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jfharo
54 abonnés
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2,5
Publiée le 21 novembre 2011
Un Minnelli en petite forme , le propos du rejet étant traité trop à la légère ,du coup cela désamorce le coté dramatique , et en soit même le jeune garçon n'est pas franchement efféminé !.Reste D.Kerr parfaite .
Une des premières grandes fresques romanesques de Minnelli, avant Comme un torrent, Celui par qui le scandale arrive ou Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse. Construit sur un unique flash back à partir d’une introduction en forme de point d’interrogation, Thé et sympathie propose une fascinante et pertinente étude des campus américains (et à travers eux de toute la société américaine) et de leur obsession de la virilité… ou de leur épouvante de l’homosexualité, ce qui revient souvent au même. Le personnage central (joué avec justesse par John Kerr, parfait de pudeur délicate et de rage contenue) est celui d’un jeune étudiant, montré du doigt et désigné comme un être efféminé (« Sister Boy ») uniquement parce qu’il est différent de ses condisciples abrutis de sport et de chasse aux filles. Bien qu’affublé d’un père plein de morgue et bourré de valeurs « viriles », il préfère la musique, la compagnie des femmes mûres, le théâtre ou la couture… Après quelques épreuves douloureuses, il parviendra à surmonter cette crise d’identité avec l’aide précieuse d’une femme de prof, jouée avec sa grâce habituelle par Deborah Kerr, une fois de plus lumineuse d’intelligence, qui se dresse avec courage et sensibilité face aux crétins musclés dont fait partie son mari. La mise en scène de Minnelli est d’une fluidité exemplaire, usant comme d’habitude de plans larges parsemés à chaque fois d’une multitude d’indices et s’accompagnant d’une recherche éblouissante sur les couleurs. Un très bon film d’un authentique auteur, passionné et passionnant.
Ce long métrage réalisé en 1956 par Vincente Minnelli est une très agréable surprise, grâce à son histoire particulièrement touchante entre un étudiant timide et réservé ( l'excellent John Kerr ) qui trouve ici une amitié sincère avec la femme ( touchante Deborah Kerr ) d'un de ses professeur. De plus, la mise en scène de Minnelli est souvent très poignante, la photographie en couleur de John Alton magnifique, la musique de d'Adolph Deutsch rempli d'émotions et le tout rend vraiment bien honneur à cette très belle histoire que l'on prend plaisir du début jusqu'à une séquence finale bien émouvante. Un excellent mélodrame à découvrir d'urgence.
Un scénario original mais stéréotypé mené par des acteurs convaincants mais la réalisation trop hollywoodienne du film nous empêche de susciter un réel attachement envers les personnages, ça reste tout de même de bonne facture.
Même s'il est ancien, c'est un très beau film sur la difficulté d'être soi dans un monde étroit d'esprit. Le jeu des acteurs est très touchant surtout celui de Deborah Kerr et celui de John Kerr. Un très bon film conseillé à tout le monde.
Film qui parle des préjugés et de l'intolérance de l'époque des années 50 aux États-Unis dans les milieux privilégiés. Très intéressant de voir l'état d'esprit des gens, de l'exclusion et du mépris. Certaines scènes sont un peu ringardes et les personnages ne sont guère attachants (selon moi). Le côté théâtral ne m'a pas dérangé (bizarrement), je trouve que le film se bonifie avec la durée.
Ce n'est pas le plus beau film de Minnelli, mais l'ensemble est tout de même de grande qualité. Même si c'est une adpatation d'une pièce de théatre, on a tout de même l'occasion de voir de belles couleurs et quelques scènes sont vraiment très belles. De plus, les relations entre les différents personnages, ambigus et compliqués, sont passionnantes et très touchantes. Deborah Kerr est absolument magnifique ici. C'est tout de même un film auquel il est difficile de rester insensible.