Ray Harryhausen est, et restera, aux yeux des cinéphiles geeks, un génie visionnaire qui a révolutionné les effets spéciaux dans les années 50 et, par la même, les films de monstres sur grand écran. Le revers de cette étincelante médaille est que les films qu’il a supervisés souffre souvent d’un défaut commun : la forme prend le pas sur le fond. En cela, Harryhausen peut être considéré comme le précurseur des blockbusters où ...
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Renaud de Montbas
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2,5
Publiée le 24 août 2021
Evidemment en regardant un film de cette époque sur l'attaque de San Francisco par une pieuvre géante on sait qu'on ne va pas avoir les effets spéciaux du dernier Godzilla. Néanmoins "le monstre vient de la mer", parfaitement restauré, offre un film d'aventure tout à fait acceptable voire distrayant. Il est concu pour que le spectateur ne s'ennuie pas une seconde et le pari est tenu. Même si l'inévitable romance trouve sa place dans le ...
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Yetcha
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2,0
Publiée le 28 octobre 2015
20.000 lieux sous les mers sort en 1954, juste quelques mois plus tôt et pourtant on note d'énormes similitudes dans l'attaque du poulpe qui n'a que 6 tentacules puisque les moyens financiers étaient réduits. La scène du Golden Gate est mythique et apporte une deuxième pastille de génie au milieu d'un marasme de médiocrité.
Un visiteur
2,0
Publiée le 30 mai 2011
L'équivalent d'époque du GODZILLA d'Emmerich, le fric en moins, le charme suranné des effets spéciaux de Ray Harryhausen en plus.
Dans ce film Ray Harryhaussen, le grand maître des SFX n'est pas encore au top pour les mélanges entre ses animations impeccables avec les scènes réelles....Rien que The Beast From 20 000 Fathoms sorti 2 ans avant, démontre haut la main le contraire. Alors, si on rajoute à cela, l’impressionnant Mighty Joe Young, on peut définitivement affirmer, que le problème de It Came From Beneath The Sea, vient assurément de ce budget FX rachitique, qui obligea même Harryhausen, à faire des économies de caoutchouc, avec une pieuvre à seulement 6 tentacules.Quant à la Dynamation, bien sur que ce n'était un terme de marketing. ça restait de la bonne vieille animation en volume stop motion, avec les même truc et astuces employé par Méliès, ou sur le premier King Kong. Rien de nouveau ou révolutionnaire. Seulement, Ray Harryhausen a poussé son savoir faire, et son art tellement haut, que personne ne lui ait arrivé à la cheville, avant au moins la fin des années 70. Ce que faisait Harryhausen sur l'écran, était du jamais vu. De la pure magie. Mais, Dynamation ou pas, ça restait tout de même les bonnes vieilles techniques d'antan, qu'il a juste accomplie et perfectionné, au delà du concevable pour le commun des mortels, et du technicien d'effets spéciaux standard.
Bub ... Haut les flingues,
Dans ce film Ray Harryhaussen, "le grand maître des SFX" n'est pas encore au top pour les mélanges entre ses animations impeccables avec les scènes réelles. Cela gâche un peu la magie de son monstre marin, mais le faible budget du film y est pour quelque chose sans doute. Le film reste un agréable spectacle et ne déçoit pas du tout les amoureux du cinéma. Heureusement la "Dynamation", qui n'est pas un terme markéting comme le prétend la légende urbaine, mais qui est bien une série de technique d'incrustation et d'animation, fluidifiée par l'adaptation image par image au scènes réelles, donnera par la suite, en couleur, des chefs-d’œuvre du genre.