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    Le Monstre vient de la mer
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    dougray
    dougray

    238 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 septembre 2017
    Ray Harryhausen est, et restera, aux yeux des cinéphiles geeks, un génie visionnaire qui a révolutionné les effets spéciaux dans les années 50 et, par la même, les films de monstres sur grand écran. Le revers de cette étincelante médaille est que les films qu’il a supervisés souffre souvent d’un défaut commun : la forme prend le pas sur le fond. En cela, Harryhausen peut être considéré comme le précurseur des blockbusters où les explosions en pagaille sont censées compenser la vacuité scénaristique. Ce défaut est plus ou moins voyants selon les productions. Dans "Les soucoupes volantes attaquent" par exemple, le design des soucoupes et leur mouvement étaient fantastiques mais s’inscrivaient dans une atmosphère de fin du monde qui a permis au film de ne pas tomber dans l’oubli. Avec "Le Monstre venu de la mer", la donne est un peu différente puisqu’on est clairement face à une production qui compte exclusivement sur ses effets visuels, au détriment de l’histoire. Ainsi, Harryhausen éblouit par sa maîtrise technique et propose un monstre impressionnant, qui bénéficie d’une aura forcément saisissante (surtout pour le spectateur de l’époque) et dont chacune des apparitions est appuyée à grands coups de cuivres effrayantes. Certes, cette pieuvre géante a, aujourd’hui, vieilli, tant au niveau de son animation (image par image avec ce rythme si reconnaissable) que de son design en général (très carton-pâte). Mais cela fait évidemment partie du charme des productions de cette époque. Il en de même face aux séquences d’interaction entre les acteurs et le monstre, qui sont souvent très drôles avec le recul dans leur maladresse. On est, tout de même, devant un film épatant (pour l’époque toujours) qui s’offre un pic de tension lors de son final. Comme toujours chez Harryhausen, le meilleur (ou le plus impressionnant) est pour la fin et, ici, c’est San Francisco qui fait l’objet des velléités destructrices du monstre venu de la mer. Le Golden Gate y passe, mais également, un certain nombre de bâtiment de bord de mer (dont le Ferry Building), pour le plus grand plaisir des spectateurs. Pour le reste, il faut dire qu’il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. L’histoire est, tout de même, ultra convenue et bourrées de facilités (l’explication de l’existence du monstre, le plan d’attaque, le refus de s’éloigner, ne serait-ce qu’un peu du bord de l’eau pour éviter tout problème en attendant de se débarrasser du monstre…) et, surtout, les personnages souffrent d’un manque d’écriture coupable ! Ce dernier point est vraiment gênant dans la mesure où ce trio amoureux paraissait très prometteur. Malheureusement, on s’aperçoit très vite que le Commandant Matthews (Kenneth Tobey) est une caricature de militaire américain macho, que le Professeur Carter (Donald Curtis) est plus intéressé par ses recherches que par les femmes et que, sous ses faux-airs de femme libre et indépendante, la Professeur Joyce (Faith Domergue) est une potiche amourachée du héros, dont la seule utilité est d’ouvrir de grands yeux horrifiés et crier très fort. Dommage car un peu plus d’ambiguïté sur ces trios personnages aurait permis de densifier le récit et de rendre plus intéressants les scènes privées du monstre. Au lieu de ça, on a droit à pas mal de discours se voulant explicatifs, qui alourdissent le récit et aux inévitables séquences à l’eau de rose qui, pour le coup, ont encore plus vieilli que les effets spéciaux (à ce baiser volé sur la plage, tellement logique avec une pieuvre géante dans les parages !). "Le monstre vient de la mer" n’est, donc, pas un chef-d’œuvre mais se regarde comme un plaisir coupable pour spectateur averti.
    Renaud  de Montbas
    Renaud de Montbas

    30 abonnés 683 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 août 2021
    Evidemment en regardant un film de cette époque sur l'attaque de San Francisco par une pieuvre géante on sait qu'on ne va pas avoir les effets spéciaux du dernier Godzilla. Néanmoins "le monstre vient de la mer", parfaitement restauré, offre un film d'aventure tout à fait acceptable voire distrayant. Il est concu pour que le spectateur ne s'ennuie pas une seconde et le pari est tenu. Même si l'inévitable romance trouve sa place dans le récit (le commandant du sous marin est un tombeur célibataire et la scientifique est une accorte brunette, elle aussi célibataire), ca ne ralenti jamais la trame de l'action. Sympa mais 2.5 / 5 seulement pour les FX quand même ridicules aujourd'hui
    Yetcha
    Yetcha

    877 abonnés 4 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 octobre 2015
    20.000 lieux sous les mers sort en 1954, juste quelques mois plus tôt et pourtant on note d'énormes similitudes dans l'attaque du poulpe qui n'a que 6 tentacules puisque les moyens financiers étaient réduits.
    La scène du Golden Gate est mythique et apporte une deuxième pastille de génie au milieu d'un marasme de médiocrité.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 mai 2011
    L'équivalent d'époque du GODZILLA d'Emmerich, le fric en moins, le charme suranné des effets spéciaux de Ray Harryhausen en plus.
    Last Action Zero
    Last Action Zero

    71 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 janvier 2020
    Un authentique classique de SF pour pré-ado, datant d'un certain age d'or de la série B américaine. Passé à la postérité grâce à son fameux Sixtopus, détruisant le pont de San Francisco. Et qui, je trouve, usurpe tout de même, quelque peu son titre et sa classification geek. D'une part, à cause d'une qualité globale plutôt médiocre, et pas assez généreuse. Et d'une autre, à cause d'un manque voulu et opportuniste d'originalité, plutôt calculateur et mal venu. Ce film a clairement était produit par des amateurs de bénéfices, qui se moquent totalement des amateurs de SF et de Fantasy... Roger Corman, au secours !... S'il te plait, vient vite nous sauver de cette escroquerie ennuyeuse....

    Faute d'action et de véritable SF à nous mettre sous la dent, on nous balade mollement et sans scrupules, pendant presque une heure complète, le plus loin et longtemps possible ce fameux monstre...
    D'abord, avec une pitoyable pantomime de sous-marinier, d'aviateur, et autre général de pacotille, dédier comme tout le reste du film, à la gloire de la véritable marine américaine. Où seul les images d'archives, le matériel militaire, les décors authentiques, prêté "aimablement" par cette même marine américaine, apporte de la crédibilité à cette partie du film, contrebalançant la débilité profondément consensuelle et vide de ses dialogues.
    Et puis ensuite, surtout avec un incongru love interest à trois bandes, se voulant torride et glamour. Mais clairement foireux et à deux balles, que ce soit sur le plan de l'écriture ou de l'interprétation. Quoi que, Faith Domergue ne s'en sort pas trop mal, par rapport à ses deux collègues bien pataud. Surtout au vu de la lourdeur paternaliste et machiste, de ce scénario absurde et artificiellement érotisé, non moins pour l'enfant de l'époque, sensé être la cible de ce film, que pour sa mère au foyer frustré, qui l'accompagnerait un peu forcé. Une vision de la femme, bien saugrenue à notre époque. Un monde très masculin et phallocrate, où une femme de caractère, capable et instruite, cultivé et indépendante, serait forcement un peu trainée sur les bords, pour pouvoir mener sa barque. Abusant de ses charmes vil et manipulateurs, sur des hommes honnêtes, et confiant de leur virilité. Mais, forcement devenu collants, paternalistes, et très très tactiles, purement par la faute de la donzelle... Elle est celle, par qui la tentation du pécher arrive... Rengaine morale habituelle de l'époque, en sous texte hypocrite et fourbe... Tout un programme pour un produit jeunesse, non ?...

    Bref, une heure de parade nuptiale, aussi scandaleuse que soporifique, bassement cliché, atrocement rétrograde, pitoyablement morale, et sournoisement toxique, pour les chère têtes blondes de l'époque. Un sous-texte qui semble dire, " Mesdames, toute intelligente que vous soyez, restez de respectables femmes aux foyer, plutôt que de scandaleuse femmes actives et indépendantes ". Et qui n'apporte absolument rien à cette affaire, de mystérieuse pieuvre radioactive géante. Si ce n'est, un bon retardement à moindre frais, sensé faire agréablement patienter, les inéluctables et couteuses séquences rampage, tant attendu par le jeune public boutonneux. Une intrigue "romantique", qui aurait dû être secondaire. Qui se révèle plus agaçante que distrayante. Tout juste émoustillante, de ci de là. Et dont on se demande, qu'est-ce qu'ils attendent tous les trois, pour enfin faire leurs coming out en tant que trouple, qu'on puisse enfin passer, à la partie qui nous intéresse réellement. C'est à dire, ce qui nous a été vendu par le titre et l'affiche du film. De la grosse baston apocalyptique, entre l'armée américaine, et une autre version Ray Harryhausen du Kaïju de la Toho. Une partie qui ne durera malheureusement, qu'une petite demi heure de fun, plus ou moins desservie par le manque de moyen et de temps, accordé à ce grand magicien des effets spéciaux, qu'était Ray Harryhausen.
    Je n'ai rien contre un film de divertissement spectaculaire, qui monte crescendo dans le sensationnel, et la puissance de ses artifices. Encore faut il, que ce soit fait avec gout et talent. Et sans trop d'arrières pensées avides et morales. Quand on passe les deux tiers de sa production, sur les dialogues d'un triangle amoureux, enfermé dans un laboratoire, un restaurant, ou un bâtiment administratif, autant ne pas faire le radin sur la qualité des scénaristes, des dialoguistes, et le choix des interprètes principaux. Sinon, on raccourcie cette partie. On rallonge celle du chaos en stop motion, et destruction de miniature. Et on donne plus de budget à Ray. Ou alors, si on est vraiment fauché, on fait faire le film par Roger Corman, avec qui on est sur de gagné sur les deux tableaux( Créature et tension sexuelle ), et à moindre frais ^^

    Entendons nous bien. Tout le film n'est pas à jeter. Loin de là. D'abord, la dernière demi heure très spectaculaire, rattrape assez largement la première heure, où l'on ronge rageusement son frein. Et si les effets sont souvent cheap, et moyennement exécuté, ils n'en restent pas moins charmants et efficaces. Voir, par moment, carrément iconiques.
    Tout aussi charmant, que ce cadre d'époque 100% authentique, presque entièrement tourné en décor réel. Avec le San Francisco des 50s, sa mode vestimentaires, et ses voitures au design si particulier.
    Et toujours à propos de charme, qu'importe si It Came From Beneath The Sea, n'est que pure propagande gouvernementale de l'U.S. Army. La participation constante de la marine à ce film, lui donne un cachet unique et inestimable. L'intérieur du sous marin. Celui du laboratoire de la marine. Les combinaisons anti radiations. Les installations de radar mobile. L'hélicoptère qui atterri. Les lances flammes. Tout est vrai. Et fournie en personne par l'armée américaine. Prêté avec de véritables troufions, pour manipuler le matériel et faire de la figuration, dans un film de monstre géant. Et que dire de l'incroyable collection de stock shot, de manœuvre en mer, d'explosion sous marine, de décollage d'avion "dernier cri", et de mise à flot de sous marin. Elle occupe un bon petit cinquième du film. Et elle est peut-être, la plus belle que je n'ai jamais vu, dans un film de fiction.

    Le Monstre Qui Vient De La Mer est un film attachant. Mais surtout par défaut. Car ce n'est qu'une romance pseudo-moderniste en toc, qu'on a essayé de faire passer, pour Le Monstre Des Temps Perdu, qui est infiniment plus généreux, beau, sincère, et mieux écrit. Un pale copie d'exploitation au rabais, qui capitalise sur son immense succès, en essayant de faire passer ce qu'il vend, pour ce qu'il n'est pas vraiment, au prêt d'un jeune public mal ciblé, qui ne se passionnera que pour la dernière demi heure.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 178 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2010
    Un an après le célèbre « 20.000 lieues sous les mers » des Studios Disney sous la houlette de Richard Fleischer, le film de monstres marins est devenu à la mode. Kirk Douglas a été remplacé par Kenneth Dobey et Faith Domergue a des allures de Dorothy Malone très en vogue dans les fifties . Nous sommes en pleine guerre froide et la bataille pour la suprématie nucléaire va bon train. Après l’horreur de Nagasaki et d’Iroshima les Etats-Unis entendent démontrer que la bombe peut aussi être utile contre l’invasion du territoire américain par un ennemi extérieur. Ici l’URSS prend la forme d’une énorme pieuvre. Voilà pour le contexte historique. Mais ce qui conte c’est la naïveté et les raccourcis du scénario, ainsi que la gaucherie du jeu des acteurs. Il faut voir Faith Domergue scientifique réputée faire trempette devant ses petits aquariums à poissons rouges pour identifier un monstre de plus de 30 mètres de long. Elle a des excuses, passant le plus clair de son temps en robe de soirée ou flirtant avec l’amiral en chef du sous-marin nucléaire. C’est vrai que l’on reste émerveillé devant tant de désinvolture face à une catastrophe qui s’annonce. Mais c’est ce qui fait tout le charme des films de cette époque. Il ne faut pas oublier les trucages du grand Harryhausen sans qui tout cela n’aurait pas été possible.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 février 2015
    Dans ce film Ray Harryhaussen, "le grand maître des SFX" n'est pas encore au top pour les mélanges entre ses animations impeccables avec les scènes réelles. Cela gâche un peu la magie de son monstre marin, mais le faible budget du film y est pour quelque chose sans doute. Le film reste un agréable spectacle et ne déçoit pas du tout les amoureux du cinéma. Heureusement la "Dynamation", qui n'est pas un terme markéting comme le prétend la légende urbaine, mais qui est bien une série de technique d'incrustation et d'animation, fluidifiée par l'adaptation image par image au scènes réelles, donnera par la suite, en couleur, des chefs-d’œuvre du genre.
    Moon In June
    Moon In June

    1 abonné 20 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juillet 2014
    Franchement peu d'intérêt. Scénario faible, dialogues interminables, rythme mou, monstre du grand Ray Harryhausen trop peu présent. Décevant et peu délectable.
    Antonio V
    Antonio V

    7 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mai 2014
    Je dois avouer que je suis partagé sur ce film !!!
    Sur certains aspects, l'histoire prend des allures de Godzilla, une créature énorme fruit de la nature, et non de modification génétique provoqué par l'homme (pour changer...), sort de son petit coin tranquille des fonds marins et remonte a la surface pour prendre un peu l'air, étant donné que l'homme a perturbé son environnement et ses petites habitudes suite a l'utilisation de l'arme nucléaire (ah je me disais bien aussi que l'homme n'y était pas pour rien...lol).
    On peut noter une certaine ironie dans le fait que l'homme veuille se débarrasser de ce monstre a tentacule, qui n'aurait fait chier personne si on avait pas utiliser le nucléaire, par ... un sous marin nucléaire...
    Peut on penser a une certaine forme de valorisation et de justification de l'arme nucléaire, une forme de propagande ??? Peut être bien, après tout quand on voit les moyens dont dispose le film pour nous représenter des images impressionnantes de lâcher de mines dans l’océan, les torpilles, les navires de guerre et l'utilisation des lances flammes, on peut forcement penser que l’armée a fait cadeau de sa participation et on verrait mal l’armée américaine se solidarise d'un film qui prône les méfaits du nucléaire " attention le nucléaire c'est pas très bien et pas très gentil...", un peu dans cet esprit la, ce général qui s'offusque d'entendre que la cause de la venu du monstre est la conséquence de l'utilisation du nucléaire : " quoi?? encore ce nucléaire?? vous voyez le mal partout, a croire que tout les problèmes du monde viennent de la bombe nucléaire" léger petit dénie pour relativiser ce problème la !!
    Mis a part cette petite parenthèse qui ne prend pas beaucoup d'importance dans ce film, l'aspect assez sympathique reste la démonstration d'une créature, semblant mythique, être tout a fait vraisemblable d'un point de vu scientifique et ayant déjà eu des écho historiquement !!!
    Quand aux jeu des acteurs... comment dire... tout a fait déplorable, encore y aurait il eu un certain charisme chez eux, mais non ça ne marche pas...
    Le point fort de ce film, a mon sens, sont les effets spéciaux et les moyens utilises pour illustrer la chasse au monstre (sauf le fusil harpon peut être... WTF?!), la pieuvre est tout a fait bien réaliser sans aller dire qu'elle éclate de réalisme, mais c'est ce qui fait tout le charme de ce genre de film n'est ce pas ??? :

    Al final, un bon petit divertissement mélangeant un contexte a la Godzilla avec le mythique monstre des œuvres de Jules Verne, étant fan de ce genre de film qui passait a l’époque pour un grand film de science fiction, passerait aujourd'hui pour un nanard !! Le film reste cependant assez bon ne serait ce que pour les effets spéciaux. Je le conseil a tous les fans du genre !!!
    Le critique vient de  l'Alsace
    Le critique vient de l'Alsace

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juillet 2016
    Le monstre vient de la mer sorti en 1955 marque une étape décisive dans la carrière de Ray Harryhausen, concepteur d'effets spéciaux géniaux. En effet Harryhausen va faire la connaissance du producteur Charles Schneer, avec qui il collaborera jusqu'à la réalisation du Choc des Titans en 1981. Pour cette première collaboration Schneer souhaite mettre en scène la destruction de la Ville de San Francisco par l'arrivée d'une pieuvre devenu géante par la faute des tests atomiques dans le Pacific. Postulat de base simple qui ne variera jamais réellement tout au long du film, Le monstre vient de la mer est parfaitement inscrit dans son époque à savoir le succès grandissant des films de monstres géant dans les années 50, symbole de la peur du danger atomique et de la guerre froide alors dans tous les esprits. Le film commence par ailleurs avec l'attaque d'un sous marin et par un ennemi invisible difficile a identifié, scène faisant échos a la guerre froide qui était d'abord caractérisé par ses heurts entre sous marin Américain et russe à la même période. Mais cela permet également de caché le monstre le rendant plus mystérieux et évitant ainsi une scène couteuse que le budget n'aurai pas permis, pour l'anecdote la pieuvre possédé 6 tentacules au lieux de 8 pour faciliter l'animation de celle ci. L'animation est superbe Harryhausen sait rendre à l'image tout le poids du monstre et ses tentacules bougent tel des serpents étouffants leurs proies. La scène la plus marquante est sans doute celle du Golden Bridge . Le film est narré par une voie off comme dans un documentaire pour accentuer le réalisme et le suspense lors ce que la créature se rapproche de la ville. Malgré une mise en scène bien mené et des effets spéciaux alors poignant le film se voit rabaisser par une histoire d'amour ennuyante faisant vraiment forcée et par des dialogue pompeux écrit afin de rallonger la durée du film sans toutefois permettre au spectateur de pourvoir s'investir dans l'histoire des personnages. Le monstre vient de la mer n'en demeure pas moins un bon divertissement, spectacle avec des enjeux datés mais d'une belle efficacité.
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