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Cinéphiles 44
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3,5
Publiée le 24 novembre 2016
C’est grâce au Festival des 3 Continents qu’Abbas Kiarostami s’est fait connaître en France en 1987 avec son film Où est la maison de mon ami ? L’histoire est toute simple. Elle s’ouvre sur le difficile passage de la sanction d’un professeur pour un enfant qui n’a pas fait ses devoirs. Son camarade, spectateur de cette dispute, craint de voir son ami renvoyé et d’être lui aussi sanctionné s’il ne faisait pas ses devoirs. C’est alors qu’en rentrant chez lui, sa priorité est de les faire. Mais c’est sans compter sur les adultes qui le sollicitent avec insistance et qui ne cherchent même pas à l’écouter. En effet, le jeune enfant de huit ans a quelque chose à dire. Il vient de se rendre compte qu’il avait pris le cahier de son camarade qui risque le renvoi s’il ne fait pas son travail pour le lendemain. C’est une aventure qui débute pour retrouver son ami. La scène entre l’enfant et sa mère pourrait être culte si la suite n’était pas une succession des dialogues et de ce premier moment hilarant. Le gamin est très touchant de par sa générosité. Mais sa prestance ne suffit pas à camoufler les écueils des adultes qui peinent à être originaux les uns des autres. On passe un bon moment, mais ce long-métrage aurait gagné à être enrichi d’autre chose que du copier-coller du début. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Où est la maison de mon ami est un film signé Abbas Kiarostami plutôt sympathique. C'est le premier film d'Abbas Kiarostami que je vois et il m'a plutôt donné envie de voir d'autres longs-métrages du cinéaste iranien. L'histoire : un jeune garçon doit retrouver la maison de son ami pour lui rendre son cahier d'école. Cette recherche l'emmène presque dans une recherche sans fin. La quête du jeune garçon pour retrouver à tout prix son ami nous tient bien en haleine et on est à fond avec cet enfant. A travers cette quête, on découvre toute une série de villages aussi perdus les uns que les autres (on a vraiment l'impression d'être au milieu de nulle part où l'école est sans doute la seule perspective de quitter ce monde cloisonné) et toute une série de personnages adultes qui ne font que le retarder et l'empêcher d'avancer en profitant de leur autorité d'adulte et de sa gentillessespoiler: (les adultes sont ici montrés ici uniquement de manière antagonistique, le seul personnage montrant un peu d'empathie pour le personnage d'Ahmed étant un autre enfant) . Le jeune Babek Ahmad Poor est très naturel et contribue à la sympathie que l'on éprouve pour son personnage. J'ai bien apprécié ce film.
Désolé pour les fans mais je me suis endormi au bout d'une heure tellement je m'ennuyais. Il ne ce passe rien ! Ou est la raison de mon ennui ? Elle est là ! Une pure daube ringarde, à éviter !
Ce film est d'un plat ! Les 400 Coups, Le Gone du Chaâba, Le Ballon d'Or, Moi César 10 ans et demi Un mètre Trente-Neuf... Vous faites la liste de tous les films du genre et vous en prenez un sans saveur ni intérêt et vous pourrez bien tomber sur Ou est la maison de mon ami?. Je n'ai pas du tout accroché !
Une grosse diarrhée cinématographique. C'est niais, pas drôle, pénible, ennuyant (n'est pas moi!), irréaliste, moche, mal joué, soporifique, ça fait mal aux yeux, aux oreilles et au crâne.
Un Iran rural pour un film charmant. Je suis, il faut le dire, particulièrement touché par ce film simple mais terriblement génial. Efficace dans tout. Littéralement tout. C'est assez rare pour être impressionnant. A partir du moment où l'on découvre le film avec sa scène d'introduction nous pouvons nous dire que c'est un film un peu dure et injuste. Sauf qu'il est tout sauf injuste. Tout est très mesuré de façon à jouer sur pleins de points de vue mais ne délaissant pas à un seul instant l'objectif qui est spoiler: de rendre le cahier à son camarade de classe. Et au final ce qui en ressort c'est beaucoup de choses. Des sentiments beaucoup d'émotions et des histoires. Ce sont pleins de situations donnant une forme très limpide au film puisqu'il va au plus simple. C'est ce que j'aime. Je tourne un peu autour du pot en fin de compte, mais en même temps il s'agit d'un film qui se suffit très bien à lui même. Son protagoniste est d'une intelligence et d'une cohérence indéniable. Donnant tort aux adultes ne lui cédant pas raison malgré tout. Je pense que je n'ai pas spécialement plus à dire en quoi que ce soit. C'est super, foncez voir Où est la maison de mon ami?
"Où est la maison de mon ami ?" : le titre de ce merveilleux film iranien est aussi simple que le scénario lui-même... Mais il nous apprends énormément de choses sur la vie, la nôtre et celle d'un écolier vivant dans un pauvre village d'Iran... Formidablement interprété par ce petit homme plein de valeurs humaines, il nous dévoile la rudesse de sa vie, la pauvreté et les idéaux de ces aînés, l'instruction scolaire dans son pays. Peu de dialogue suffit à nous toucher, nous qui vivons dans un pays "riche", dans lequel la plupart ne cesse de se plaindre pour des détails bien souvent. Vu en V.O., ce film est un exemple d'humilité.
Si vous n'avez pas vu ce film vous n'avez encore rien vu. Un film coup de poing par sa subtilité, très bien qu'au bout d'un moment on se demande si le réalisateur et l'équipe du film, n'ont pas un amour envers le cinema. Les dialogues sont bons et les voix criantes de vérités, sans parler des acteurs, avec tous un jeu d'un réalisme éclatant. Néanmoins, j'ai jamais passé un aussi bon moment devant un film familiale et pourtant j'en ai vu des navets de ce genre, mais celui la et bien il remporte toute les palmes en tant que bon film. Que ce soit au niveau du scénario, des dialogues, des acteurs, des musiques, du maquillage etc... Tout est réussi à un point que ça en devient un chef d'oeuvre t!! Je le conseille pour une soirée avec toute sa famille, j'ai meme pleurer à plusieurs reprises (surtout quand on voit le petit garçon pleurer au début à cause de son tyrannique maitre d'école). Le registre Chef d'oeuvre a trouver son maitre messieurs et il se nomme : "Ou est la maison de mon ami?".
J'ai toujours aimé le cinéma hyperréaliste : je reconnais l'effort du réalisateur pour filmer "la vraie vie d'un gamin qui galère dans son village", les acteurs jouent très bien et l'histoire pas ennuyeuse !!
Ce film est d'un bonheur pour les yeux ! Les 400 Coups, Le Gone du Chaâba, Le Ballon d'Or, Moi César 10 ans et demi un mètre trente-neuf... Vous faites la liste de tous les films du genre et vous en prenez un super divertissant et sympa à voir et vous obtiendrez cette merveille qu'est "Ou est la maison de mon ami?". J'ai adoré !
Un réel plaisir de revoir aujourd'hui ce petit bijou plein de tendresse, d'humour, de beauté, de solidarité. Un chef d'œuvre absolu, incontestablement.
Ayant découvert ce film il y a peu, je n'étais tout d'abord pas convaincu. Je trouvais ça répétitif, agaçant, et niais. Etant donné que c'était les deux mêmes scènes que je voyais sans cesse, il m'était difficile d'accrocher plus que ça. Après avoir vu un peu plus de scènes (certains en partie seulement je l'avoue), puis avoir eu la chance de l'avoir vu en entier, j'ai révisé mon avis. Je me suis rendu compte que c'était d'un niveau largement supérieur au Gone du chaaba. Le héros est moins niais, moins agaçant, moins horripilant que cette cruche de Omar. Ensuite, Ahmad n'a pas la prétention de nous apprendre comment travailler à l'école. Bref, l'univers de Kiarostami est au final intéressant, on ne s'ennui pas et on s'attache au parcours du jeune garçon...
J'ai un peu de mal avec le cinéma hyperréaliste: si je reconnais l'effort du réalisateur pour filmer "la vraie vie d'un gamin qui galère dans son village", je reste quand même dubitative sur l'intérêt qu'il y a à ce que ça dure une heure et demie...
Un film touchant, tendre et cruel sur l’enfance et ses petits drames qui prennent une toute autre ampleur à hauteur d’enfant. Le personnage principal est adorable de détermination mais aussi dans son air toujours légèrement ahuri de n’être pas compris des adultes. Le travail du son est riche tout comme la photo avec de très beaux plans de nuit. Un chef d’œuvre.