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    The Mosquito Coast
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    83 critiques spectateurs

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    Charlotte28
    Charlotte28

    128 abonnés 2 036 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 septembre 2024
    Dommage que la réalisation soporifique ennuie... Car l'intrigue questionne notre rapport au progrès, à la nature et à notre société consumériste constamment insatisfaite d'une façon inattendue car dépourvue de didactisme: l'indignation du héros se justifie, mais son idéologie aveuglante le rapproche du fanatisme religieux, l'un comme l'autre faisant perdre toute mesure, toute empathie pour les sentiments ou désirs d'autrui, tout sens des réalités. Intéressant.
    Ghighi19
    Ghighi19

    70 abonnés 1 879 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2024
    Un film assez fascinant sur la folie d un homme capable de tout quitter pour une utopie . Peter Weir signe un film différent et à la fois étonnant.
    Harrison Ford est assez étonnant lui aussi dans ce rôle.
    Raph
    Raph

    3 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 octobre 2023
    "Le prix de la liberté !"

    Vingt ans avant le magnifique ''Into the wild'' de Sean Penn et plus récemment «Captain Fantastic» de Matt Ross, l’australien Peter Weir, futur réalisateur du «Cercle des poètes disparus», nous entraînait déjà dans une quête écologique et spirituelle menée par un Harrison Ford habité par l’un de ses plus beaux rôles et malheureusement l’un des moins connus. Dirigé une fois de plus par Peter Weir après «Witness» (1984), Harrison Ford incarne Allie Fox, un inventeur génial, mais surtout un père de famille idéaliste excédé par cette société d'ultra consommation dans une Amérique reaganienne dans laquelle il ne se reconnaît plus. Pourquoi ne pas tout quitter et tout recommencer ailleurs ? Sur ce postulat de départ, nous plongeons au cœur d’un parcours initiatique des plus passionnants. En monstre d’égoïsme, de mégalomanie mais aussi d’humanité, Alli Fox décide de faire table rase de cette Amérique moribonde (selon ses propres termes), direction le Honduras. Pour ce faire, il entraîne avec lui ses deux fils (dont le regretté River Phoenix) et sa femme (magnifique Helen Mirren) toute en justesse, débordant d’amour pour cet homme qu’elle aime et qu’elle voie sombrer de plus en plus dans la folie. Car il est question de folie dans «Mosquito Coast». Alli Fox semble investi d’une mission, tel un conquistador espagnol, Alli recherche son Eldorado. A vouloir poursuivre des chimères, on peut en perdre la raison. Peter Weir nous pose une seule question : Peut-on aujourd’hui faire marche arrière, revenir à la genèse de l’homme, vivre de et avec la nature et ne plus rien posséder ?
    Nicolas Métrich
    Nicolas Métrich

    26 abonnés 480 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2023
    Un homme qui en a marre de la société de consommation , du capitalisme , décide de quitter la civilisation , de quitter les Etats - Unis , en achetant une petite partie de terre , dans la jungle , en Amérique du Sud .

    Vivant , sans éléctricité , et sans argent .
    En cultivant un potager , en pêchant des poissons ,et en fabriquant , une grande cabane , entraînant sa femme et ses enfants , avec lui .

    Un bon film dramatique , avec de l'émotion intense , qui fait réfléchir , sur la société de conssomation , et le capitalisme .
    SamCo
    SamCo

    3 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mai 2023
    Le film est très moyen, manque de crédibilité. Même la photographie ne fait pas rêver. Il y a toutefois des bons moments qui permettent de maintenir un semblant d'attention mais rien n'y fait et certainement pas le jeu "habité" d'Harrison Ford.
    Pour ceux qui aurait caressés l'espoir d'avoir mis la main sur une pépite et bien, continuez à creuser )
    Benito G
    Benito G

    677 abonnés 3 162 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2023
    Dans Mosquito coast on parle d'une certaine forme de courage, le courage de ses idées et de ses actes, celui d'aller chercher ailleurs ce que l'on ne trouve plus chez soi et, ainsi et dans le contexte du film, suivre la voie tracée par les premiers colons allant chercher dans le nouveau monde ce qu'ils ne pouvaient espérer en Europe, allant bâtir un pays nouveau, à leur image. Même si, ici, on pourrait qualifier cette exode volotaire d'émigration idéologique
    C'est également un film sur la recherche du bonheur, dans un tourbillon de folie communicative, d'idées et de bricole géniale, de songes avec les yeux grands ouverts.
    Bien sûr, comme nombre d'idéologues, le rêveur sera finalement et tragiquement rattrapé par la dure réalité du monde dans lequel il vit, par la bassesse et la cruauté humaine ; du rêve au cauchemar... celui d'un homme perdu, rendu aveugle par ses propres idéaux, entêté et sombrant alors dans la folie. C'est également le récit de son fils ainé, qui admire son père plus que tout, comme un modèle absolu de vie, croyant en lui comme en un dieu ; mais bien obligé d'affronter, lui aussi, une bien triste réalité.
    Mosquito coast est une oeuvre magnifique et puissante, qui m'avait bouleversé à l'époque, qui m'avait même profondément changé...
    pierrre s.
    pierrre s.

    443 abonnés 3 312 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2022
    Un idéaliste décide de tout quitter pour partir avec femme et enfants à l'autre bout du monde. Les paysages sont magnifiques et la composition d'Harrison Ford étonnante.
    Redzing
    Redzing

    1 148 abonnés 4 499 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2021
    Dégoûté par les excès du capitalisme et de la mondialisation, craignant un holocauste nucléaire, un inventeur américain brillant mais têtu emmène sa famille dans les profondeurs de l’Amérique Centrale. Là, il espère recréer une civilisation utopique, à l’abri de la guerre et de la décadence. « The Mosquito Coast » fait furieusement penser sur le principe à « The Man Who Would Be King ». Sauf que dans ce dernier, Sean Connery cherchait un endroit reculé et primitif pour devenir roi sans mal et s’accaparer les richesses, avant de réellement décider de jouer les dirigeants protecteurs. Ici, c’est l’inverse. Le protagoniste part avec des intentions sincères et nobles… mais se transformera rapidement en tyran se prenant pour un dieu, croyant que le fait d’apporter la civilisation et la technologie lui confère des droits absolus et une invulnérabilité. Si Peter Weir n’est pas un manchot derrière la caméra, et que la BO électronique de Maurice Jarre a quelque chose d’envoûtant, c’est clairement Harrison Ford qui porte le film sur ses épaules. Totalement à contre-emploi, l’acteur incarne à merveille ce père de famille frénétique et charismatique, qui entraîne tout le monde dans sa folie. Son manque de modestie, ses grands talents d’ingénieur, ses idées radicales, lui permettront de créer un paradis… mais lui éclateront à la figure dès qu’il se heurtera à de vraies difficultés. Une prestation qui, sur le principe plus que dans l’exécution, n’est pas non plus sans rappeler le Klaus Kinski de « Fitzcarraldo » ! Car même avec du talent et des idées, on ne peut lutter contre le fait qu’il n’existe pas d’endroit réellement isolé sur Terre, et que Mère Nature a toujours son mot à dire ! A ce niveau, si le protagoniste se prend pour un dieu, on peut faire un parallèle amusant entre la place de la nature, et le personnage malheureusement sous-employé de Helen Mirren, d’ailleurs appelée « Mother » dans le film. Un parallèle similaire à celui du « Mother ! » de Darren Aronofsky, ce dernier l’approfondissant considérablement. Parmi les acteurs, on notera la présence de River Phoenix, dont le personnage narre l’histoire. L’adolescent talentueux est lui aussi quelques peu sous-employé, ce qui est dommage car le regard envers son père, allant de l’admiration et l’obéissance vers la rébellion et le mépris, aurait dû être au cœur du récit. Pour l’anecdote, c’est suite à cette expérience avec Harrison Ford que le jeune acteur fut choisi pour incarner Indiana Jones jeune dans le troisième volet. Il retrouvera aussi Martha Plimpton peu de temps après, dans « Running on Empty », de Sidney Lumet. Clairement imparfait, « The Mosquito Coast » a le mérite de proposer un personnage central marquant, à défaut d’être sympathique (la raison de l’échec commercial du film ?). Et il apporte des idées intéressante sur la notion de civilisation et d’utopie, même si bon nombres d’œuvres ont abordé des sujets similaires.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    705 abonnés 3 072 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2021
    Le cinéma de Peter Weir n’a de cesse de représenter l’homme engagé dans sa volonté farouche, pareille à un entêtement déraisonné, de repousser les limites de la connaissance et de sa condition d’être humain mortel. Dans le cas de The Mosquito Coast, c’est un père qui décide d’embarquer sa famille dans un long voyage au-delà des frontières et en deçà d’une société américaine qui a dégradé la civilisation en entité consumériste internationale ; il s’agit bien de refonder une civilisation et donc de restaurer l’idée de civilisation au contact des populations indigènes. Le cinéaste prend le soin de composer un personnage principal antipathique dont l’aveuglement est d’autant plus grand qu’il s’érige en rempart contre toutes les formes de dogmatisme, à commencer par les missions religieuses avec lesquelles il doit composer pendant son périple. Allie Fox est un idéaliste fanatique, et comme tout fanatique il se définit par rapport aux autres qu’il dénigre et par une vision du monde nourrie de mensonges et d’idées reçues paranoïaques. Ce faisant, Weir interroge la responsabilité et du père sur sa famille, puisque celui-ci exerce sur elle une emprise pouvant être néfaste et allant jusqu’à la mettre en danger, et de la famille sur un père qu’elle adoube sans jamais oser le critiquer ou le contester. La figure maternelle reste passive, soumise, occupée seulement des enfants. Nul hasard, par conséquent, si Allie se compare au docteur Frankenstein : ses inventions, au demeurant brillantes, font de lui un créateur de monstres et de chimères, entendues ici telles des illusions à retombées collectives, capables d’embarquer une famille, un village voire une zone géographique. Sa machine devient un corps organique, chacune des pièces le constituant un membre actif dans l’activité de celui-ci. Sa nature monstrueuse, à l’image de celle de son créateur, se voit explicitée lors de la séquence du piège nocturne tendu aux trois bandits : donner la vie, la reprendre à sa guise. Le châtiment suprême n’attend pas et ouvre la voie à une série de revers qui confrontent l’anti-héros et les siens à la précarité de leur condition et à l’hypocrisie de leur démarche. La clausule convertit avec audace le tragique d’un père frappé par un destin qui l’écrase en une énergie épique, celle d’une délivrance et d’un raccord au monde dans son infini fondamental. Il aura fallu tuer le modèle, une balle dans le torse ou un coup de couteau dans le dos – menace proférée à plusieurs reprises par le cadet –, pour s’affranchir des dogmes paternels et embrasser le monde tel qu’il est, avant peut-être d’y projeter à son tour ses propres fictions et de les transmettre comme une maladie. D’où la narration faite du point de vue du fils aîné, qui se construit et se construira par rapport à son père. Un grand film sur la démesure et le besoin qu’a l’homme d’habiter le monde par la fiction – ses fictions.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 728 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 avril 2021
    J'apprécie ce que ce film essaie de faire montrer le côté sombre du génie et montrer comment il peut déraper et blesser un tant de gens. Mais c'est fait de manière si brutale que l'on a l'impression d'avoir reçu un coup sur la tête à la fin du film. Allie Fox est un génie qui n'a que des idées brillantes d'abord il construit une machine à glace en modèle réduit puis il déménage sur une île au large des côtes d'Amérique centrale. Puis il construit une maison de rêve dans la jungle puis il construit d'une machine à glace de très grande taille et ça continue encore et encore dans l'histoire. Il ne comprend pas et il faut beaucoup trop de temps à sa famille pour comprendre qu'il a peut-être des tonnes d'intelligence mais pas une goutte de sagesse ou de bon sens. Le fait que sa femme le suive comme en traînant ses quatre enfants est tout simplement absurde. Ford, Mirren et Phoenix font un excellent travail d'acteur mais le scénario est si mauvais que regarder le film n'a pas beaucoup d'intérêt...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 février 2019
    J'avais d'abord découvert ce film peu connu pendant mon enfance et il m'avait laissé une forte impression déjà bien que je n'avais alors pas saisi toute la teneur de son message.
    De nombreuses années plus tard j'ai pu redécouvrir ce film avec mes yeux d'adulte, et je n'ai pas été déçu. Harrison Ford a trouvé dans ce film un de ses meilleurs rôles, et on se réjouit de le voir dans ce rôle d'inventeur un peu fou et rebelle, faisant passer son invention au premier plan au détriment de sa famille.
    Plusieurs thèmes comme l'écologie (thème central), la religion, la famille sont abordés, et permettent de suivre cette aventure narrée par le fils du personnage principal avec plusieurs lectures.

    Amusant au passage de voir River Phoenix jouer le fils du personnage campé par Harrison Ford, avant d'incarner le personnage d'Indiana Jones (jeune) quelques années plus tard.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 juillet 2018
    Un film magnifique du grand Peter Weir avec un thème cher à ce réalisateur : le métissage culturel. Quand le monde moderne rencontre le monde traditionnel. Un inventeur génial mais excentrique décide de partir au Honduras avec sa famille, dans la jungle, pour construire une société correspondant à ses idées.

    Une réalisation superbe avec des acteurs inspirés et une image extraordinaire. La musique de Maurice jarre vous emporte également dans cette aventure fabuleuse.
    Max Rss
    Max Rss

    203 abonnés 1 827 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2019
    S'il n'est pas le film le plus notable de Peter Weir, il n'empêche que ce « Mosquito Coast » possède comme atout d'avoir un capital sympathie incontestable. Cette aventure humaine, s'éloignant des carcans habituels nous raconte l'histoire d'un savant fou et très confiant en soi qui embarque sa famille au Honduras pour fuir une Amérique ne répondant plus à sa façon d'appréhender la vie. Problème, ce savant fou, tellement habité par ses convictions va sombrer peu à peu dans la folie, ce qui aura, bien évidemment de douloureuses répercussions. Bien que manquant vraiment d'ampleur, « Mosquito Coast », mérite quand même d'être découvert, ne serait-ce que pour sa critique singulière du consumérisme.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 190 abonnés 5 203 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2017
    Un exalté, un fou, sûr de lui, sûr d'avoir raison avec ses croyances sur un monde meilleur qui emmène à la destruction un village, sa famille et ses propres rêves. Il y a du "Fitzcarraldo" dans l'utopie de cet homme, avec un traitement identique: une folie aussi dans les plans: du mouvement et de l'agitation qui contrastent avec les moments graves où l'homme se retrouve avec le regard dans le vide cherchant comment donner cours à ses rêves les plus extrêmes. Il se prend pour Dieu en fait et la chute est évidemment proche......
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 novembre 2016
    Un film finalement décevant de Peter Weir, où on ne voit strictement rien du Honduras et très peu de la Mosquitia, le récit étant finalement assez statique. Le personnage principal, surjoué par H. Ford, est au demeurant assez antipathique, imbu de certitudes toutes américaines...
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