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    Thé et sympathie
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    Charlotte28
    Charlotte28

    128 abonnés 2 036 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2024
    Pertinente critique des préjugés masculinistes croyant que la virilité se résume à la force, l'insensibilité ou le machisme, ce drame en appelle autant à l'intelligente tolérance qu'à la déconstruction de stéréotypes bornés se méprenant sur les réelles qualités d'un homme accompli. Porté par un touchant duo de comédiens dont les couleurs s'harmonisent symboliquement, le récit manque d'une réalisation puissante pour émouvoir pleinement mais convainc par sa pertinence.Délicatement doux-amer.
    Hotinhere
    Hotinhere

    571 abonnés 5 003 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 juillet 2024
    Un mélodrame psychologique à la fois élégant, audacieux et cruel mais trop académique et caricatural, qui dénonce les codes de la masculinité et les préjugés dans une société américaine machiste. Pas ma tasse de thé !
    A B
    A B

    3 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juin 2024
    Très beau film, très beaux acteurs, et très belles valeurs... Tolérance, compréhension altruiste, sincérité...
    Yves Echard
    Yves Echard

    1 abonné 96 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2024
    Film révolutionnaire pour son époque et le conservatisme yankee ambiant.
    Hélas ce magnifique film ne pourrait être tourné aujourd'hui vu le conservatisme ultraconservateur petit bourgeois ambiant en 2024.
    mistermyster
    mistermyster

    59 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2022
    Un film de Minnelli, qui ressemble à un film de Minnelli, c'est assez haut en couleur, filmé avec justesse, mais parfois assez bavard, et les enjeux sont d'une autre époque.
    Ce qui serait intéressant, c'est de savoir la proportion que Minnelli à mis de lui dans ce personnage de jeune, qui se cherche, qui cherche l'amour d'un foyer, qui cherche à se construire par ses propres goûts et expériences, plutôt que de coller au stéréotype de l'Américain moyen. Ce goût des arts, de la musique, de la présence féminine, presque maternelle, presque ambigüe, on connait les penchants du réalisateur, tout aussi ambivalent et on ne peux pas ne pas penser qu'il y a un peu de lui dans ce film.
    Au delà du jeune personnage, on retrouve Deborah Kerr, femme que l'on pourrait pensé épanoui, mais qui souffre de solitude, qui se sent rejeter par son mari, et qui pour un instant s'abandonne à la vie, au risque de tout remettre en cause, tout perdre.
    Le drame d'une époque, d'un quotidien, des apparences, et des non dits; le film ne révolutionnera pas la cause, mais il a le mérite d'exister.
    Vincent D
    Vincent D

    4 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 août 2019
    l y a eu déjà plusieurs films réussis dénonçant le conformisme des années cinquante ou l' Amérique ne doutait pas d'elle même et de ses valeurs conservatrices (la guerre du Vietman ne s'étant pas pas encore déclenchée et n'ayant pas encore rebattu les cartes)
    Je pense plus particulièrement aux films de Todd Haynes ,Carol et loin du paradis qui traitent entre autre de l'homosexualité
    Ce qui est intéressant dans Thé et sympathie par rapport aux films de Todd Haynes, c'est qu'il a été fait aux moments des faits qu'il évoque ( en 1956)
    Du coup, le film ne traite à aucun moment frontalement de l' homosexualité , voire même de la sexualité ( la censure veille) et pourtant ce thème existe de manière sous-jacente pendant tout le film.
    La rumeur qui fait changer de chambre le colocataire, ami du personnage principal porte t il sur des soupçons d'homosexualité et une des dernières scènes reproduites sur l'affiche suggère t elle que les deux personnages principaux ont consommé de manière adultérine ?
    A l'évidence oui, mais le film déjà très en avance sur son temps ne peut se montrer plus explicite
    Certes le film ne bénéficie pas du recul de films plus récents qui rend plus intelligent et certains dialogues peuvent parfois paraitre un peu naïfs et datés mais c'est peut être précisément son manque de recul qui lui donne un côté " dans son jus" car ayant un regard datant de l'époque des faits et donc non reformaté par rapport à notre mentalité d'aujourd'hui..
    Et puis il y a aussi Deborah Kerr actrice toute en subtilité ( que j'ai déjà adoré dans elle et lui et dieu seul le sait Mr Allison) et la beauté des scènes filmées en technicolor qui donne une force au film le rendant comparable aux drames flamboyants de Douglas Sirk.
    Que du plaisir....
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    109 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 janvier 2019
    Adaptation d’une pièce de théâtre, Thé et sympathie aborde avec finesse et sensibilité le thème de la virilité, de la différence et de l’exclusion sociale dans l’Amérique des années 50. Ode à la tolérance et à la diversité, ce film de Vincente Minnelli évoque l’homosexualité présumée de Tom, jeune étudiant plus intéressé par la poésie et la musique que par l’exhibition obsessionnelle de sa masculinité, à l'inverse de l’ensemble de ses camarades qui s’évertuent donc à le harceler et l’humilier à longueur de journée. Volontairement flou et implicite, ce long-métrage aurait peut-être mérité davantage de prise de risque, notamment dans sa dernière partie spoiler: où son personnage principal semble rentrer (partiellement) dans la « norme »
    , même s’il faut reconnaître que Thé et sympathie a eu le courage de bousculer de nombreux codes moraux cinématographiques en cours au moment de sa réalisation. Les couleurs, les décors et les lumières sont superbes.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    600 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 janvier 2017
    Encore une superbe comédie dramatique de mœurs , sublimée par la mise en scène et le talent de Deborah Kerr. Seules ombres aux tableaux, les personnages secondaires tellement caricaturaux que les conventions relationnelles de l’époque et du lieu ne peuvent à ce point justifier (à ce jeu Edward Andrews en fait encore plus que Leif Erickson) Même Tom Lee est souvent excessif bien que cela soit la faute du ‘’code Hays’’ qui a obligé Minnelli de le charger en clichés visuels plus que par des dialogues qui auraient été censurés.
    Toute la richesse intellectuelle du film tient dans Laura Reynolds, véritable peste malfaisante qui gâchera les vies de Tom et de Bill sous couvert de bonnes intentions, alors que ce n’est que pour assouvir des pulsions qu’elle ne contrôle pas. Le contraste entre ce qu’elle aurait du faire (offrir thé et sympathie) et ce qu’elle provoque fait froid dans le dos. Ce personnage malfaisant magnifiquement interprété est un des plus beau rôles de l’actrice, il est malheureusement peu connu alors que la séquence du baiser offert suivi de l’ellipse
    sur le rapport sexuel qui suivra est une des plus belles de l’œuvre de Minnelli.
    Jean-François S
    Jean-François S

    54 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 novembre 2016
    Voir "Thé et sympathie" de nos jours est comme lire dans un livre de sociologie des années 50 sur l'American Way of Life. Indéniablement le scénario issue d'une pièce de théâtre jouée à Broadway a des choses à dire. L'histoire est comme un cri de désespoir sur les désirs refoulées d'une société vouant un culte à la normalité et aux manières. Les thèmes abordés sont nombreux, complexes et osés pour un films des années 50. On parle de préciosité (à défaut d'être autorisé de parler d'homosexualité), de relation amoureuse entre un adolescent et une femme mûre, de désirs refoulés, de rêves brisés par les convenances, etc... Mais surtout on parle de la société américaine et de son image stéréotypée et idéalisée des années 50.
    On peut même préciser, au début des années 50. Un détail intéressant nous renseigne dans le scénario où on reproche à Tom de rester chez lui à écouter de la musique. Une activité "ringarde" aux yeux de ses camarades de classe. Tiens ? Pourtant le film date de 1956, Elvis Presley et le rock'n roll trust les hit-parades américains. Les teenagers sont accros et devraient tous être autour d'un jukebox... Sauf que la pièce de Robert Johnson a été écrite en 1953: la révolution du rock'n roll n'a pas encore eu lieu. Ecoutez le billboard américain de 1953 et vous comprendrez pourquoi écouter de la musique était has been.
    Voila donc l'instant T de ce cliché de l'amérique. Une cocote minute prête à exploser. Sauf que lorsque le film a été réalisé, la bombe du rock avait explosée. Et l'impacte du film a surement due être amoindrie à sa sortie. (J'ignore quel a été son accueil dans les salles).
    L'ennui du film est qu'il prône la révolte sociale, mais est réalisé comme un produit aseptisé à l'image même de ce qu'il dénonce. Des décors en studio en technicolor aux couleurs criardes. Des acteurs aux cheveux peignés et gominés. Une mise en scène académique dans sa forme et aux personnages très caricaturaux. Minnelli n'était peut être pas le bon metteur en scène pour cette histoire.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 189 abonnés 5 202 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2016
    Quelques éléments assez difficiles à entendre et qui sont encore valables à notre époque: "il faut qu'il apprenne à rentrer dans le rang" ou bien les parents d'un autre jeune qui veulent qu'il change de fréquentation ou encore un dernier qui veut lui apprendre à avoir une coupe de cheveux plus masculines. L'amitié de cette femme, compréhensive, avec ce jeune homme sensible et différent des autres élèves de son âge est très touchante: "je suis toujours amoureux des gens qu'il ne faut pas". Elle est la seule qui le défend et qui reconnaît sa gentillesse et sa bonté.
    Beau film un peu suranné sur les difficultés d'aimer en dehors des normes. On connaissait le magnifique "tout ce que le ciel permet" mais l'histoire de ce jeune perdu dans ses attirances et victime des convenances est assez bouleversante et prend d'ailleurs une dimension tragique lors de la lecture finale de la lettre dont il faut bien entendu conserver le mystère de son contenu.....Très beau.
    bellini 2
    bellini 2

    6 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2014
    On croit vivre dans une société démocratique et individualiste, mais l'esprit de la meute est toujours présent et se déchaine contre celui qui ne veut pas en faire partie. “Les enfants ont été pour ainsi dire bannis du monde des adultes. Ils sont soit livrés à eux même, soit livrés à la tyrannie de leur groupe.” écrivait à cette époque H. Arendt. C'est encore pire aujourd'hui
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 février 2013
    Voilà un film qui brille, autant dans son plan, dans son scénario, dans sa mise en scène, dans le tout; tout est beau, simplement, à l'image de la dernière séquence; tout converge vers l'émotion. Il ne suffit que de contempler les 5 premières minutes, d'apprécier ce travelling si grand, ces dialogues si profonds malgré une simplicité apparence, ce personnage qui marche et que, sans rien connaitre de lui, on aime déjà. Telle est la grandeur de Minnelli, il nous fait aimer, tout aimer jusqu'à la vie elle-même mais sans jamais s'éloigner de la vérité, car aussi telle semble être la morale, rien n'est plus beau que la vérité.
    (15.4/20)
    bobmorane63
    bobmorane63

    197 abonnés 1 981 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2013
    Un film touchant de l'age d'or d'Hollywood qui a pour message d'accepter l'autre et de soi-mème par le réalisateur talentueux Vincente Minnelli !! Datant de 1956, l'histoire d'un garçon qui retrouve sa chambre d'étudiant et ses souvenirs. Des souvenirs un peu complexe sur le jeune homme étant mal accepté par ses camarades, les surveillants et mème son père parce qu'il avait des gouts pour le chant, le tricot, une façon de marcher avec féminité, d'avoir les cheveux mi-longs et il souffrait du regard des autres sauf la femme d'un professeur qui sympathise avec lui souvent comme le titre l'indique à l'heure du thé. La suite, je ne la raconte pas mais voila une belle preuve d'amitié et de tolérance que Vincente Minnelli a su transmettre aux spectateurs. "Thé et sympathie" est un film au charme désuet d'autrefois qui se laisse regarder avec passion aujourd'hui. Déborah Kerr est excellente en femme attentive tout comme le jeune homme qui joue trés bien. Avis aux amateurs et surtout amatrices auquel le film est destiné.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 671 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2011
    Même si le film (tout comme la pièce dont il est issu) est un brin dépassé de par l'évolution des mœurs rétrospective et un certain académisme ambiant, et en dépit du fait que l'homosexualité n'y est qu'implicitement abordée (le personnage central s'avère être atypique mais dans la norme hétérosexuelle), ce mélodrame de Minnelli a des qualités : le sujet était en avance sur son temps, le récit dénonce les hypocrisies d'une société patriarcale sexiste et homophobe, et surtout l'art du cinéaste fait merveille au détour de certaines séquences magnifiées par des couleurs sublimes. Deborah Kerr, actrice immense, n'est pas pour rien dans l'émotion réelle que cette adaptation distille.
    annatar003
    annatar003

    65 abonnés 852 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2011
    Classique du drame romantique réalisé par Vincent Minneli, "Thé et sympathie" propose une histoire originale pour l'époque accompagnée d'un scénario plutôt bien écrit qui crée un bon divertissement typiquement années 50. Touchant à l'homosexualité, ce qui lui valut d'ailleurs une interdiction de diffusion au Royaume-Uni, cette adaptation de la pièce de théâtre, se démarque par son initiative à traiter du sujet tabou.
    On y retrouve des acteurs simples parmi lesquels se dégagent Deborah et John Kerr par la force émanant de leur duo.
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