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Y Leca
30 abonnés
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3,0
Publiée le 10 août 2023
Guerre des sexes au sein d'un couple d'avocats et début du feminisme aux USA. Le film a évidemment vieilli et ne vaut que pour la complicité évidente du couple Tracy/Hepburn.
Madame porte la culotte (quel titre en français) est un de ces films procès dont raffolent les américains. Celui-ci sort du lot, avec une Katherine Hepburn en feministe acharnée. Après, cela reste un peu longuet.
Un classique de la comédie américaine avec un sujet prometteur mais certaines situations éculées et des personnages caricaturaux (surtout les secondaires) donnent un coup de vieux à ce film. Les dialogues sont rapides et plutôt frais, mise en scène rythmée et un duo de légende Katharine Hepburn et Spencer Tracy.
"Madame porte la culotte" a un gros défaut : toute sa dernière partie. "Madame porte la culotte" a une énorme qualité : tout ce qui précède sa dernière partie. Le duo Amanda / Adam Bonner permet un exemple formidable de complicité au Cinéma. Katharine Hepburn et Spencer Tracy sen donnent à cur joie, grimaçant, se taquinant et se chamaillant à qui mieux mieux. Féministe convaincue, madame est avocate. Traditionaliste, monsieur est procureur général. Sur une idée simple et enthousiasmante pour le spectateur mais au grand dam dAdam, ils vont se confronter durant le procès de Doris Attinger (Judy Holliday). Cette dernière a ouvert le feu sur son mari volage alors quil était dans les bras de sa maîtresse. Le jury populaire verra t-il en elle une hystérique ou une mère au foyer dont le geste est explicable ? Amanda Bonner fait du procès de sa cliente le procès de légalité des femmes avec les hommes devant la Justice. Les hommes étant ce quils sont, cette idée na malheureusement pas toujours été vue dun bon il La scène de sélection des jurés en témoigne. George Cukor nen était pas à son premier brûlot féministe, une nouvelle fois il véhicule avec efficacité sa bonne parole. Son discours moderne est appréciable au plus haut point et Katharine Hepburn sempare avec délectation du rôle de sémillante femme libérée quil lui a offert. Il met également en évidence deux conceptions radicalement opposées du mariage. Ce long-métrage plein de charme et dintelligence sembourbe brusquement une fois le verdict rendu, nous laissant quelques regrets quil se prolonge ainsi. Ça avait pourtant si bien commencé Le reste de la distribution sillustre, en particulier David Wayne (Kip Lurie, leur voisin et ami chanteur), parfait lorsquil entonne le "Farewell Amanda" de Cole Porter. Dans le rôle de la méprisante amante Beryl Caighn, on découvre Jean Hagen. En 1952, cest elle qui interprètera Lina Lamont, lhilarante actrice à la voix insupportable de "Chantons sous la pluie".
Au lieu d'aller voir Mr & Mrs Smith, j'ai opté pour le couple Adam & Amanda, et c'est que du Bonner! On s'amuse de voir comment est traité en 1949 le sujet de l'égalité hommes-femmes devant la loi (à l'époque, ça ne faisait que 4 ans que les françaises pouvaient voter). Le jeu authentique des acteurs nous fait chavirer entre scènes burlesques au tribunal et scènes intimes (élégamment pudiques, époque oblige) chez les Bonner.
"Mme porte la culotte " est un film de 1949, de George Cukor dont la collaboration avec son actrice de prédilection Kathrine Hepburn a donné naissance à des films aujourd'hui d'une modernité confondante. Un couple d'avocats se retrouve être adversaires dans un procès qui oppose un couple dont la femme a tenté de tuer son mari et sa maîtresse. Le procès est aussi une remise en cause de certains principes qui prévalent dans la relation amoureuse entre les deux avocats et surtout entre les hommes et les femmes. Si la première partie est sans doute plus réussie que la seconde, ce film fait partie des opus clefs de l'œuvre de Cukor. Ce n'est pas un chef-d'oeuvre certes, mais un film très réussi. Hepburn et Tracy qui formaient un couple illégitime à la ville et les orientations sexuelles de Hepburn et celle de Cukor permettent d'éclairer l'acuité avec laquelle les choix des thèmes abordés lors de leurs collaborations. Présenté sous une forme comique et savoureuse, les arguments en faveur de l'émancipation de la femme sont bien amenés. Ajoitons qu'au final Cukor souligne qu'une différence n'est pas une inégalité. Si Cukor ne s'est jamais défini comme un cinéaste créateur, sa modestie ne doit pas nous conduire à minorer son rôle dans l'histoire du cinéma. Il a signé plusieurs chef-d'oeuvre dans une carrière foisonnante et mérite largement la considération des cinéphiles les plus exigeants. Notons enfin que ce film ne figure pas dans la fameuse liste des comédies du remariage, catégorie établie par Stanley Calvell et ce, contrairement à ce qu'on peut parfois lire de la part de certains critiques professionnels peu rigoureux.
Cukor est réputé être un maître de l'âge d'or de la comédie américaine. Ce film avec Spencer Tracy et Katharine Hepburn est un de ses plus célèbres fleurons. Le film a certes quelques atouts comme cette idée du scénario de faire s'opposer par plaidoiries interposées le couple Tracy/Hepburn sur le thème du féminisme et cette alternance entre les scènes de procès et leurs répercussions sur l'intimité des soirées; mais Cukor oblige ses acteurs à un peu trop forcer le trait ce qui fait tomber à plat quelques effets comiques et date désormais un peu trop le film. Demeure la morale du film sur le caractère sacré de la justice qui doit s'affranchir de toute conviction militante pour s'exercer en toute équité. L'échec relatif de Tracy face aux ruses de sa charmante épouse est magnifiquement réparé par un final époustouflant qui confère au film tout son crédit.
Madame porte la culotte est un classique très sympa. Le film a un vrai goût avant-gardiste de lutte pour l'égalité homme-femme qui n'est pas pour déplaire. Le duo d'acteurs Hepburn – Tracy est excellent : l'amour / la hargne est palpable. Les deux acteurs s'amusent. En revanche, le personnage de Kip Lurie est assez irritant. Le synopsis de base est très bon ; quelle riche idée. Le film réussit à aborder la question de l'égalité homme-femme avec sérieux et légèreté. À la fois, on passe un bon moment et le film fait vraiment réfléchir. La fin est pleine de rebondissements. On rigole bien. C'est très réussi.
Une comédie pleines d'esprit et de finesse, servis par le duo Hepburn/Tracy. Plus de soixante ans après, le propos du film (l'égalité des sexes) conserve toute sa fraicheur. George Cukor concocte même quelques choix de mise en scène assez audacieux. Idéal pour les fêtes.
Bien qu'un peu vieilli, ce film reste révolutionnaire pour l'époque. L'humour fin, engagé et intelligent du génial Cukor atteint son paroxysme. Comme toujours, le jeu et la présence de la magnifique Katharine Hepburn bluffe tout un chacun. Un chef d'oeuvre à ne manquer sous aucun prétexte.
Très déçu de cette soi-disant bonne comédie, mon journal télé marqué « le couple Hepburn-Tracy illumine ce film », alors d’accord je ne reprocherais pas l’alchimie entre eux deux, mais bon excepté quelques rares scènes (comiques) réussi, l’ensemble du film est assez ennuyeux. Le scénario était intéressent, le sujet de l’ égalité des sexes, la confrontation du couple, les acteurs et oui mais quand on ne rigole qu’une ou deux fois pendant une heure et demie avec un film comique, c’est inquiétant.
Cette comédie se reposant essentiellement sur les rapports féminin-masculin est assez réussie dans la mesure où les deux personnages principaux parviennent a nous arracher quelques sourires dans les nombreuses scènes où ils se retrouvent ensemble. La mise en scène nous contant leurs rapports dans la vie professionnelle (les scènes de jugement sont sympathiques avec les grimaces d'Hepburn sous la table ou encore la convocation de nombreuses femmes dans l'affaire de moeurs) et dans la vie sentimentale avec une scène de soirée juste après celle de la journée ( celle de l'extrême dispute après la victoire féminine est très réussie). Katharine Hepburn et Tracy Spencer donnent une bonne dimension à leur personnage respectif et rend un couple bien joué? Mis à part cela, trop rien à se mettre sous la dent.
Que c'est drôle ! ELLE (Kathrine Hepburn), LUI (Spencer Tracy) apporte son petit-déjeuner au lit. Gros bébé, il ne veut pas se réveiller. Mais elle ouvre les journaux, il se dresse aussitôt et chausse ses lunettes. Et c'est parti pour deux heures de plaisir avec Cukor et les inénarrables époux et avocats de "Adam's rib", titre bien plus précis et ironique que "Madame porte la culotte". Le film date de 1949 mais je le trouve très joyeusement féministe et actuel. Cukor aime ses acteurs (tous et les seconds rôles sont formidables, en particulier Judy Holliday, l'épouse au révolver) et il met en valeur la complicité hilarante de Pinky et Pinkie (les petits noms qu'ils se donnent dans l'intimité). Une tentative de meurtre conjugal a eu lieu dès les premières images, le mari infidèle, pris en flagrant délit, est défendu par Adam et Amanda, défenseuse des Droits des femmes, veut absolument défendre l'accusée. Il y aura le théâtre du prétoire et en miroir le théâtre de la vie intime, le soir venu. Incompréhensions, dos à dos, répliques cinglantes, amour envers et contre tout, massages de réconciliation mais tape grossière sur les fesses inconvenante. Le tout avec élégance, sophistication et même parfois goût de la farce. Je me suis régalée en riant aux éclats devant cette comédie légère, vivante, moderne, enlevée, désopilante.
Le film se laisse assez facilement regarder. La mise en scène est bonne, les dialogues sont bien écrits, le tout est cohérent... Mais rien à faire, l'histoire n'est pas hyper prenante, certains propos sur l'égalité des sexes sont amenés très maladroitement, ... Si vous êtes intéressé de voir à quoi ressemblait le combat de l'égalité des sexes dans ces années là, c'est intéressant. Si, au contraire, vous le regardez pour vous instruire sur ce combat, le film n'est plus vraiment à jour. Beaucoup de choses ont changé depuis ! (et il en reste encore beaucoup à changer). Bref, pas incroyable, sauf si le propos vous intéresse.