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Kill-Jay
70 abonnés
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2,0
Publiée le 13 mars 2012
Je n'ai pas vraiment apprécié ce court-métrage de Chaplin, celui-ci nous a habitué à bien mieux que ces 24 minutes où il ne se passe pas grand chose, quelques moments drôles mais rien de très emballant. Certes le scénario reste assez complet, assez bien ficellé et entraînant, mais l'humour, moteur essentiel de la carrière de Chaplin n'est pas au rendez-vous. On retiendra les performances d'acteur. Ce n'est qu'un faux pas dans la carrière de Chaplin.
Troisième film chez la Mutual où Chaplin bénéficie toujours d’une liberté totale pour faire ses films. Charlot est violoniste, toujours aussi débrouillard et rempli d’imagination dès qu’il s’agit de lutter contre plus fort que lui, que ce soit la concurrence déloyale d’un orchestre ou des grosses brutes qui martyrisent une innocente jeune fille. Ecartant habilement les uns et les autres, il se retrouve à mener la vie de bohème sur les routes avec sa belle… Jusqu’à ce qu’un peintre amateur de jolies femmes croise leur route… Et l’histoire va prendre un tout autre tour, mais finalement pas du tout celui que l’on attendait… Manifestant ici des intentions ambitieuses, notamment au niveau de la volonté de faire des films qui ne soient plus simplement des films comiques, Chaplin parvient à ses fins grâce à une technique du cinéma parvenue à maturité. Le scénario est linéaire et remarquablement construit, la caméra est toujours où elle doit être pour servir au mieux le propos, les personnages sont puissamment campés, le sujet est « sérieux » mais le ton reste léger et poétique… Il suffit de comparer ce film à The Tramp, sorti un an auparavant chez Essanay et sur un sujet au départ très voisin (The Vagabond ici) pour constater les progrès faits par Chaplin. Même la fin, en happy end, dans un premier temps déconcertante, appartient à l’unité d’ensemble de ce film vraiment pas comme les autres marquant un tournant important dans l’œuvre de Chaplin.
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3,5
Publiée le 19 juin 2024
Certes, "The Vagabond" (1916) est un classique du burlesque, mais derrière les nombreux rires, on est touchè par l'histoire entre un musicien sans le sou et une bohèmienne battue! il ne faut pas aller chercher midi à quatorze heures, dès que c'est drôle et touchant à la fois, normalement ça marche! Et ce fût une nouvelle fois le cas avec ce très beau court-mètrage de Charlot qui rappelle dans ses meilleurs moments le superbe "City Lights" (1931) à venir...
"The Vagabond" (à ne pas confondre avec "The Tramp", sorti en 1915 : les deux films ont souvent le même titre en version française) est effectivement un tournant dans la carrière de Chaplin : pour la première fois, il réalise une comédie plutôt dramatique, bien que comportant bien sûr toujours une composante burlesque. On y découvre le goût prononcé de Chaplin pour le mélo, l'émotion et la poésie, qu'on retrouvera dans ses grands films des années 1920, notamment "Le Cirque", dont "The Vagabond" est relativement proche sur le fond. Certes, on sent que Chaplin avance un peu à tâtons, et le film, malgré ses 26 minutes, comporte quelques longueurs. Il n'en demeure pas moins que c'est une révolution dans la carrière de Chaplin, et par conséquent dans l'évolution d'un genre phare du cinéma : la comédie.
53 ème film de Charlie Chaplin, le premier qui ne donne pas la première place à du burlesque plus ou moins violent mais au contraire semble s'opposer à la violence. Le début est assez classique mais il n'y a pas trop de pugilat et la dispute ne vient pas de maladresse mais d'un quiproquo compréhensible. D'ailleurs pour une fois le titre français est meilleur que l'anglais qui est The vagabond. C'est le premier film qu'il tourne et fait où il y a de l'humanité et une histoire véritablement morale et sensible. Le burlesque est là mais sans avoir la première place sur l'ensemble du film. Avec ce film on peut commencer à discerner une âme attentionnée sans laquelle il ne peut y avoir de génie.
Humour et action dans ce court métrage réalisé par Charles Chaplin en1916 ou Charlot est violoniste et justicier charmeur puisqu’il enlève une jeune gitane pour la sauver de ses tortionnaires. Cette comédie n’est pas la plus drôle de Chaplin, c’est une jolie romance émouvante et emplie d’émotion.