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Poulipointnet
7 abonnés
175 critiques
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2,5
Publiée le 3 janvier 2012
Film curieux qui laisse filer une idée originale séduisante au profit d'un ressenti purement émotionnel.Le scénario ,de ce fait, n'est que prétexte à une réalisation visuelle et sonore parfois touchante parfois ennuyeuse .
Michael Winterbottom a toujours été un réalisateur très éclectique, comme en atteste sa filmographie (9 Songs - 2005, Un coeur invaincu - 2007 & The Killer Inside Me - 2010). Pour sa première incursion dans l’univers de la science-fiction, le réalisateur britannique s’est attelé à un thriller d’anticipation avec Code 46 (2003), l’ennui, c’est que le résultat final est tellement soporifique que l’on peine à y trouver un quelconque intérêt. C’est aseptisé, morne, beaucoup trop lent, fade et léthargique. Edité en DVD plus de huit ans après avoir été réalisé, on ne sera pas surprit de voir ce film débarquer si tardivement dans l’hexagone, évitant (fort heureusement) une exploitation en salle. Ce qui est regrettable, c’est que Michael Winterbottom est un très bon réalisateur (qui n’a plus rien à prouver) et que la distribution est plutôt plaisante (Tim Robbins & Samantha Morton), vraiment dommage.
Je vais commencer mon feedback en précisant qu'il s'agit de mon film préféré. Habituellement fan avant tout de films visuellement impressionnants et des comédies assez lourde, cette histoire d'amour m'a séduit du début à la fin. Le futur représenté laisse rêver sans trop nous en mettre à la figure, ça ne semble rien du tout mais : Si seulement cela pouvait être plus souvent le cas dans le cinéma... Les acteurs n'étant pas morphologiquement parfaits, font que mis à part leur excellent jeu, ils nous permettent de se sentir encore plus concernés dans ce scénario. Autre point fort (et OH combien) ; la bande son ; magistrale, colle parfaitement avec ce film. Cette symphonie psychédélique nous berce littéralement dans ce film envoûtant. A mon sens ce film est rempli d'imperfection mais elles sont toutes sous contrôle, et c'est ce qui rend aussi ce film touchant émotionnellement.
Bref ; du pur bonheur, bien que je conçoive qu'il soit inaccessible à un certains nombre de personnes (sentiment renforcé en lisant certains feedbacks que j'ai pu voir ici ou ailleurs où beaucoup n'ont pas compris une multitude d'éléments)
Un bon film sur un amour interdit entre deux individus de même gènes, dans un monde futuriste. Par moment, on se laisse transporter par l'ambiance particulière de "Code 46" comme également l'ennuie qui arrive dans d'autres moments. Dans tous les cas, ce long métrage reste trés appréciable.
Un film d'anticipation avec un sujet terrifiant par ses contraintes, ses obligations et un certain eugénisme "automatique". Si l'angle de vue se veut proche de notre quotidien (même ville, même fonctionnement, mes sociétés ...) et une caméra à l'épaule (avec des zooms assez pénibles) pour amplifier l'effet fusionnel du contact entre individus, l'ensemble peine forcément si on ne met pas les ingrédients de la vie : l'émotion ! Ici, ce n'est que tristesse tout le long, insipide voir fatiguant. L'histoire avance, c'est tout. Les films d'anticipation, malheureusement, sont toujours destinés à évoquer un futur de contraintes, de programmation, d'asservissement (je pense à l'excellent "Repo men"), de robotisation de l'être et non, de construction évolutive en "bien", "Code 46" ne surprend pas, reste conventionnel et de plus, déçoit dans sa mise en image, sa mise en scène. Même l'interprétation reste fade. 2/5 pour le sujet uniquement !!!
Visuellement bon, l'idée de départ est bonne, mais le déroulement de l'histoire et vraiment long et mou. Il ne se passe pas grand chose dans c e film qui manque de péripéties. On dirait un scénario de court métrage !
J'aurais aimé me joindre au concert de louanges de ces cinéphiles tellement éclairés qui ont découvert un chef-d'œuvre dans ce film... mais hélas le spectateur lambda que je suis n'a vraiment pas trouvé de quoi s'émerveiller dans cette romance lente, molle, soporifique. L'environnement futuriste ne sert ici qu'à décliner le vieux thème usé jusqu'à la corde de l'amour impossible : de quoi émouvoir sans doute les cœurs purs et les âmes sensibles mais pas les allergiques au cucul-la praline dont je fais partie.
Romantique et futuriste, avec un rythme et une musique qui envoûtent. Lent et sans violence (sinon la sourde violence psychologique du contexte), c'est un film d'atmosphère, sans soleil, et sans espoir. Il fait partie de ces films qui laissent une trace ensuite. Une réussite dans son genre.
Je suis tomber sur un film ou le réalisateur est sous opium ? j'ai accroché mais pas du tout à son style, il n'y aucune consistance textuelle à part un peu sur les 10 minutes du début. Autre idéfix, j'ai rarement vu dans un film une scène d'amour qui atteint le paroxysme de la fadeur, tout est jouer d'un point de vue le plus décaler possible, on aperçoit la ville de shanghai que j'apprécie et ou se passe l'histoire, mais bon c'est loin d'être suffisant, surtout lors d'un passage ou les deux protagonistes rentre dans un bar avec une musique excécrable et tout ça encore une fois sous une réalisation assommante et longue. Au lieu de me fasciner ou de me déranger, j'ai décalé carrément vers l'ouest. Tim Robbins est toujours bon mais là aussi rien y fait.