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Malevolent Reviews
997 abonnés
3 207 critiques
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3,5
Publiée le 27 janvier 2014
Neuf ans après le dantesque Ghost in the Shell, source d'inspiration pour de nombreuses œuvres de science-fiction et seigneur de l'animation japonaise, le réalisateur Mamoru Oshii revient avec une suite cette fois-ci originale, non tirée du manga de Masamune Shirow et écrite par ses soins. Une suite qui diffère grandement de son prédécesseur mais qui continue d'explorer ce vaste univers futuriste où l'homme et la machine s'entrechoquent à travers des questions existentielles de plus en plus énigmatiques... Mais ce qui fait justement défaut à cette séquelle, c'est bel et bien ses dialogues philosophiques omniprésents qui, à force, embrouillent l'esprit et peuvent faire décrocher le spectateur. Une référence à Descartes, une autre à Bouddha, deux autres à Confucius et les répliques dégringolent dans un amas de réflexions pas toujours accessibles au milieu de cette enquête policière noire et parfois désespérée. Très différent de son prédécesseur, qui alternait entre thriller politique futuriste et film d'action hollywoodien, Innocence se concentre sur Batou, le sidekick du Major Motoko Kusanagi (l'héroïne du premier opus) qui, flanqué de son nouveau acolyte Togusa, va enquêter sur des suicides de cyborgs criminels à l'apparence de geishas à corps de poupées. Plus posée, plus bavarde aussi, avec moins d'action et moins d'érotisme, cette suite vaut surtout pour ce que Mamoru Oshii voulait dès le départ : une esthétique irremplaçable. Sur ce point, le réalisateur japonais frappe fort et son film ne sera pas égalé avant un très long moment. Habile mélange de 2D éclatante et de 3D moderne, le long-métrage est une pépite visuellement impressionnante qui, malgré de nombreux passages dispensables, hypnotise de par sa majesté presque divine (le passage dans la bibliothèque est incroyablement renversant). Ainsi, Ghost in the Shell 2 conserve les mêmes thématiques que son prédécesseur en tirant un peu trop sur la corde et n'arrive pas à l'égaler mais demeure en soi une œuvre marquante dans le domaine de l'animation japonaise pour ne pas dire dans l'animation tout court.
Citations philosophiques à l'appui, Mamoru Oshii continue sa réflexion sur l'identité dans un univers de plus en plus déshumanisé. C'est à nouveau une claque visuelle, mais cet épisode est moins équilibré que le premier.
Ce second opus est moins bon que le 1er mais reste 1 référence du genre... La B.O. est superbe, il faut impérativement avoir vu le 1er sinon vous êtes perdus.
Avec ce second opus, Mamoru Oshii continue son exploration de l'âme humaine. Vaste programme pour un film aussi ambitieux thématiquement que visuellement. Au fil des nombreuses répliques philosophiques parsemées de citations, l'auteur tente de percer les secrets de l'humanité dans une société où la frontière entre l'homme et la machine tend à disparaître. L'amateur de cyberpunk en aura pour son compte, les autres auront peut-être plus de mal et se pencheront sur le graphisme raffiné mêlant sans gène 2D et 3D. Un film assurément classieux, mais qui n'apporte pas forcément beaucoup plus au premier épisode.
"Innocence" est une vraie oeuvre d'art du japanime. Se fesant parfois passer pour des peintures en mouvements où s'entrechoquent couleurs et poésie hautement spirituelle, le film se range dans la veine de la critique de l'éthique à propos l'Inteligence Artificielle. Ponctué par des citations, qui à la longue donne au film une forme trop conventionnelle, trop "dissertation", le film réfléchit sur la condition de la machine et son droit de s'apparenter ou pas à l'homme. Sur fond d'une enquête policiére aux retournements bien troubles, en effet je me suis perdu complétement dans l'histoire, ce japanime propose une forme qui méle 3D et 2D, un choix tout sauf gratuit puisqu'il marque le carrefour entre le passé ( apparement l'homme ) et le futur ( la machine ). En conclusion, cette suite de "Ghost in the shell" pousse la réflexion ( entamé notamment par "Matrix" ) à ses limites, en s'emmélant parfois les pinceaux à trop vouloir démontrer les bornes de la machine.
Autant j'ai adoré le 1er, autant j'ai détesté celui là. Ca s'égare complètement dans le blabla inutile, et ca devient vite chiant et pompeux. A oublier très vite.
Quel plaisir que cette suite d'une des oeuvres majeures de la Japanimation. Mieux que le premier dans la construction mais perd un peu du charme japonais.
Alors c'est beau, c'est très très beau, d'un esthétisme irréprochable et d'un réalisme rarement vu dans un film d'animation. Bref, techniquement fabuleux. Mais alors, qu'es-ce que c'est chiant! C'est de bout en bout de la philosophie plombante de niaiseries et omniprésente. Des monologues sur l'homme, la machine et le monde qui n'en finissent plus et parsemés (même en pleine action !) par des citations de grands auteurs et philosophes en veux-tu en voilà...
On retrouve ici l'équipier cyborg du major Motoko Kusunagi spoiler: qu'on ne voit qu'une petite dizaine de minutes à la fin , Batou, avec toujours comme voix française celle d'Arnold Schwarzenegger. Son propre équipier a cette fois-ci la voix de Henry Cavill (le Superman de 2013 et de la Ligue de la justice) et plus celle de Laurence Fishburne. Il est esthétiquement plus beau que le premier Ghost in the shell grâce aux effets 3D et son histoire va plus loin dans la prise de conscience des robots. Plutôt distrayant, même si je ne suis finalement pas aussi fan que je le pensais de ce genre d'histoire.
Quelques années après le premier volet, on retrouve Batou, cyber-policier expéditif, et marqué par la disparition du Major Kusanagi. Il va alors se retrouvé mêlé à une enquête autour de robots meurtriers et de yakuzas. Alors que le premier film, sorti en 1995, exploitait des thématiques cyberpunk très pertinentes et très en avance sur leur temps (hyper-connectivité, dilution de l'identité dans des réseaux...), cette suite de 2004 se veut davantage métaphysique. Mamoru Oshii conserve par ailleurs son style de narration : l'intrigue, assez simple au demeurant, passe au second plan, devant une série de réflexions philosophiques très directes, portant sur la différence entre un humain et sa copie, ou la projection que l'on peut faire de l'âme. Un choix qui ne plaira pas à tous, mais qui est toujours aussi singulier. Visuellement, le film propose de bonnes séquences d'action, toutefois on regrette l'utilisation abusive d'images de synthèse, qui ont mal vieilli et qui nuisent à la fluidité des images 2D classiques. En somme, malgré ce point, cette suite est fidèle dans l'esprit à son prédécesseur, et plaira à ceux qui y ont adhéré.
Je croyais l'avoir vu ce Ghost In the Shell 2 et bien non. Il date pourtant d'il y a 15 ans et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il fait son âge ! Malheureusement Oshii choisit d'incorporer des images de synthèse qui, aujourd'hui, paraissent complètement ringardes (le dessin du premier opus a un charme plus intemporel). Pour la musique, Kenji Kawai ne s'est pas trop foulé : c'est du réchauffé. En fait, tout est plus ou moins calqué sur Ghost in the Shell 1 mais en moins bien (et pas en mieux comme on peut lire à droite à gauche). Il y a quelques scènes à sauver et le personnage de Batou est sympathique avec son spleen mais sur la durée du métrage c'est l'ennui qui prévaut avec un culte un peu trop prononcè pour le toutou (« pour moi, le Chien est tout, c'est le monde entier. Je préfère ne rien expliquer de peur que les gens ne comprennent que la moitié de ce que je ressens. Le Chien est mon Dieu. » dit Oshii, tout un programme). En 2008, on aura droit à Ghost in the Shell 2.0, un toilettage du premier opus avec incorporation d'images de synthèse complètement has been à l'aube du XXIIe siècle...
Second opus de la saga Ghost in the Shell avec Innocence (2003), qui n’a rien a voir avec le précédent volet (1995), ce qui n’empêche pas de revoir certains personnages présents dans le précédent chapitre. Toujours réalisé par Mamoru Oshii, ce dernier repousse les limites de l’esthétisme visuel pour nous offrir un nouvel opus encore plus stupéfiant techniquement et visuellement parlant. Le scénario est bien évidemment toujours aussi tiré par les cheveux et risque de déconcerter les novices du manga d’origine. Mais cela n’empêche en aucun cas d’apprécier le travail effectué ici. L’esthétisme visuel a changé depuis le premier essai convainquant. L’image de synthèse a pris le dessus et la qualité s’en ressent grandement. Certes, toujours aussi prise de tête scénaristiquement parlant, mais le résultat mérite le détour !
Le deuxième opus conserve l'esprit (musique, ambiance) et améliore les dessins mais surtout continue avec des dialogues intelligents faisant de belles références philosophiques. Les personnages sont quant à eux toujours aussi bien charismatiques et attachants. Au final une très bonne suite.
Pour une fois, une suite est réalisée par le créateur du 1er opus. Visuellement et narrativement, on retrouve tout l'univers et la singularité du 1er Ghost In The SHell. Mais cette fois-ci, les considérations métaphysiques et philosophiques prennent encore davantage de proportions, pour un scénario policier finalement très simple. C'est d'ailleurs la principale difficulté. Pour bien suivre, il est interdit de louper la moindre seconde de dialogue et de raisonnement sous peine d'être complètement largué. Le propos général se pose là et risque bien de garder toute sa pertinence pour des décennies...