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Akamaru
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3,5
Publiée le 8 octobre 2012
Comédie brillante sur la guerre des sexes,et sur le féminisme en fin de compte,"Madame porte la culotte"(1949)m'a tout de même un peu déçu,par sa trop grande théâtralité(surtout dans les scènes de procès)et par un excès de grimaces du couple vedette.George Cukor leur avait probablement demandé d'en faire un peu trop,mais aujourd'hui leurs réactions semblent parfois désuètes et enfantines.Quoi qu'il en soit,cela ne suffit pas à gâcher éprouvé devant l'alchimie du couple à la ville,comme à l'écran,de Katharine Hepburn et Spencer Tracy.Elle,avocate démocrate et prompt à militer pour l'évolution de la vision des femmes.Lui,juriste républicain,suivant la loi à la lettre,et volontiers conservateur dans les rapports hommes/femmes.cette opposition des plus savoureuses accouche de scènes fameuses,comme la dispute de l'après-verdict ou celle chez le notaire.Au-delà de ce rôle,Hepburn contribua clairement à faire évoluer les consciences,en premier lieu à Hollywood.Et Tracy prouva qu'on pouvait rester un homme,en tolérant une femme plus indépendante.Cette comédie dotées de dialogues brillants et d'un certain sens du burlesque lors de la plaidoirie,demeure une belle référence.
Cukor, Hepburn et Tracy, difficile de faire un mauvais film. Amusant et intelligent le film parle de l'égalité entre femme et homme au travers d'un procès dont les avocats des feu parties sont eux même mari et femme. C'est juste et passionnant. Un must
Doris Attinger blesse Warren, son mari, avec un revolver, au moment où il rejoint sa maîtresse dans les rues de New York. L'affaire Attinger va bouleverser la vie d'un couple de juristes, Adam et Amanda Bonner. Une excellente comédie de George Cukor sur le féminisme, la place de la femme dans la société, les relations de couple, beaucoup de situations cocasses et de dialogues très fins, le tout emmené par le couple Spencer Tracy/Katharine Hepburn en grande forme. Un grand moment de comédie.
Un couple newyorkais (Pinky et Pinkie) vit le parfait amour, lui est procureur, elle est avocate. Jusqu’au jour où ils se retrouvent face à face au tribunal, lui en accusateur public d’une jeune femme trompée qui a voulu tuer son mari volage, elle en avocate de cette jeune femme. La mise en scène est théâtrale, mais les situations sont cocasses, les dialogues pétillants, le scénario est bien rythmé par l’alternance entre les scènes de face à face du procès et leurs retentissements lors des soirées entre époux, et le couple d’acteurs (Spencer Tracy/Katharine Hepburn) en grande forme. Tout cela pour servir un film où l’on revendique l’égalité des sexes. Excellent.
comment ne pas mettre 5 étoiles ? ce film est un des plus drôles que j'ai vus, les acteurs sont tous sensationnels, même les petits rôles, c'est un pur régal, et Dieu sait comme il est difficile de faire rire les gens, je veux dire, les faire "mourir de rire" et c'est le cas !
Comment ne pas mettre 5 étoiles? Sans doute le plus réussi du duo Tracy/Hepburn. Leur complémentarité jaillit de l'écran ainsi que les sentiments qu'ils éprouvent dans la vie l'un pour l'autre. Cukor a dans cette pure comédie enchainé les tètes à tètes, les affrontements, les tricheries mutuelles et les gags, rien ne le gène pour provoquer les sourires et même les rires des spectateurs. Je crois qu'il ne faut jamais perdre de vue que c'est un pur divertissement pour juger ce film. J'avoue ne pas y arriver en permanence, la bêtise de Doris Attiger me gène et ce n'est pas celle de son mari qui l'excuse, la tricherie permanente qu'utilise Amanda Bonner pour arriver à ses fins me fait rager. Par exemple, donner le chapeau offert tendrement par son mari à la coupable pour mieux le déstabiliser au tribunal est un procédé indigne, lui montrer son jupon sous la table est totalement contraire aux idées qu'elle défend. Tout cela est typiquement américain, nous en avons la preuve lors du verdict qui symbolise l'auto dérision générale. Cukor a toujours privilégié les acteurs à la mise en scène, d'ailleurs ''Adam's rib'' est divisé en tableaux théâtraux, c'est à mon avis regrettable car il est capable de séquences extraordinairement cinématographiques. Ici, nous avons l'occasion dans admirer une qui dégage une grande émotion; c'est lorsque le couple change de vêtements pour recevoir leurs invités : la caméra est fixe, Pinky et Pinkie passent alternativement d'une pièce à l'autre, cela se ressent sans s'expliquer, c'est du pur cinéma, il n'y a aucun montage. A noter l'étonnante apparition de Hope Emerson au tribunal lors de la séquence surréaliste.
Opposés dans une même affaire judiciaire, un juge et une avocate mariés à la ville se déchirent à belles dents... " Adam's Rib " est une comédie de la fin des années 1940 bien sympathique à suivre. Si ce long métrage est assez drôle à visionner, c'est surtout grâce au talent du couple Katharine Hepburn - Spencer Tracy qui s'en donnent à coeur joie dans leurs interprétations, par moment bien loufoques. La mise en scène de George Cukor est également réussi car assez audacieuse pour l'époque, notamment sur les séquences se déroulant au tribunal, qui sont pour certaines assez burlesques dans leurs styles. A noter aussi la performance pour le moins réussi de la charmante Judy Holliday, surtout sur la fameuse séquence au tout début du film où son persoonage tire d'une bien drôle de façon sur son mari, interpréter par Tom Ewell, séquence qui fera rire à coup sûr plus d'une personne. J'ai donc passer un très bon moment de cinéma devant ce long métrage qui possède en plus un scénario assez intelligent autour du thème de l'égalité des sexes.
« Adam's rib » est ce qu'on nommerait un film moderne. En effet, ce film néo-féministe traite de nombreuses questions qui enflammeront les années 60 et 70. On parle égalité des sexes, des mœurs d'après-guerre et des dérives de la loi occasionnés par le contournement des talentueux avocats. Un couple se retrouve plonger dans un procès, elle est avocate et lui substitut du procureur, dans lequel une femme trompée à tiré sur son mari volage. Elle (Katharine Hepburn, charmante) représente une Amérique en mouvement et cherchant l'égalité, une sorte de féministe convaincu. Lui (Spencer Tracy, bon acteur) est le symbole d'un pays qui s'immobilise et qui se repose sur les acquis du passé et qui ne veut rien voir changer. Si ce couple se détruit petit à petit c'est suite à leur adversité d'opinion dans un procès qui les oppose. Ce film est intéressant pour les plaidoyers de Hepburn fascinant et brillamment écrit. Mais le véritable intérêt de « Adam's rib » est le parallèle entre le procès et le « That evening » où l'on retrouve le couple dans l'intimité et où l'on suit sa dégradation. Mais le film perd son spectateur dans les dernières minutes par une volonté absolu d'un « happy end » qui ne se justifie pas, et qui surtout n'apporte rien. Un film intéressant mais qui aurait pu être beaucoup plus passionnant surtout dans sa narration du procès. C'est sûr qu'à côté de film de procès époustouflant et passionnant comme « Douze hommes en colère » de Lumet ou « La Vérité » de Clouzot, « Adam's rib » paraît bien fade et insipide.
On connaît le féminisme de Cukor, merveilleux portraitiste de femmes, mais "Adam's Rib" (oublions le contre-sens du titre français) le voit passer au militantisme actif en la matière : entre comédie sentimentale, burlesque et film de procès, Cukor ne choisit pas, il a un message à asséner sur les préjugés qui vont jusqu'à influencer les décisions de la Justice, et ne reculera devant rien pour le faire passer au grand public. Film éminemment théâtral, mais magnifié par l'intelligence permanente de la mise en scène de Cukor, "Adam's Rib" bénéficie aussi de la dynamique interne du couple Hepburn-Tracy, qui fait ses habituelles étincelles, que ce soit dans les scènes de confrontation comme dans celles de vraie intimité (dans les limites - aujourd'hui hilarantes - du Code Hay). "Adam's Rib" n'est certes pas un chef d'œuvre, juste un film roboratif, profondément satisfaisant. Soulignons deux moments vraiment étonnants : le principe fort malin de l'inversion "littérale" des sexes des personnages, et la scène hallucinante où les journalistes réalisent des portraits de groupe des protagonistes après le procès. Deux moments de plaisir décalé qui renforcent encore le plaisir pris au film.
Sur un canevas alléchant se tisse une décevante guerre des sexes puisque les accusés illustrent pleinement les stéréotypes du mâle (macho, infidèle, méprisant, méprisable) et de la femelle (agaçante, inconséquente, irréfléchie, antipathique) alors que leurs représentants prétendent partager voire inverser les caractéristiques attendues mais ne cessent de se provoquer, se manipuler et de crier (notamment la femme hystérique), rendant le comique souvent caduc - malgré le charisme de Spencer Tracy et la force de Katharine Hepburn. De même, alors que le découpage scénique confère toute sa place à une plaisante théâtralité, la partie procès se perd dans une parodie burlesque absurde où l'avocat perd ses moyens de manière incompréhensible pendant que son épouse transforme la cour en cirque féministe. Ainsi des idées pertinentes côtoient des effets ratés ou lassants. Trop inégal pour convaincre!
Une femme surprend son mari avec une autre femme et lui tire dessus. Un procès s'en suit où les avocats de chaque partie sont mari et femme... Le scénario d'une double guerre, celle des accusés et celle des avocats. Scénario intelligent à la mise en scène vieillissante avec quelques bonnes réflexions à remettre dans le contexte de la morale de l'époque et de la place du marie et de la femme au sein du couple. J'ai aimé la romance entre les époux avocats, légère, vraie, naturelle et belle. Les 15 dernières minutes sont grandioses ! Je m'attendais à la scène mais j'étais loin d'imaginer son déroulé !