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NoSerious Man
187 abonnés
178 critiques
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3,5
Publiée le 27 janvier 2016
Film d'auteur sympa malgré quelques faiblesses. La réalisation est très bonne, les acteurs sonnent vrai, on ne s'ennui pas. Bien que l'histoire peut paraitre simple, niaise, voire inintéressante, il n'empêche que l'on passe un bon moment pendant 1h20. Seule la qualité aurait pu être meilleure sur l'édition DVD française.
La petit qui est bon, les grands qui sont méchants ! Les enfants qui ne sont finalement pas drôles pour un sou, les méchants monsieurs eux n’ont plus ! Le gamin cliché, le village pas magique ! Voila, quand j’étais petit je trouvais déjà ce long métrage d’une nullité effroyable, et encore plus aujourd’hui ! Ça pue l’idéologie primitive chrétienne, le bien et le mal ! Bref à ne surtout pas donner aux enfants.
J'ai vu le film en VO et vraiment c'est nul, il y a au moins 50 minutes ou le personnage principal marche sans rien faire d'autres et puis ce gosse joue mal il est antipathique et en plus il louche mdr. Bref à ne surtout pas voir j'ai fais l'erreur de le voir et je me suis ennuyé du début à la fin:(
Un petit film... tout petit. Pour faire dans le politiquement correct, on va dire que je n'ai pas été touché. En plus les acteurs s'en sortent mal... Non le gros problème à mes yeux, c'est le scénario. Je veux bien pleurer devant des films mais uniquement quand il y a une certaine finesse, une certaine émotion... Mais là, ce n'est pas possible : c'est trop, trop, trop prévisible. Et puis il ne tient que sur un ticket de métro : un gamin tiens un cahier dans les mains et fait le tour de son village en disant bonjour à tous les gens qu'il croise.
PFFFF. Je me suis ennuyé à mourir en regardant ce film, j'ai somnolé même. Jamais un film que j'ai regardé n'a été aussi soporifique pourtant dieu sait que j'en ait vu des films, j'ai l'impression que la plupart des gens notent le réalisateur au lieu de noter uniquement le film. Je dis ça mais moi aussi je suis parti d'un apriori en regardant ce film, je vais dire une abomination pour certains mais moi je n'aime pas les films de Kiarostami et ses films d'intellos.
Si vous n'avez pas vu ce film vous n'avez rien vu. Un film coup de poing par sa bêtise, très bien qu'au bout d'un moment on se demande si le réalisateur et l'équipe du film, n'ont pas une haine profonde envers le cinema. Les dialogues sont extraordinaires et les voix sont digne d'un film porno, sans parler des acteurs recrutés, ils sembleraient dans un enterrement tellement qu'il n'ont aucune expression sur le visage. Néanmoins, j'ai jamais autant rigolé devant un film et pourtant j'en ai vu des nanars, mais celui la et bien il remporte toute les palmes. Que ce soit au niveau du scénario, des dialogues, des acteurs, des musiques, du maquillage etc... Tout est pourri à un point que sa en devient hilarant!! Je le conseille pour une soirée entre pote ou avec sa copine vous allez pas regretter une seconde, j'ai meme pleurer de rire à plusieurs reprises (surtout quand on voit une actrice lors de l'enterrement d'un personnage qui se marre en arriere plan et qui a du mal a etre serieuse). Le registre Nanar a trouver son maitre messieurs et il se nomme : "Ou est la maison de mon ami?". Je me pose la même question mais plutôt sous la forme : "Ou est la raison de la ........"... A quand une "Escale à Nanarland" sur ce film... et sur "Le gone du Chaaba" ? Ah, ça s'est arrêté. Dommage.
Dans un monde paysan conservateur où l'éducation est plus stricte que tout, le parcours d'un petit garçon pour éviter la punition à l'un de ses camarades de classe est une bonne idée de scénario. Le réalisateur Kiarostami décrit de façon dure les règlements imposés à la jeunesse, avec un écolier qui doit faire face aux personnages les plus récalcitrants pour aider son ami et ne pas finir égoïste. Il y a ce thème de lavage de crâne, où la punition est donné à ceux qui contestent les ordres. Cette idée évoquée dans une séquence aura suffi, ici Kiarostami a fait l'erreur de la ressortir à plusieurs occasions, transformant certaines conversations en véritables dialogues de sourds. Le discours du vieillard établit le thème abordé dans le film mais est très mal placé dans le scénario, cassant le rythme et le suspens. En plus du jeu fade des comédiens, sans grande ambition de mise en scène, excepté la découverte des villages iraniens, les dialogues médiocres, ces défauts mènent à la lassitude. Néanmoins il y a une idée, un thème que le réalisateur défend, sublimé par le très beau plan final, aussi bien dans la métaphore que dans le propos général du film.
Tout en brossant une critique de la société "adulte" et de la "modernité", ce film parle avant tout de l'amitié avec un grand A , ainsi que du sens de la responsabilité. Si vous ne croyez plus à la véritable amitié, regardez ce petit garçon et son regard d'ange, car lui il y croit, coûte que coûte.
Beaucoup de bonnes critiques pour ce film que j'ai trouvé parfaitement indigeste..Les inconditionnels du réalisateur retrouveront son univers... qui fait office de coquille vide dans ce film.
Derrière cette histoire simple, ce style épuré, il y a un bel hymne à l'amitié et un regard touchant sur l'enfance. Quelque chose de tendre et de dur à la fois. Un peu d'humour aussi. La course d'Ahmad permet à Kiarostami d'évoquer différents thèmes : l'indifférence des adultes, les lois sociales et familiales, la solitude, la solidarité... On dépasse vite la sécheresse formelle du film pour apprécier la sensibilité du récit.
Ce film est une ode à la persévérance et à l'amitié et c'est surtout grâce à ses critères qu'il est un très bon film. Cet enfant qui n'en finit pas de se déplacer de droite et de gauche et qui semble soumis aux adultes mais qui ne lâche rien pour faire ce qu'il pense être juste est juste saisissant de vérité, de détermination et appelle à l'admiration. Merci M. Kiarostami pour ce film qui m'a laissé une très agréable saveur au coeur après l'avoir vu.
Où est la maison de mon ami ?... Cette question ayant donné son titre au film de Kiarostami reviendra tel un leitmotiv tout au long du métrage, formant la matière même de son intrigue. Le cinéaste iranien nous livre une nouvelle fois un morceau de réalité - ou de réalisme, plutôt - en faisant la part belle à l'enfance et sa simplicité. Film étonnamment dramatique - il s'agit peut-être même du film le plus dramatique de son auteur - Où est la maison de mon ami ? est une oeuvre du visible usant de moyens techniques invisibles. Ainsi Kiarostami découpe peu son long métrage, laissant le soin aux décors de scander l'espace des séquences : il en résulte une mise en scène intelligente, pragmatique, allant directement à l'essentiel. Même si ledit long métrage s'avère moins réussi que d'autres films du cinéaste - probablement en raison de son sempiternel enjeu narratif - il n'en demeure pas moins une valeur sûre à découvrir d'urgence. Il ne s'agit pas de mon Kiarostami préféré, mais cela reste subjectif...
Après le chef d'oeuvre "Le goût de la cerise", je viens de découvrir un autre film du cinéaste iranien. Là encore, la mise en scène et le traitement du son donne une force et une beauté à une histoire toute simple. Un enfant souhaite rendre un cahier de classe à son ami car celui-ci sera renvoyé de l'école s'il n'y fait pas ses devoirs dessus. Pour cela, l'enfant devra traverser la campagne iranienne et se confronter au monde extérieur et donc à celui des adultes.
J'adore! Sous ses apparences de petit film pour enfants, "Où est la maison de mon ami?" se révèle être au final une oeuvre très riche, à différents degrés de lecture. Kiarostami nous raconte une histoire dans un langage d'une simplicité universelle qui ouvre le film à tous les publics. Le parcours de cet enfant, engagé dans une course contre la montre pour rendre à son copain de classe, menacé d'exclusion, son cahier pris par inadvertance, peut être lu à différents niveaux. On ressent tout d'abord une émotion directement touchante pour cet enfant et les sentiments qui l'animent (solidarité, amitié, innocence,...). Kiarostami fait preuve ici d'un grand talent pour restituer le monde intérieur de l'enfant. Un talent de la vérité et de la simplicité au pouvoir sobrement émouvant. Le monde de l'enfant rentre constamment en conflit avec le monde des adultes, refermés sur eux mêmes et étrangers aux bonnes intentions de l'enfant. La société des adultes, enfermé dans le surmoi et ayant banni l'imaginaire et la poésie de son quotidien, apparaît, par contraste, bien inconséquente et bien triste. Le parcours initiatique de l'enfant qui découvre le monde prend alors des airs de fable humaniste. Se situant toujours à hauteur du regard de l'enfant, le film est une mise en lumière très fine de l'incohérence du monde adulte et de l'autorité contradictoire qu'il exerce. Cinématographiquement, "Où est la maison de mon ami?" est également une belle réussite avec des images superbes, une mise en scène discrètement symbolique, et un traitement de sons naturels très intéressant, qui viennent souligner et renforcer les sensations et émotions de l'enfant (le chat qui miaule, le bruit du vent, etc...). Un véritable petit bijou, très réjouissant et non dénué d'un certain humour qui rappelera celui du géorgien Otar Iosseliani. Je ne peux que très vivement vous le recommander.
A travers cette histoire de solidarité écolière, Kiarostami nous emmène dans une sorte de road movie poètique aux images sublimes qui touche au coeur et a l'ame et qui nous montre un coté de l'Iran que l'on a malheureusement pas l'habitude de voir!