’était pas présent dans le roman d’origine, beaucoup plus classique). Les acteurs, bien que de série B, parviennent à interpréter avec suffisamment de talent leur partition. Un bijou à ne rater sous aucun prétexte.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    582 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 novembre 2012
    Avec un générique qui défile à l’envers et connaissant Aldrich, il fallait s’attendre à de l’original mais à ce point c’est à peine croyable. Ce film entre dans la catégorie des inclassables, des marginaux, des fous dingues mais quel cinéma! Quelle mise en scène! Le héros n’en est pas un, il ne faut pas croiser ce genre de type même si la mort de son copain réveillera en lui l’amitié. Les policiers sont des incapables et des méprisants, les gangsters sont tous paranoïaques et les femmes carrément folles. Rien ne tient la route, on évolue dans un monde parallèle mais on pardonnera tout au réalisateur quand on comprendra où il voulait en venir. La forme est superbe et glaçante d’autant que nous ne comprenons rien durant plus d’une heure, nous sommes assommés par des séquences taillées au couteau dans des décors insolites et même baroques. Tout nous est caché jusqu’à un simple concierge dont le visage tarde à apparaître, c’est un festival de jambes et de chaussures. La bande son est très travaillée avec des sonorités bizarres, le comportement de chaque protagoniste l’est tout autant, ils sont tous des stricts habitants de l’écran, aucun rapport avec la réalité ne semble pouvoir se faire. Une phrase magique court sans cesse ‘’Souvenez vous de moi’’à nous de deviner son sens caché: tout le scénario du film se trouve dans la phrase d'un poème. Aldrich est surprenant ,il est capable du meilleur comme Fureur apache et du pire comme Frisco kid ; en tous cas il restera un vrai cinéaste, son style existe, il est reconnaissable.
    ______________
    bobmorane63
    bobmorane63

    184 abonnés 1 953 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juin 2014
    Je connaissais Robert Aldrich le cinéaste comme celui qui a inspiré le Western spaghetti avec "Vera Cruz", "Bronco Apache" et "El Perdido" puis le metteur en scène qui réalisa "Les douze salopards", pilier du genre film de guerre, avec "En quatrième vitesse", le nom du héros doit surement dire quelque chose pour ceux qui regardaient les séries télévisées dans les années 90, il s'appelle Mick Hammer !! Le héros, détective privé, prend une auto-stoppeuse dans sa décapotable, celle-ci s'est échappé d'un asile de fous par la police et révèle des informations personnelles sur un complot contre elle avant de mourir dans un accident, Hammer sort indemne mais il mène l'enquète qui lui amènera sur plusieurs pistes et ou il aura des tueurs à sa poursuite. J'avoue m'ètre un peu perdu dans l'intrigue (la fin est une surprise) mais je me suis régalé. Ca commence par un style Alfred Hitchcock et après il y a tout les ingrédients du film noir, des pistes, des assassins qu'on ne voit que par reflets (bien souvent filmé sur les pas de talons de chaussures) et puis un héros décomplexé qui boit beaucoup mais très futé. Il y a de jolies femmes et voitures dans ce film (rire). Robert Aldrich confirmait ses grands talents de metteur en scène dans plusieurs genres. Ralph Meeker est excellent en Mick Hammer. Un long métrage à ne pas manquer.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 25 mars 2009
    très beau début, belle image noir et blanc, beau suspens...mais un acteur principal qui a abusé du dopage, un scénario totalement incompréhensible et une fin type "grand guignol": un secret, dans la boite de Pandore....il y a la bombe atomique....Chuuuut...
    Bardon de Kater
    Bardon de Kater

    14 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 mai 2014
    Si Aldrich eut été cuisinier, nous aurions eu un plat magistralement présenté avant de s'apercevoir en le goûtant qu'il était insipide et indigeste.
    benoitparis
    benoitparis

    108 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2012
    Aldrich garde la poésie visuelle urbaine et modernise le genre noir en y ajoutant son sens du suspense et une touche très explicite de cruauté. Le film fourmille de plans étonnants. Mais le mieux est d’avoir réussi à donner une dimension mythologique aux angoisses de son temps, à celle prégnante dans les années 50 de la menace nucléaire. Bref toutes les qualités d’un film noir traditionnel avec quelque chose en plus qui le fait sortir de l’ordinaire. Un des meilleurs films de son réalisateur, pourtant tourné avec le minimum de moyen.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    67 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2014
    Un film élégant et assez bluffant sur le plan de la mise en scène mais qui pêche par une écriture confuse et un scénario bancal. Aldrich réalise ici un film d'une grande audace qui multiplie les plans vertigineux, les coupes malines et un montage énergique. Le cinéaste fournit des plans sublimes et utilise l'espace comme personne, en jouant notamment avec les escaliers. Le hors-champ est omniprésent et superbement utilisé pour maintenir une tension et un suspense assez délicieux. Malheureusement, l'histoire n'est pas au rendez-vous. Les personnages secondaires sont assez insignifiants, l'intrigue n'avance pas et reste assez floue et le tout reste donc assez confus et vain. Dommage.
     Kurosawa
    Kurosawa

    576 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mai 2014
    Après une première demi-heure proche de la banalité, le suspense très énigmatique de Robert Aldrich démarre véritablement. Avec ces plongées étouffantes sur les personnages, la révélation progressive du méchant et la réflexion sur le caractère ambigu du personnage principal, anti-héros sadique et immortel, "Kiss me deadly" se démarque ainsi de la plupart des films noirs de l'époque. Il est cependant dommage que le film hésite sans cesse entre une focalisation pleine sur l'enquête et un portrait détaillé de Mike Hammer (joué par un excellent Ralph Meeker). Aussi, le final, aussi surprenant et impressionnant qu'il puisse être laisse quelque peu perplexe. Aldrich s'enflamme (jeu de mots facile) avec une dimension quasi mythologique apportée au récit, pas très convaincante car en totale rupture avec ce qui précède et fait ressortir la prétention mal placée du cinéaste. Un film dont l'ambition montre ses limites mais qui reste intéressant grâce à ses idées de mise en scène novatrices et souvent bien exécutées.
    Loïck G.
    Loïck G.

    333 abonnés 1 666 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 novembre 2013
    En mettant en scène Mike Hammer, Aldrich annonce un film noir mais dévie insidieusement de sa trajectoire pour donner un tout autre aperçu du film de genre, quasiment en phase cette fois avec les réalités du terrain. Et pourtant le décor (Los Angeles) n’est qu’abstraction dans laquelle le cinéaste signe une réalisation tout en finesse, dans un noir et blanc magnifié. Depuis, plus d’un cinéaste s’est référé au style d’Aldrich, qui n’hésite pas à convoquer au final Cerbère, la femme de lot et Pandore pour conclure son pacte avec le film noir. Un classique qui ne se démode pas, bien au contraire

    Avis bonus Une vision analytique du film très lumineuse de Philippe une histoire intéressante autour du personnage de Mike Hammer , plusieurs fois joués au cinéma.
    Pour en savoir plus
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    28 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 décembre 2007
    Mike Hammer est un mister cool qui évolue dans les fifties, un mec, un vrai, tranquillement viril, il sait s'y prendre avec les belles mécaniques, les femmes, les concierges, les vieux, les hommes. Il sait cogner aussi. Mais une nuit, sur une route perdue, une femme troublée surgit devant son bolide et là, sa vie prend une tournure bizarre, un peu comme dans les films de David Lynch : la mort et la peur qui rôdent, des blondes très amicales, d'autres tordues, louches, des brunes, des noms qui valsent, des flics en duo, des hommes de main en costard, bien chaussés, de la musique jazzy qui s'échappe des radios, un garagiste, une chanteuse noire, une cabane sur la plage qui prend feu, on trouve une clé, mais aussi une mystérieuse boîte qu'il ne faut pas ouvrir. On comprend trop bien l'effet que ce film a pu produire dans les années 50 ; il n'a pas pris une ride : résolument moderne, noir profond, drôle et kool, des dialogues cousus main. Petit bijou. A voir absolument. Un classique.
    ASSRANCETOURIX
    ASSRANCETOURIX

    21 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mars 2014
    Le summum ! Peut-être le meilleur film de tous les temps ! Le film qui a fait faire un pas de géant au cinéma, en ravalant l’image du héros qui est ici aussi pervers que ses adversaires. Une véritable leçon de narration et de mise en scène, jamais égalée. Aldrich arrive à susciter l’émotion la plus vive avec quasiment rien, le son les regards le montage, l’éclairage. Une Ultra violence, très peu visible réellement, mais qui transmet la peur, juste à travers l’effroi dans les regards des personnages ainsi que le sadisme, et les jeux de lumière. la bande-son, calquée sur le montage est génialement exploitée. Même les voitures, prodigieusement utilisées, semblent jouer avec talent. Il y a aussi le « McGuffin » le plus mystérieux de l’histoire du cinéma : La boite retrouvée chaude, malgré un abandon de plusieurs mois et qui fait encore référence dans des films actuels.
    Du cinéma noir de chez noir, ou le héros pourri, cours après le grand « What is it ? » en semant la destruction, ou le chef des méchants cite la mythologie dans chacune de ses phrases. Un chef d’œuvre !
    Peut-être le plus grand de tous ! Un des rare films au niveau de "La Nuit du Chasseur", qui me semble encore supérieur dans sa narration haletante et mystérieuse.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 132 abonnés 5 090 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2016
    Une errance dans la ville où tout n’est que noirceur et ombres. Un puzzle énigmatique à élucider. N’est pas sans rappeler « Quelque part dans la nuit » pour sa quête de la vérité et les nombreuses embûches qu’il rencontre pour essayer de résoudre le mystère d’un inconnu qui recherche « de l’or? des bijoux? des stupéfiants? » au péril de sa vie. Un film sombre, captivant et presque indéchiffrable….
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