Avis sur Speak

Speak. J'ai du voir ce film une fois, il y a peut-être plus de deux ans, et pourtant je me souviens très bien de l'impression que j'en ai eu. Je ne suis ni une professionnelle en matière de critique, ni une professionnelle en matière de cinéma. J'aime voir des films et des séries, et je suis ouverte à tous les genres.
Pour en revenir au sujet, Speak est pour moi un film à part. En effet, j'ai été très touchée par les sentiments de Melinda Sordino (Kristen Stewart). Je me souviens avoir réellement ressenti ce mal être, non comme si j'avais vécu ce qu'il lui est arrivé, mais comme si je connaissais cette sorte de tension. J'apprécie vraiment le film car je trouve qu'il se différencie vraiment des autres sur ce sujet. Le fait d'exploiter les sentiments d'une jeune fille, victime, durant quelques temps après ce traumatisme, sans qu'elle ne dise mot, sans qu'elle n'en parle à qui que ce soit, et la suivre jusqu'à ce qu'elle se libère enfin, est un concept que j'aime beaucoup. J'ai trouvé Kristen Stewart vraiment très convaincante et d'une superbe justesse. Je pense vraiment que c'est une très bonne actrice; pour ma part, elle est parvenue à me transmettre ses émotions, sans dire mot. Ca c'est que j'appelle être convaincante. Ce silence, si "pesant" pour elle... On souhaite vraiment qu'elle s'en sorte. Je l'ai souhaité en tout cas. J'aime aussi le fait qu'elle trouve du "réconfort" avec l'un de ses professeurs, Mr Freeman (Steve Zahn), un personnage un peu décalé, mais envers qui on s'attache plutôt facilement. Je n'ai pas grand chose d'autre à dire, j'ai simplement beaucoup apprécié ce film. Il se regarde sincèrement avec émotion, et le scénario est bien ficelé. C'est un -triste- beau film. Et Kristen Stewart est vraiment une actrice qui mérite de l'attention.

Un jolie téléfilm qui se laisse agréablement suivre et qui nous absorbe paisiblement entre drame et art. Une bonne surprise inattendue...

Pas mal de choses à dire sur Speak. Commençons avec Kristen Stewart qui interprète ce rôle à la perfection. Mais cela ne me surprends absolument pas, il suffit de voir Les Runaways, Into the Wild (même si on ne la voie pas beaucoup) et évidemment Panic Room pour se rendre compte qu'elle est une très bonne actrice et qu'elle réussira très bien l'après Twilight. Ensuite, la mentalité des adolescents américains (ou non américains d'ailleurs) qui parfois est vraiment pourrie. Oui, elle appelle les flics pendant une soirée et tout le monde se fait arrêter, mais, si on réfléchit ne serait qu'un tout petit peu (ou même si on se contente d'observer Melinda) on se rend bien compte qu'elle ne va pas, mais alors pas bien du tout et que quelque chose de (très) grave s'est produit. Et comme les ados peuvent parfois être d'une intelligence remarquable, ils font payer à la fautive son erreur pendant un bon moment. Ajouté à l'épreuve qu'à subie Melinda, on comprend aisément les raisons de son mal-être. Nous sommes en plus aidés par le jeu de Kristen Stewart dont le seul regard suffit à nous éclairer. Je citerais notamment la première scène où elle ferme sa bouche (parallèle intéressant avec tous ceux qui lui disent d'ouvrir sa bouche et de parler au cours du film) en se dessinant dessus des fils comme si elle faisait de la couture. Au bout du plan de la 40ème seconde, on a déjà compris le problème de Melinda : elle refuse de parler, ce que corrobore le titre du film. Et quand on refuse de parler, on ne peut extérioriser ses démons et les événements qui nous ont blessés au plus profond de nous-mêmes. Alors que fait-elle dans sa vie ? Elle se remémore le drame qu'elle a vécu, en fait des cauchemars, s'isole de plus en plus et s'éloigne de celles qui étaient ses amis de plus en plus jusqu'à un quasi point de non-retour. Dans cette atmosphère triste et glauque, comment trouver de la joie, comment renaître de ses cendres ? L'art peut être un moyen de se relever et le professeur tient le rôle de branche à laquelle se raccrocher (l'image de l'arbre est d'ailleurs capitale car celui-ci est le symbole de l'élévation vers le ciel, je vais peut-être trop loin dans mon délire mais c'est vraiment ce que ça m'évoque). Pour parler du scénario, je le trouve bien construit spoiler: et les alternances entre présent et flash-back qui révèlent le drame sont très habiles.
Et comme si tout cela ne suffisait pas, il faut en plus que le bourreau soit dans le même lycée que Melinda, ce qui, bien évidemment n'arrange rien. Le déni de la parole a souvent été traité de manière plus ou moins intelligente au cinéma (je sais, le film n'y est pas passé, je reviendrais là-dessus plus tard), je pense notamment aux griffes de la nuit de Wes Craven, même si les deux films n'ont bien sur rien à voir. Ici, cet aspect est tout simplement personnifié par l'expressivité du regard de Kristen Stewart. Je reviens sur le fait que ce film ne soit pas passé au cinéma. Nous sommes dans une époque ou des films tels que Transformers 3 bénéficient d'un budget énormissime et génèrent des millions, voir même un milliard de dollars de recette, aidé par cette chère 3D. Très bien. Mais, en ce qui me concerne ce film est l'un des plus mauvais que j'ai pu voir en bientôt 21 années d'existences. C'est même pire que cela, car il formate les spectateurs à recevoir des discours plus que douteux sur la guerre. Entre autres. À côté de ça, nous avons des films comme Speak, délicat, émouvant, touchant, proposant quelque chose d'intelligent et basée sur la performance bluffante d’une gamine de 14 ans (à l’époque bien sûr), et avec, au passage, un budget qui ne doit pas pesé bien lourd. Voilà, je ne pensais pas écrire une critique aussi longue, mais je voulais être le plus exhaustif possible sur ce très beau film, que j'ai dû finir il y a à peine une heure. Je vous encourage vivement à le voir car il me semble important de mettre en valeur la création de qualité.

Une bonne surprise. Speak est un petit film indépendant honnête, loin du film pour ados plein de clichés. Un film qui ne se prend pas au sérieux par son humour, mais sans pour autant être ridicule de clichés absurdes. Le personnage que joue Kristen Stewart est plein de sensibilité, très touchante et un peu autiste malgré elle. spoiler: Elle ne réussira jamais vraiment à se faire des amis et à s'adapter à son milieu, sans parler de la fin qui laisse une ouverture : il n'y a ni de happy end ni de fin triste, juste une note d'espoir de tout recommencer à zéro
pour cette lycéenne qui a beaucoup souffert du viol et du rejet (étonnement, Kristen Stewart s'en sort plutôt bien. Elle n'a jamais aussi bien jouée depuis Panic Room).

Un film tres moyen mais soulever par une exellente Kristen Stewart .
La rea. a la fois bonne et mauvaise , bonne car certains effets sont vraiment bien et donne de la bonne profondeur a film , mauvaise car il y a beaucoup beaucoup de cliches qui franchement enerve .
Le scenario , lui aussi bon et mauvais , certains scenes sont tres intelligentes et bien ecrites mais la plupart du temps , c'est aussi vu et revu et loin d'etre etonnant .
Les acteurs , le film est porter par Kristen Stewart qui pu est une bonne actrice quoi que l'on dise et justement elle nous le prouve , c'est simple sans elle le film n'est faut pas vraiment la peine d'etre vu !
La photo. parfois quelle beaux petits effets de lumieres sinon rien d'etonnant .
Bref , pas essentielle , mais on peut y jeter un coup d'oeil au moins pour Kristen Stewart qui je le repete vraiment exellente .

Un film juste, touchant et particulièrement bien joué. Kristen Stewart sans tout le tapage médiatique auquel elle fait face aujourd'hui, je dis oui.

Pauvreté de contenu, pauvreté d'originalité. Speak ennuie, jusqu'au bout. Malgré un intérêt pour le personnage de Kristen Stewart, on s'ennuie vite. Malgré tout, c'est un sujet pas forcément facile à interpréter dans un film. Film indépendant assez limite.

On s'ennuie. Il ne se passe pas grand chose, c'est très long. Libre à vous d'interpréter cela comme de la poésie, à titre personnel j'appelle cela "somnifère". Il y a tout de même des bonnes choses, comme le jeu de Kristen. En même temps, lorsqu'on lui demande de ne pas jouer d'émotion, elle se débrouille forcement très bien.

On en a un peu marre de ces histoires similaires, celles qui relatent les aléas d'une gamine désorientée ou rejeté par ses petites camarades… Ce sujet vu et revu ne laissera pas d'impressions plus mémorables dans ce "Speak" que dans un autre. Le seul intérêt de ce téléfilm sera de découvrir les débuts remarquables de Kristen Stewart. Autrement, "Speak" en lui-même sera assez cliché, et n'offrira de l’émotion qu'aux mamies peu exigeantes.

Problème de société, bon nombre de jeunes filles sont dans cette situation. C'est tellement humiliant que ça en devient inhumain! C'est un très bon film, je ne le rangerai absolument pas dans la catégorie des téléfilms, ce film est tellement bien monté que la question du budget est aisément oubliée. J'ai vraiment accroché dès le départ, je pense même lire le roman dont il est tiré car je suis sûr qu'il est même encore meilleur. Je ne suis pas fan de Kristen Stewart car je trouve son jeu trop similaire dans tous ses rôles. mais pour le coup, ici, elle a vraiment été à la hauteur et nous a fait ressentir les bonnes émotions aux bons moments. Ce film nous touche, ou du moins me touche énormément. Bon visionnage à toutes et à tous, vous ne serez pas déçus.

Vu les bonnes critiques et les notes , j'avais vraiment très envie de voir ce film .
Je l'ai regardé cette après midi , résultat je suis plus que déçue , un film très plat sans aucun rebondissement , c'est bien dommage car l'histoire en elle même est bonne mais je trouve mal interprété .

Sans atteindre des sommets dramatiques, ce téléfilm réussira à nous faire passer un agréable moment grâce notamment à une kristen Stewart ayant déjà un potentiel intéressant.

Relativement déçue par ce film. L'histoire n'évolue pas tellement, les personnages sont plats, la chute est décevante. Lorsque la bande annonce met en avant le fait que l'actrice principale ne parlerait pas avant d'y être poussé (et je ne parle pas seulement de parler de ce qui lui est arrivé, mais bien de ne plus parler du tout), je trouve qu'elle parle quand même pas mal. J'attends d'un film qu'il me fasse prendre la place d'un personnage, et là ce n'était pas le cas, ce qui a rendu le film long, et même pénible par moments.

Bravo à la jeune Kristen Stewart, qui à tout juste 14 ans se montre très convaincante dans ce rôle d'ado sensible en mal-être et qui lutte pour remonter la pente. Encore très sous-estimée à ce jour, cette actrice mérite plus de reconnaissance. Le film est pas mal, je le conseille.

Speak (2004) est un téléfilm au budget infinitésimal (d'environ un million de dollar) qui est passé inaperçu et qui aurait pu continuer a l'être si son actrice principale n'avait pas été Kristen Stewart (13 ans lors du tournage) mondialement connue grâce à la franchise à succès planétaire Twilight. Le film ayant été diffusé essentiellement à la télévision et dans plusieurs festivals des Etats-Unis, seule une poignée de pays ont pour l'instant acheté les droits du film afin de le distribuer dans leur pays respectif (dont la France qui, depuis 2010, soit six ans après sa sortie aux States, propose enfin le film directement en DTV).
Premier long-métrage pour Jessica Sharzer qui réalise ici un drame intimiste avec son petit côté cinéma indé US. Il narre l'histoire d'une adolescente mal dans sa peau, muette (enfin, il y a de quoi se poser des questions tant cette dernière est complètement refermée sur elle-même), elle cache un lourd secret, de flashs-backs en cauchemars, on finit par découvrir ce qui se trame dans son esprit, ce qui la hante et pourquoi elle est recluse et se coupe du monde extérieur.
On évitera d'en dire plus pour éviter de "spoiler" l'intrigue. Si la mise en scène s'avère mollassonne, heureusement, Kristen Stewart quant à elle s'en sort plutôt bien pour son premier grand rôle juste après avoir tourné dans Panic Room (2002).