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    En quatrième vitesse
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    this is my movies
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    701 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juin 2014
    Après avoir convaincu Hollywood en signant 2 excellents westerns et bâti une relation de confiance avec le très influent B. Lancaster, R. Aldrich s'éloigna quelque peu des studios et signa donc un bijou de film noir. Adaptant un pulp, il fait ce film sans star mais avec une énergie et une rage de filmer qui se ressent dans chaque plan. Le film va vite, les répliques fusent et claquent comme des balles, les morts s'accumulent et même si la violence graphique est plutôt absente, ça reste hyper violent. Le noir et blanc est somptueux, les acteurs sont excellents et l'intrigue tortueuse nous entraîne dans un monde corrompu, sombre et violent dont on ressort difficilement indemne. Le final, absolument mythique, inspirera notamment Spielberg pour celui de son Indiana Jones (le 1er volet bien évidemment) tandis que R. Aldrich s'imposa comme l'un des nouveaux talent à suivre. La suite allait le confirmer, à plusieurs reprises bien sûr. Un classique indispensable, toujours aussi remarquable de nos jours, furieux, violent et très, très noir. D'autes critiques sur
    Alasky
    Alasky

    349 abonnés 3 400 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 septembre 2014
    Pas la bombe à laquelle je m'attendais, mais c'est un film noir qui réunit tous les éléments pour passer un bon moment, avec du suspense et une musique glaçante.
    halou
    halou

    118 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2015
    Un des meilleurs Aldrich car tous les ingrédients sont réunis pour en faire une histoire originale avec une réalisation bien soignée. Le rôle du détective déterminé aux pratiques parfois directes est extrêmement bien interprété et attachant, l'histoire pour l'époque est audacieuse en s'attaquant à un sujet frais et nouveau, le rythme est maîtrisé et le spectateur s'accroche à cette quête de la vérité d'autant plus que la technique est parfaitement assurée.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 209 abonnés 7 512 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juin 2010
    Robert Aldrich (Les Douze salopards - 1967) adapte ici le best-seller homonyme de Mickey Spillane et en restitue un polar révolutionnaire grâce à une mise en scène bien spécifique. Véritable claque cinématographique, le cinéaste se réapproprie le roman et profite du contexte politico/social de l’époque (la Guerre Froide et la bombe atomique d’Hiroshima sont des références très présentes), certains pourront aussi y voir d’autres allusions, principalement le mythe de la "Boîte de Pandore".
    En quatrième vitesse (1955) nous plonge au cœur de l’intrigue dès le début du film, aucun répit ne nous est accordé, d’emblé on est confronté au problème, le suspens se faisant de plus en plus présent, au fil de l’intrigue. La mise en scène excelle, les acteurs sont au diapason, une histoire déroutante qui marque les esprits.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 067 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2010
    J'aurai pu mettre plus sans le passage à vide vers la moitié du film, sinon c'est du bon, du suspens, une mise en scène réussie, un montage un peu étrange mais pas déplaisant, un héros macho, un film noir, et puis la fin est vraiment géniale (tout comme le début).
    On sent un savoir faire, une envie de faire quelque chose bien malgré les habituels clichés du genre. Et puis l'atmosphère du film porte le spectateur qui lui aussi a envie d'en apprendre plus sur ce mystère qui traîne tout le film durant.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 361 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2016
    En quatrième vitesse est un thriller psychologique ou la paranoïa est le fil conducteur de l’histoire. Réalisé en 1955, ce Kiss Me Deadly met en scène un détective privé qui enquête sur la mort d’une femme qu’il a connu très brièvement au début du film avant qu’elle ne se fasse tuer. Robert Aldrich donne à son personnage l’aspect d’un anti-héro imbu de sa personne, complaisant et qui se joue des femmes. D’ailleurs, la défunte Christina le jugera d’office dans une première séquence magistrale. Le réalisateur joue également avec sa caméra en imposant des plans toujours inattendus. La nuit est toujours présente et le noir et blanc est superbe. En quatrième vitesse est un film très sombre. Sur fond de Guerre Froide, la violence fait rage à tout moment. Le mensonge, la rapidité de certains plans et les cris sont pourtant prédominant car Aldrich ne fait que suggérer et laisse ainsi le spectateur imaginer et croire à ce climat apocalyptique. En quatrième vitesse est un film extrêmement maîtrisé et prouve que l’âme humaine est facilement sadique et condescendante.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Parkko
    Parkko

    159 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2010
    Globalement j'ai bien aimé, mais pour un film policier, à mon avis en quatrième vitesse peine sur certains aspects, surtout au niveau de "l'enquête". Pendant la grande majorité du film, le personnage principal patine un peu et n'avance pas, du coup le spectateur ne voit pas réellement la progression de ses recherches, et a bien du mal à voir où tout cela va mener.
    Malgré tout on reste assez intéressé à l'histoire, à la fin surprenante, et qui conserve ses parts d'ombre. Qui plus est le personnage central est assez intéressant, et l'acteur Ralph Meeker est plutôt charismatique.
    Plume231
    Plume231

    3 887 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 décembre 2011
    Une ouverture avec une jeune femme qui court paniquée uniquement vêtue d'un imperméable, c'est pas très conventionnel, un générique à l'envers, c'est encore moins conventionnel, un détective avec quelques traits humains mais volontiers sadique qui avec l'aide de sa "secrétaire" fait chanter des maris qui trompent leur épouse et qui tombe les femmes sans lever le petit doigt, c'est pas très conventionnel non plus car on est loin de l'archétype du cynique sympatoche façon Bogart, une galerie de personnages totalement zarbis à faire passer ceux de David Lynch pour des Schtroumpfs, pas conventionnelle, et un final glaçant de total SF complètement apocalyptique, ben alors là ce n'est pas du tout du tout conventionnel. Quelques petits coups de mou au cours du film ne cachent pas du tout que Robert Aldrich a certainement réalisé une des oeuvres les moins conventionnelles du cinéma américain et de plus visionnaire, considérablement en avance sur son temps.
    Benjamin A
    Benjamin A

    711 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Sur les routes de Los Angeles, la nuit : Une jeune femme semble totalement terrifiée et cherche à arrêter une voiture pour être prise en stop. Ce sera celle d'un détective... Le voilà tombé dans une affaire bien particulière...

    Dès cette introduction, Robert Aldrich donne le ton et signe un film palpitant de bout en bout où la forme fait corps avec le fond. Tout le long Kiss Me Deadly est porté par une atmosphère ambiguë, sombre, désabusée et mystérieuse où le doute plane sur les enjeux mais surtout les personnages et ce, dès l'ouverture du film où l'on se demande qui est cette femme terrifiée et pourquoi elle l'est, une question que le détective Hammer va se poser tout le long d'un récit allant de rebondissements en rebondissement.

    C'est d'ailleurs un personnage dont on ne sait pas grand-chose mais qui se révèle passionnant à suivre et ce, malgré qu'il soit violent et capable d'utiliser les mêmes méthodes que les gangsters qu'il combat. La galerie d'individus tournants autour de lui est tout aussi ambiguë et souvent pas claire, allant de divers gangsters aux flics en passant par des femmes fatales, où manipulation, meurtre et jeux de dupes sont les maîtres mots. Quant à l'intrigue, c'est une descente aux enfers s'ouvrant sur un ton jazzy avec Nat King Cole et finissant dans les flammes de l'enfer pour un final glacial et génial. L'intrigue renvoie aussi au contexte géopolitique de l'époque où guerre froide, peur nucléaire et MacCarthysme faisaient rage.

    Ici pas de romantisme mais de la violence, de la noirceur et de la paranoïa où Aldrich joue avec les codes du genre pour mieux se les approprier. Usant régulièrement du hors-champ, il met en place une tension qu'il maintient tout le long de l'oeuve, à l'image des touches de mystère et de suspense. La photographie en noir et blanc, élégante à souhait, se lie à merveille avec la caméra fluide d'Aldrich, ce offrant de remarquables plans et utilisant l'espace qu'il a à sa disposition avec grand brio.

    Un diamant brut brillamment exploité par Aldrich, s'ouvrant de manière aussi géniale qu'il se finit pour un film d'une grande noirceur, excellemment mis en scène et interprété et duquel on est happé de bout en bout.
    cylon86
    cylon86

    2 513 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2016
    En 1955, Robert Aldrich donnait un sérieux coup de pied dans l'univers codé du film noir avec "En quatrième vitesse" et ce dès sa scène d'ouverture et son générique de début frénétique et à l'envers (ayant inspiré Lynch pour celui de "Lost Highway" en plus du motif de la maison sur la plage). Adapté de Mickey Spillane, le film utilise tous les codes du film noir et les étire jusqu'à ce que toute l'intrigue devienne un fouillis sans nom avec ses morts nombreuses, ses trahisons, ses femmes troubles, son détective cynique à la gifle facile, ses truands avec leurs gueules et sa mystérieuse boîte de Pandore. Avec ses personnages multiples et son intrigue floue, le film fait penser au "Grand Sommeil". Mais dans sa forme, c'est une véritable explosion visuelle. Aldrich explose tous les codes du genre, multiplie les plans audacieux, crée une folie visuelle de chaque instant, soigne ses cadre, use de contre-plongées ou de gros plans. Dans son univers brutal cynique et misogyne, le privé Mike Hammer distribue des mandales pour résoudre l'énigme du meurtre d'une femme qui lui a soufflé deux mots entêtants avant de se faire tuer, il utilise sa "secrétaire" pour charmer des hommes mariés afin de les prendre en photo, il séduit sans vergogne des femmes liées aux truands et il s'échappe de justesse d'un immense incendie quasi-apocalyptique. C'est une œuvre brûlante et audacieuse, à l'intrigue dense, aux personnages tous un peu barrés (le macho Mike Hammer, la sensuelle Velda) et qui ne fait pas date pour rien dans l'histoire du cinéma. Son audace formelle, épousant parfaitement la folie furieuse d'un scénario dénonçant les dangers du nucléaire et les bassesses humaines, en fait un grand film dont on ne sortira pas indemne et dont il faudra le revoir à plusieurs reprises pour en saisir tous les détails.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    142 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2011
    Aldrich signe un film noir assez particulier tant certains éléments du film restent très classiques mais cependant il y a une part de surnaturel, ce petit quelque chose qui fait que Kiss Me Deadly n’est pas un film noir comme les autres. Le film va bien au-delà des bases récurrentes du genre par cette touche quasi biblique. Le spectateur est tenu en haleine par cette intrigue mystérieuse et de plus la mise en scène d’Aldrich, mis à part quelques rares passages qui ont mal vieilli, est vraiment très bonne, inspirée, avec de jolis mouvements de caméra et des plans-séquences appréciables. En quatrième vitesse est au final un très bon film, assez violent pour l’époque, au scénario solide, intelligent et rondement bien menée ainsi qu'une réalisation soignée.
    cinephile74
    cinephile74

    16 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2010
    1955 est une année faste pour Robert Aldrich. Il y signera pas moins trois long-métrages qui éblouissent littéralement la critique européenne. "Kiss me Deadly" est l'un d'eux.

    Film noir baroque et insolent, il annonce le ton avec lequel Aldrich et d'autres (Altman, Penn, etc...) vont entreprendre la démystification du cinéma hollywoodien dit "classique".

    Sans être le chef d'oeuvre vanté par certains, "Kiss me Deadly" n'en reste pas moins une série B très bien troussée et tout à fait angoissante.

    La scène finale est, à ce titre, particulièrement marquante.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 avril 2012
    Une idée très prometteuse qui s'effrite avec un scénario qui a vieilli...
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 713 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2014
    En 1955, "Kiss Me Deadly" fit l'effet d'une bombe! Peut-être parce que l'on faisait allusion pour la première fois au pèril atomique! Ce film noir profondèment rèvolutionnaire renouvelle un genre, un type de films, une façon de voir la rèalitè et de la filmer! Quelques sèquences sont inoubliables comme ce casier contenant un coffret d'où se dègage, quand on l'entrouve, une lumière aveuglante et brûlante ou bien encore la curiositè de Gabrielle face à la boîte de Pandore qui se transformera en torche vivante! Ralph Meeker est un convaincant Mike Hammer et on se met à rêver si le rôle du dètective ètait endossè par un Bogart ou un Mitchum! On notera ègalement d'excellents troisièmes couteaux comme Jack Lambert ou Jack Elam, des gueules qui font merveille! Oeuvre maîtresse du film noir, "Kiss Me Deadly" nous règale donc pour ses manipulations et ses traquenards, ses doubles jeux et ses femmes fatales! Sans oublier ses recoins obscurs du Los Angeles des 50's...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 janvier 2012
    "En quatrième vitesse" film de Robert Aldrich. Tout commence sur une route de nuit. Une femme court dans l'obscurité, nue sous un imperméable, éclairée par les phares des véhicules sur une route. A force de héler sans succès ces voitures qui roulent à pleine vitesse, elle finit par se planter devant l'une d'elles au risque de se faire écraser. Le chauffeur fait un tête à queue mais consent à l'embarquer. A un barrage de police, on apprend que la femme est une fugitive est son nom est Chistina Bailey. L'homme la couvre mais ils seront rattrapés, kidnappés, assommés et la femme torturée à mort. Les malfrats chercheront à maquiller leur méfait dans un accident de la route.

    Le chauffeur réchappe à l'accident. a son réveil, il est interrogé par la police. Il s'agit d'un détective privé spécialisé dans l'adultère - le provoquant au besoin. Il va la voir à son lit d'hôpital et lui dit cette phrase "Remenber me" ! II réalise qu'il tient dans la disparition de la femme un mystère. Il espère tirer une ficelle qui deviendra une corde et qui débusquera les meurtriers. Il suivra aveuglément les codes du genre, épuisant ses écueils : bagarres, coups de feux, belles voitures, séductions multiples, cadavres dont la mort étrange de son garagiste, perte de l'ami cher et son deuil au comptoir d'un bar de jazz.
    Une enquête est affaire de raison : des faits, des indices, une réflexion cartésienne. On ne saura jamais qui est la fugitive, son rôle, la nature de ses relations.
    La jeune femme donnant des renseignements à un homme. Puis le détective retire dans les consignes, une étrange boîte-malette dorée qui au touché, à une sensation de brulure. Vue sur une maison donnant sur la plage ou est en otage l'amie du détective, celle qui a loger, a tué sur l'homme des renseignements avec un pistolet et menace le détective et d'ailleurs, lui tire dans les jambes. Puis elle ouvre la boîte en grand et n'a plus le contrôle car s'en échappe des flammes et ne peut refermer la boîte, elle en meurt. Que contient la boîte : de la radioactivité. Puis la maison va être aux prises des flammes et le détective s'en échappe avec son amie.
    Que contient la boîte ? À ce sujet, le policier murmure au héros trois évènements : Projet Manhattan, Le film s'inscrit dans une époque, celle de la guerre froide et celle de la menace nucléaire, celle du maccarthysme surtout : atmosphère de suspicion, délation, procès ubuesques.
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