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Un visiteur
5,0
Publiée le 25 octobre 2011
"Les Niebelungen" forme avec "Le Docteur Mabuse", "M le maudit" et "Metropolis" un des piliers du cinéma de Fritz Lang. Ce très long-métrage muet en deux parties (plus de 5 heures!) est une œuvre ambitieuse allant au bout de ses promesses. Le film n'a pas pris une ride et on se demandera encore comment Lang a su retranscrire avec les moyens de l'époque une histoire aussi épique dans la force du récit ainsi que par le biais d'effets spéciaux splendides. Tiré d'une légende teutonne, à savoir celle de Siegfried et de Kriemhild, "Les Nibelungen" démarre du chant ou Siegfried térasse le dragon jusqu'à la mort de Krimhield, tuée par Hildebrand. Si la première partie marque notamment par son côté conte de fées, la seconde, quant à elle, marque un tournant décisif avec la vengeance préparée par Kriemhild, plus sombre et moins féerique. "Les Nibelungen" est une perle rare du cinéma muet, un chef d’œuvre palpitant ou la fantaisie se mêle à la tragédie grecque. Du GRAND cinéma!
Je me souviens avoir lutté pour ne pas m'endormir tant le film est plat. Et très franchement, à part l'image, les acteurs, les décors, les histoires et les designs des personnages sont d'une laideur... Je n'ai pas du tout adhéré.
« Les Nibelungen » est une légende scandinave revue par Fritz Lang en 1924. « Les Nibelungen : La Mort de Siegfried » raconte comment Siegfried de Xanten, fils du roi Siegmund, devient invincible après s’être baigné dans le sang d’un dragon qu’il réussit à tuer. Son voyage le mène ensuite sur le territoire des Nibelungen où il déroba de nombreux trésors après avoir trouvé un heaume magique qui lui permet de prendre n’importe quelle apparence. Il se mariera avec Kriemhild. Sa femme dévoilera malgré elle, le seul point vulnérable de son mari à son rival… Fritz Lang signe une fresque grandiose de près de trois heures en muet et noir et blanc en employant des effets spéciaux et des décors incroyables pour l’époque. Le récit est palpitant grâce à une fluidité des plans et une direction artistique tout à fait convaincante. Cette aventure est bien entendu à poursuivre avec le second épisode « Les Nibelungen : La vengeance de Kriemhild » réalisé au même moment. ------ Après avoir conté la légende de Siegfried dans « Les Nibelungen : La Mort de Siegfried », Fritz Lang décrit celle de sa femme dans « Les Nibelungen : La vengeance de Kriemhild ». Celle-ci ne parvient pas à faire le deuil de l’amour de sa vie. Pourtant, elle accepte de devenir la reine des Huns en épousant le roi Etzel, alias Attila. En échange d’un enfant, le roi lui promet de venger sa femme en tuant les assassins de Siegfried. Entre promesses et trahisons, ce second épisode respire toute la haine accumulée depuis le premier épisode. Fritz Lang met en scène les meurtres avec fougue et marque ainsi une place indétrônable dans la liste des plus grands films de vengeance. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Cette première partie de l'épopée médiévale allemande Les Nibelungen est une sorte d'ancêtre des films d'heroïc fantasy, épique et magnifiquement filmer. Des décors médiévaux à la fois minimalistes et irréels (costumes pareils). Scénario étoffé et esthétique particulière, les acteurs ont la gueule de l'emploi, musiques puissantes. Seul défaut des petites baisses de rythme par moment mais vu la longueur du film c'est logique. La deuxième partie du film de Fritz Lang est dans un registre différent car plus question d’avoir des éléments fantastiques dans l’histoire, la dramaturgie est plus forte. Mise en scène épique, la dernière partie du film est une grande bataille finale qui est assez impressionnante et le scénario est encore plus touffu.
Les grands films européens des années 20 se situent dans la continuités des beaux arts visuels, l’architecture et la peinture. On en finit pas avec « Les Nibelungen » de pointer les citations des arts de son époque et des décennies proches. L’Œuvre illustre un récit fondateur de la mythologie nationale allemande, et en tant que tel il a été encensé par les nazis. On est pourtant loin d’une glorification primaire, surtout dans la seconde partie, « La vengeance de Kriemhild ». On y voit une haine inexpiable jusqu‘au fastidieux, dévastatrice jusqu’à l’autodestruction. Un famille emblème de la Germanie succombe devant les représentants de l’Eurasie, après leur avoir portés des coups terribles. Une apocalypse mythique qui annonce celle, historique, qui allait se réaliser quelques années après la sortie du film. C’est, esthétiquement, un sommet du cinéma universel.
Un des plus grands chefs-d'oeuvre du génial Fritz Lang et du cinéma muet tout entier, dont la dernière version remastérisée donne une image très pure. Cette oeuvre monumentale de près de 5 H est admirable par la prouesse de la réalisation à une époque où les moyens dont pouvaient disposer les cinéastes étaient relativement très limités. Les effets spéciaux produits sont donc très impressionnants pour l'époque, à commencer par le combat face au dragon ou les scènes de batailles. La musique de Gottfried Huppertz est également très belle. Il y a de très beaux jeux d'ombres et de lumières, le jeu des acteurs est admirable (on sent le perfectionnisme de Lang qui pouvait aller jusqu'au harcèlement) et les sous-titres sont réduits au minimum, juste pour comprendre le cheminement de l'histoire. Film témoin d'une Allemagne d'après guerre qui désirait renouer avec ses héros pour retrouver confiance, c'est aussi une manière de découvrir cette légende importante du monde germanique.
Un poil trop long à démarrer et assez long à s'achever, "Die Nibelungen" (1922-1924) de Fritz Lang se donne avec grâce des airs homériques ( on note des points communs intéressants avec L'Illiade ). Siegfrid de Lang est un peu l'Achille d'Homére. L'oeuvre épique, car il s'agit bien ici d'une véritable épopée, se compose de deux tableaux à l'esthétique très pictural. Lang compose des portraits fantastiques avec la rigueur qui lui va si bien, la rigueur de l'architecte qu'il aurait pu être. Les lignes de fuite s'entrecroisent avec les horizons pour former une belle harmonie. Dans ce sens, les décors aussi sont d'une facture et d'une beauté remarquable. En fait, avec ses monstres légendaires ( le dragon ), ses effets spéciaux de très bonne facture, ses mythes intérieurs, "Die Nibelungen" (1922-1924) est le premier film d'heroic fantasy, un "Lord of the rings" façon Fritz Lang. Du bonheur quoi ! Voir au cinéma ces deux films d'affilée est une expérience dont on en sort grandi, ébloui avant tout mais aussi critique. Impossible de ne pas voir en Kriemhild l'incarnation d'un nazisme naissant et en proie à la folie. En conslusion, en plus de mettre en oeuvre une épopée remarquable et légendaire, Fritz Lang arrive à peindre justement le nazisme dans ce qu'il est et dans ce qu'il était amené à devenir. Un chef d'oeuvre qui traine cependant un début et une fin qui manque cruellement de rythme. "Die Nibelungen" est un artichaut : le meilleur est au coeur.
Très belle adaptation du mythe de Siegfried. C'est "Le Seigneur des Anneaux" avant la lettre. C'est classe, c'est beau, c'est extraordinaire ! Petit détail, les japonais se sont inspirés de ce film pour créer le personnage de Hyoga dans "Saint Seiya" !
Magnifique! La grandiose épopée médiévale de Fritz Lang est assurément l'un des plus beaux longs métrages du cinéma muet, mais aussi l'un des plus impressionnants! Réalisé juste entre le «Docteur Mabuse, le Joueur» et «Metropolis», «Les Nibelungen» n'a rien à leur envier quant à la puissance de la mise en scène, la grandeur des décors ou la démesure de la figuration. S'il est peut-être moins novateur que ces deux opus majeurs, il n'en est pas moins fascinant : dès le début nous sommes plongés dans l'univers fantastique des Nibelungen, peuplé de nains, de dragons ou de preux chevaliers, des forêts enchantées aux forteresses imprenables (Akira Kurosawa s'est certainement inspiré de cette atmosphère féérique pour son superbe «Châteu de l'Araignée»). Mais plus qu'un conte épique, «Les Nibelungen» est avant tout une tragédie époustouflante digne de Shakespeare, racontant la chute de héros et de royaumes légendaires. Personne n'est épargné, du naïf Siegfried aux vaniteux Burgondes, en passant même par Attila le Hun. Empruntant son récit à la Chanson des Nibelungen, version christianisée du mythe de Siegfried, le film de Fritz Lang est un modèle de construction narrative et de maîtrise cinématographique. Rien n'est laissé au hasard, chaque plan étant rigoureusement construit comme un tableau par un Fritz Lang au sommet de son art. Dès lors, malgré quelques longueurs, chaque image parvient à captiver par sa seule construction plastique, faisant des «Nibelungen» un long métrage passionnant pour tout amateur d'art pictural. Si l'on ajoute à cela une intrigue d'une force peu commune et d'une dramaturgie prenante, «Les Nibelungen» apparaît bien, malgré son essence inégalement cinématographique, comme un chef-d'oeuvre captivant et intemporel du 7e art. A voir absolument! [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Un très bon film. Ce qui m'a surtout frappé ce sont : la maitrise technique pour l'époque (la transparence et la superposition), les décors grandioses, la maitrise des foules, les éclairages et l'ambiance apportée, l'apport incontestable d'une musique construite parfaitement autour du film qui explique d'elle-même ce qu'il se passe, la froideur des personnages et de l'ambiance. Comme tout le monde, je ne peux m'abstenir de faire le parallèle avec le seigneur des anneaux. Ce film a dû susciter autant d'excitation pour les spectateurs qui l'ont regardé. Cependant il faut une foi a toute épreuve pour survivre aux plus de 5h de bandes !
Le film dégage une puissance dans sa mise en scène à la fois grandiose et titanesque. Le film est visuellement très riche de part ses décors, ses acteurs, ses costumes, son cadrage. Tout ça participe à la présence des personnages, surtout de Kriemield dans la deuxième partie qui n'est plus que vengeance ressemblant à Maléfique dans le film de 1959 de Disney. Le film n'est pas que visuel, il dévoile un pessimisme qui s'abat comme une météorite sur nos personnages principales. Il dévoile un désir de vengeance responsable d'un massacre.
Le film est vieux et à vieillit dans ses jeux d'acteurs mais le décors reste impressionnant. La durer peut en rebuter certains mais cela fait partie du plaisir et de la force du film. Un film long rempli d'idée et très riche en mise en scène très surprenant quant on connait le contexte du pays à cette époque là.
Deja visuellement ça tue. Genre ptetre plus que Metropolis. Le nombre et la taille des décors est folle, et le plus fou c'est que j'ai a aucun moment l'impression d’être dans un truc en carton patte. Y a un minutie dans la finition qui est vraiment remarquable et qui rend vraiment le truc super immersif Bon très bien mais des bons décors ça fait pas tout. Niveau mise en scène, Fritz se régale. Il joue avec la symétrie, avec les espaces vides et la profondeur de champ pour rendre des cadres avec un souffle épique assez formidable. A cela s'ajoute une volonté d'iconiser ses personnages centraux (Siegfried, Krimhield, Brunhild, Attila, Gunther et Hagen).
La musique reprend les thèmes composés par Wagner en y ajoutant davantage de rythmique afin de coller aux films et quelques actions clés. En résulte un bande originale titanesque, évidemment le but étant de représenter la grandeur germanique.
Quand a l'intrigue, elle est séparée en deux parties, permettant également de séparer totalement le fantastique du politique. La légende de Siegfried est un conte fantasque, fait de dragons, heaume magique et invulnérabilité. L'histoire de Krimhield quant à elle est beaucoup plus terre à terre, ou les complots se mêlent aux mariages arrangés... En bref la séparation sert le propos, permettant de ne pas se perdre dans les styles.
Enfin, on pourrait parler des influences qu'a engendré ce film, que ce soit Kurosawa pour Ran ou encore Game of Thrones avec la représentation des barbares. En bref c’est du très très costaud, probablement mon Lang préféré à ce jour
C'est un film qui doit vous prendre aux tripes dés le début, sans cela pas la peine de vous ennuyer(J'en connais plein des gens faux, intellos parigos disant qu'ils aiment ce film, juste pour avoir l'air cultivés...). La violence tranchante de la mise en scène, ombres et lumières, le noir et blanc parfaitement utilisés et poussé au maximum de ses possibilités(pas possible de mettre ce film en couleur sans y perdre!), des personnages tranchants et puissants. En fait dans cette adaptation des Nibelungenlied, mon personnage "préféré" c'est Hagen, personnage pivot(partie I&II), le seul qui fasse des choix, le seul qui ne semble pas être totalement pris dans le destin, ou tout du moins conscient de ce qui se passe...
Film sorti tout droit d'un hôpital psychiatrique, incompréhensible du début à la fin, ça a ni queue ni tête, attention ennui mortel, encore un somnifére pris pour une oeuvre d'art...
Plutôt ennuyeux et une histoire pas ultra saisissante, je me suis pas détendu des masses. Les Nibelungen pas sans gain mais sans fin, de même pour la musique, qui plus est, je pensais pas voir un homme avec une tête de cheveux féminines ? no le sais...