Au-delà du film d'anticipation, il s'agit en vérité tout simplement d'une romance, d'une rencontre qui a changé leur vie mais malheureusement on a du mal à s'intéresser à leur histoire d'amour. La faute aux deux acteurs ennuyeux et fades. La froideur laisse même parfois transparaître une certaine laideur. Loin derrière la poésie magique de Gattaca contrairement à ce qui est dit dans les autres critiques.
Une romance impossible dans une société futuriste tel est le concept de ce film qui, par le truchement de la voix-off, prend ses distances avec le spectateur.
Il est des films comme « Code 46 » qui passent totalement inaperçus dans les salles ou en DVD alors que l’on tient là une petite pépite. L’histoire d’abord n’est pas banale puisque dans un futur proche où l’on parle une langue aux racines latines et anglaises et où deux mondes coexistent, celui des gens avec couverture sociale leur permettant tout et les autres vivant plus ou moins dans des ghettos dont il est difficile de s’extirper, William (formidable Tim Robbins) est envoyé par le Sphinx dans une entreprise octroyant les cartes de couverture afin de déceler qui peut en faire passer en douce. Il démasque très vite Maria (la ravissante Samantha Morton) mais décide de ne pas la dénoncer car il en est tombé amoureux. Puis il y a des trouvailles géniales (le virus d’empathie), des décors sublimes (Winterbottom sait manifestement tenir une caméra et s’en servir !) et deux acteurs au diapason. C’est donc un merveilleux film d’anticipation à la « Bienvenue à Gattaca » par sa froideur et sa société standardisée où seule l’élite a tous les droits. A voir assurément !
Il faut prévoir quelques litres de café pour visionner ce film, la réalisation ne propose pas grand chose pour intéresser le spectateur et les acteurs on l'air de s'ennuyer heureusement que samantha Morton à un certain charme.
Film d'anticipation. Dans un monde hyper-cybernétique, un contrôleur chargé de détecter les fraudeurs et fabricants de faux papiers, tombe amoureux d'une femme justement fraudeuse, et ne la dénonce pas aux autorités. Cet homme, bien que marié, s'enfuira avec elle, mais sera retrouvé et on effacera dans sa mémoire cette relation interdite.
Beau film de science-fiction de l'anglais Winterbottom. La réalisation utilise un langage cinématographique de belle qualité : images, décors (Shangaï), routes et villes. L'ambiance déshumanisée est très bien rendue. Le thème de la génétique avec les personnes nées in vitro est posé avec les problèmes de l'engendrement par des personnes parentes. La romance ne gène pas trop le déroulement de l'histoire. Les deux acteurs principaux ont de grandes qualités. Techniquement irréprochable, c'est un film qui pose de vrais problèmes pour notre futur proche : identité, couple, mémoire, dictature de la technique... Belle musique d'accompagnement.
code 46 est un film de science-fiction qui, à défaut d'être ambitieux, est vraiment incroyable dans son ambiance. Que ce soit la bande-son, la mise en scène ou l’esthétique, tout est travaillé pour qu'on prenne son pied. Et tant pis s'il a quelques longueurs, car pour toutes ces raisons il mérite qu'on le regarde.
Férue de "sci-fi thriller", je pensais avoir trouvé un film équivalent à Gattaca ou Minority Report. Ce n'est vraiment pas le cas. Mes deux étoiles vont à la poésie narrative et à la BO. C'est un film d'ambiance, sachez le, n'y cherchez aucune action, aucun suspens qui vous permettrait d'entrer dans le film. J'ai eu l'impression qu'il durait des heures et pourtant...! Le postulat de base était intéressant, dommage qu'il m'ait pas été développé dans le bon sens.
En voyant la pochette je m'étais imaginé un complot international mais c'est en fait une énième histoire d'amour impossible sur fond d'anticipation. Le film contient de bonnes idées, l'univers froid et aseptisé comparable à celui de "Gattaca" est intéressant mais pas assez exploité à mon gout. Et il ne se passe pas grand chose, le rythme y est très lent, voir soporifique. Ce film est plutôt réservé aux amateurs de poésie et de mélancolie (et de belles musiques tristes). Il m'a fait penser à "Lost In Translation" par moments. Mon avis est mitigé d’où ma note. (Moyen)
Il est des films qu'on n'oublie pas, des films qui marquent à vie, des films qui percutent, qui heurtent, qui choquent, qui provoquent, qui font réfléchir. Ils ne sont pas nombreux. Et Code 46 n'en fait pas partie.
Il est de ces films qui n'ont vraiment pas de chance. Malheureusement passé inaperçu, encore plus inaperçu que l'excellent Gattaca, dont il se rapproche dans ses qualités de mise en scène, son excellent jeu d'acteur (Tim Robbins et Samantha Morton tout de même) et sa trame de science-fiction d'anticipation. Le réalisateur a su garder l'intelligence de raconter une histoire touchante et émouvante, avec sobriété, mélancolie et poésie, tout en dressant le portrait d'une société "possible" édifiante et pourtant pas si lointaine.
Un film d'une rare beauté, à l'atmosphère totalement aseptisée, glaciale, d'un monde qu'on ne souhaiterait pas connaître. Une belle histoire qui se termine mal, ça change des clichés ! J'ai adoré ! l'un de mes films préférés, à voir absolument.
Une idée de départ intéressante pour ce SF qui se veut surtout être un film d'atmosphère que Michael Winterbottom a bien rendu. Mais le scénario part dans tous les sens sans être approfondi et n'apporte donc aucune explication à ce code génétique, ces naissances in vitro, ces virus, cette pratique d'effacement de mémoire et au final, reste une simple histoire d'amour bien trop courte qui n'aboutira même pas à en faire un long métrage valable...
Planant, BO inspirée, doté de plein de bonnes idées, Code 46 décrit un futur ou l'eugénisme et la procréation artificielle perturbent l'attirance amoureuse. L'inspiration de cette œuvre de SF est à la croisée des chemins entre Gattaca, Blade Runner et Ghost In The Shell. Dois-je vous en dire plus ?