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Ran B.
2 critiques
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5,0
Publiée le 1 novembre 2023
Très beau film de Nadir Mokka, très belle musique, très belles images qui reflète la décennie noire de l'Algérie dans certains quartiers. Nadir ne cache rien.
Il est assez judicieux de voir en Nadir Mocknèche une sorte de Pedro Almodovar algérien. Tout comme le cinéaste espagnol, l'auteur de Viva Laldjérie pose un regard d'une finesse redoutable sur ses personnages féminins et sur lesquels il fait porter l'essentiel de sa satire sociale. Servies par une mise en scène fort bien maîtrisée, d'excellents "seconds" et "petits " rôles, les trois actrices principales de ce film parviennent avec brio à stigmatiser les différents aspects de l'intégrisme dont souffre la société algérienne.
Ce film aurait pu être tourné et diffusé pendant le règne Français en Algérie. Le pauvre peuple Algérien se fait cracher à la gueule pendant tous le métrage. Ce qui est le plus drôle mais néanmoins très cohérent, c'est que beaucoup de franco-algériens doivent penser que ce film est Algérien, et doivent l'aimer sans retenu. Une ignominie occidentaliste réalisé par - bien évidemment - un esprit colonisé de nos chères banlieues française... Beurk...
Un long-métrage salué par toute la presse française, rien d'étonnant !
Ancien coopérant français à Alger au début des années 80, je me réjouissais de revoir la ville que j'avais aimée, et ses habitants. Quelle n'a pas été ma surprise de voir des acteurs s'exprimant sans accent dans un français plus châtié que le mien ? Tout est faux dans ce film, qui nous fait rentrer dans un microcosme n'ayant aucun rapport avec les préoccupations de la majorité des algérois, originaires du bled. De plus le scénario est trop invraisemblable. Comment peut-on voler le flingue d'un client de sa copine prostituée, sachant qu'elle risque la mort ? Ce fim ne vaut que par quelques jolies vues d'Alger, d'une maison de la casbah et par une superbe chanson, enfin en arabe, interprétée par l'Actrice Biyouna vers la fin...
Ce film est totalement invraisemblable! Le scénario n'est qu'un prétexte pour aborder de manière absolument superficielle une série de sujets tabous. Les actrices principales manquent de profondeur et leurs dialogues sonnent faux, et cela est lié à l'usage d'un Français qui n'a pas absolument pas sa place. Au final, Nadir Moknèche aura à nouveau brillé par son manque d'authenticité.
C'est avec curiosité que j'ai découvert "Viva Laldjérie", attiré par son titre et par une Lubna Azabal que j'avais déjà appréciée chez Tony Gatlif... Convaincu que la plupart des films intéressants actuellement proviennent de pays variés et ne résultent absolument pas d'une centralisation quelconque, j'ai donc souhaité m'attarder sur ce long-métrage signé Nadir Moknèche. Situé dans un Alger contemporain, il raconte non sans noirceur le quotidien d'une ville qui se meurt à travers les yeux de ses personnages principaux, lesquels ont quasiment tous perdu leurs illusions. Le cinéaste a cependant saisi dès le début qu'il ne devrait pas s'embarquer dans un psychodrame Bergmanien pour convaincre le public mais au contraire laisser couler tranquillement son intrigue autour de caractères attachants et de bons interprètes, se permettant occasionnellement quelques envolées lyriques. Bien sûr, on pourra tout de suite reprocher un certain manque d'ambition, peut-être par pudeur et retenue, par peur d'apitoyer le public, par volonté de rester fin et ne pas tomber tout de suite dans les clichés misérables. Ces prises de positions s'avèrent par la suite d'autant plus recevables que les objectifs du réalisateur se voient atteints : toucher le spectateur et retenir son attention sans lui remuer les tripes. Alors, si la mise en scène n'a rien d'exceptionnel et manque certainement de style, elle demeure en revanche très propre et agréable, dans un rythme somme toute assez lent mais porteur d'une ambiance un brin désabusée bien retranscrite à l'écran. Et puis, Azabal fait son petit numéro, ne donnant pas toujours la profondeur attendue au protagoniste interprété mais apportant un relief et une jeunesse bienvenue à un projet évitant dans le même temps de tomber dans le pathos. Cette actrice a un talent évident, un charisme naturel donnant une bonne bouffée d'air frais à un "Viva Laldjérie" émouvant et qui aurait marqué s'il ne s'était pas laissé embarquer dans des longueurs au milieu.
Le cinéma algérien n'est pas ce qu'il y a de plus répandu. Viva Laldjérie est un beau film servit par des actrices époustouflantes comme Biyouna. La musique est vraiment magnifique. C'est un film qui parle de sujets tabou qui le sont encore plus en Algérie. Le terrorisme, la prostitution, le sexe en général, l'homosexualité dans une ville très bien filmée celle d'Alger. Bref du cinéma Algérien j'en redemande. J'ai hâte de voir "Délice Paloma".
Portraits libertins sur le statut des femmmes dans une Algérie contemporaine, Viva Laldjérie avait de quoi plaire. Mais c'est avec un goût amer que l'on découvre une intrigue artificielle (mafia, prostitution, meurtre... rien de nouveau, donc) qui essaie de meubler son scénario, assez confus pour sa part. De leurs côtés, les personnages correspondent tous à des types. Et le romantisme à deux sous n'est pas non plus épargner. Decevant, cette leçon de liberté sur l'inégalité homme-femme dégage un sentiment d'agaçement face à des personnages stéréotypés, qui manquent d'âmes et de réalismes. Une déception.
Film assez faible dans l'ensemble ; je me demande ce qui plait dans ce film chez la critique. Ce n'est certainement pas la réalisation , bourrée de clichée (du vrai sous almodovar), ni le scénario , qui s'épaissit au fur et a mesure qu'il devient totalement improbable et ridicule. C'est peut etre les actrices qui sauvent a peine le film ou alors les trop rares (2ou3 pas beaucoup plus qui valent qu'on s'arrete dessus)moments de qualité et comiques. j'espere que ce cri d'espoir viva laldjerie ne se resume pas a ce film , il ne le merite pas!
Les scènes se succèdent sans aucune accroche. On peut même résumer le film comme étant une suite alternée de scènes de sexes, débauche, picolage, adultère, et de vulgarité...
Le but est de mettre au clair une minorité négligeable de la population algérienne (0,00001%) qui vit dans la débauche à l'abri des regards...
Une tentative d’imitation dégoûtante de Bab el-Oued City ...
Un film Algérien, subtile, où le tabous n'existe pas. Une humanité forte se lit dans ce film, le combat de femmes, tous unis, pour la liberté. Entre liberté et terrorisme, Goucem et la mère Papicha se réfugient dans un hôtel à Alger où l'une des nouvelle amie de Goucem mourra. Dommage que les rôles sont jouer trop à la Française, un dialecte pro Algéro-Français aurait mieux sonner. En tout cas très humaniste et fait pour un film choc à scandale.
Un film choc, sans tabou: prostitution,sexe...un vrai regal de voir que l'une des actrices principales est la chere BIYOUNA tant aimée en algerie.Et aussi quel plaisir de voir ce film tourné dans les rues de la belle ALGER.
Je ne comprends pas qu'on puisse encenser ce film: que de clichés sur l'Algérie!!! je n'ai pas reconnu alger! je l'ai même sentie hostile alors qu'elle est chaleureuse! l'actrice principale n'est pas algérienne et ça se voit, elle est mal à l'aise dans son rôle!!! ce film rassemble tous les problèmes: prostitution, alcoolisme, sexualité non assumée, alors qu'il aurait été plus judicieux de traiter un seul sujet. Bref, ce film est tout sauf interessant et présente un pays très froid et triste alors que l'algérie a tjs su garder sa chaleur. De plus le fait que les acteurs parlent français dénature le film. On se demande comment BIYOUNA a pu accepter une telle chose.
je suis partagée entre le début du film qui vous porte et la fin qui decoit un peu et qui semble parfois trainer en longueur. La mère papicha est vraiment un sacré numéro.
Un film émouvant trés bien réalisé,avec une Biyouna toujours aussi talentueuse. C'est une histoire boulversante et réaliste dans une ville blanche magnifique. Cependant certains lieux (hôpital, lieu de rencontre entre les jeunes) n'illustrent pas la verité. Ce film ne représente en aucun cas la population algéroise, mais uniquement l'histoire d'une mère et de sa fille peu commode dans ce pays. Pour ceux qui ne connaissent pas Alger, ne vous fiez surtout pas à cette image merci.