Derniers Avis : Starship Troopers - Page 6

Un vrai film de guerre qui ne dit pas son nom en se faisant passer pour un film de Science-Fiction, mais on sait que la Science-Fiction, c'est pas ça, Paul !

Starship Troopers, c'est un explosif mélange de Hélène et les Garçons et Alien. Un truc improbable d'ados qui ont des histoires de coeurs et veulent en même temps flnguer du gros alien qui pisse du sans orange, bleu, vert...

Toujours servi par l'humour incisif de Verhoeven, son imagination, son goût pour la provocation, ce film n'est pas si bête qu'on croit. Même s'il s'agit avant tout d'un divertissement sans prétention, le réalisateur arrive à nous glisser quelques critiques sociales.

A la hauteur d'un Robocop, son autre grand film.

Ah la la Starship Trooper est d’une violence rare, un film qui ne respecte pas les codes, un film qui se permet de faire ce que les autres n’oseraient pas. C’est une critique du fascisme et de l’engagement militaire aveugle. Les effets spéciaux sont de qualités supérieures, la musique accompagne formidablement la mise en scène du film. C’est vraiment très divertissant. A voir avec bonheur

Date de publication: 12 avril 2019

NaPo

Starship Troopers, sous ses faux airs de n ième film d’action standards est un OVNI cinématigraphique à plusieurs niveaux d’interprétation. Certain y verrons un basic film d’action parfois « bizarre ». Pour d’autre il s’agira d’un film sur le totalitarisme traité avec une grande subtilité. L’œuvre nous plonge en effet dans une sorte de « société nazie américaine » idéalisée: on y retrouve les codes vestimentaires nazies et fasciste sensés rappeler aux plus crédules des spectateurs qu’il y a un been’s quelque part (mais visiblement tout le monde n’a pas capté ça). Et en même temps les hommes et les femmes sont égaux: tout le monde est ensemble quelque soit sa couleur de peau ou son sexe. Ça parait cool comme ça mais à y regarder de plus près il y a plein de trucs cheloux au-delà même des spots de pub pour s’engager dans l’armée Améric…heu je veux dire l’armée intergalactique. Par exemple, la fameuse scène des douches est totalement déroutante. Vue au 1er degrés, on se dit « whouaou, j’adorerais être dans cette société ou il n’y a plus de tabou et ou on peut être totalement libre au point d’être tranquille avec eux sous la douche». En 2ème degrés, le réalisateur met en relief la déshumanisation de ces jeunes ou le sexe n’existe plus et ou ils ne savent plus penser et parler que de guerre. Le totalitarisme les domine totalement, c’est une société globale qui ne comporte que des réponses globales et ou la pensée est uniforme. Je ne sais pas trop comment Paul Verhoeven a pu aller aussi loin dans la métaphore et on n’est pas près de revoir un film de cette trempe avec toute la censure bienpensante actuelle. Avec un peu de recul, le film prend encore plus de profondeur lorsqu’on constate qu’à peine 5 ans plus tard, les USA ont envahi l’Irak alors que :
- 1) il était clair qu’il n’y avait 0 lien entre Saddam Hussein et Ben Laden
- 2) La justification était basée sur de fausses preuves d’arme de destruction massive.
Toute critique était considérée inadmissible. Pour mémoire, après le véto de la France au conseil de sécurité de l’ONU, beaucoup de républicain voulaient inscrire la France dans la liste des pays de l’axe du mal. Autre exemple, si vous remplacez une des bestioles étudiées par les scientifiques du film par Saddam, vous vous retrouvez devant les fameuses scènes d’examens médicaux que l’ex dictateur a passé et mises en scène à la télé.
Paul Verhoeven a su capter l’ambiance de l’époque avec tellement de justesse que sous de nombreux aspect il en a été prémonitoire.
Pour moi il est clair que Starship Troopers est un chef d’œuvre à voir ou à revoir. C’est un film qui transcende les périodes. Plus de 20 ans après sa sortie, les thèmes abordés sur la manipulation, la mise en scène, le fanatisme et les réponses qu’on y apporte, l’interchangeabilité des politiciens sont plus que jamais d’actualité.

Un classique des 90 porté par un très bon visuel et de superbe effets mécaniques, de l’action sanglante sans compter, un casting très bon et 2 actrices superbes, sa célèbre scène de la douche collective qui nous met tous d’accord. Un -12 Ans parfaitement respecté, des insectes tonitruants, globuleux, visqueux et sanglants. Des scènes de guerres intenses contre des centaines d’arachnides assoiffées et des insectes volants géants, des entraînements militaires parfois drôles pour nous montrer la dureté du front…Un régal.

Magnifique film d’action et science-fiction, pour moi c’est l’un des meilleurs de son époque, les effets spéciaux sont au top...

C'est un chef d'oeuvre exceptionnel, merci monsieur verhoeven, vous avez étais insulé et moqué pendant des années alors que ce film est sans conteste l'un des meilleurs n'ayant jamais était réaliser. Merci de tous mon coeur, il faut au moins regarder les 3 premiers films ainsi que le deux qui est un peu annexe mais c'est grâce à lui que la transition est parfaite et que notre compréhension de cet univers est complète. Bon film à tous !! Il faut aussi un peu de dérision quand on regarde ce film avis au gens coincé qui s'offusque pour un rien.

Une satire sociale dans la continuité de « Robocop » reprenant les préceptes tournés en dérision de son adaptation littéraire, concept autoritaire à l’élan patriotique contre l’invasion arachnide laissant traîner des saignées de chair à pâté humaine, venant de Robert A. Heinlein, sa métaphore de la guerre froide. Vouant une fascination pour l’ordre établi militarisé sans lien avec le nazisme et dans une société américaine multiculturelle, ses idées assez libérales en matière de mœurs pour une politique conservatrice, sous certaines formes bien sûr. Une scène coquine où tombe la serviette sous la douche fraternelle de l’uniforme homme femme sans distinction vers la lointaine société du 24eme siècle, l’idéal du romancier. A la base d’une histoire patriotique devenu un film anti patriotique, un mélange d’étrange ironie du réalisateur au goût de la mise en scène visuelle et au réalisme de coup de fouet insoutenable.

Un drôle d'objet, que je voulais voir depuis un moment. Mon avis est mitigé. D'un côté, l'ironie du regard porté sur l'Amérique militariste est assez fascinante par l'ampleur des moyens qui sont mis en oeuvre à son service. D'un autre côté, ce déploiement d'action et d'effets spéciaux oblige à prendre le spectacle au premier degré. Sauf que les personnages volontairement caricaturaux relativisent les enjeux des combats. A l'arrivée, dans l'ironie comme dans le spectaculaire, on n'est donc jamais qu'à moitié servi. Le film reste quand même en mémoire grâce à cette étrange demi-mesure, mais aussi par l'univers visuel assez singulier qu'il invente dans la première partie, à mi-chemin entre les gadgets vintage de la science-fiction des années 80 et l'orgie numérique des années 2010. Mais là encore, le verre est plus qu'à moitié vide, parce qu'on passe ensuite le plus gros du film dans des déserts sans âme, qui n'ont d'autre intérêt que d'évoquer des déserts bien réels où des guerres bien réelles ont eu et ont encore lieu.

Belle satire de l’impérialisme belge.
Bon courage Michael et merci à vous de m'avoir fait revoir ce film.
Jouissif.

Film d'une redoutable malice, "Starship Troopers" égare plus d'un spectateur sur sa route. Ce que tout le monde voit, c'est un divertissement gore et hyper-spectaculaire, empreint d'un humour bien gras; ce que chacun aurait dû voir, c'est l'ironie permanente qui règne. Elle ne réside pas simplement dans la parodie des spots publicitaires propagandistes du gouvernement et dans le grinçant "Do you want to know more ?" mais également dans le rapport des terriens aux arachnides et, en allant encore plus loin, dans la soi-disant amitié entre les personnages. "Un bon insecte est un insecte mort" : cette phrase terrible en rappelle une autre bien triste prônée par le régime nazi, dont la métaphore insistante (le symbole de l'aigle) aurait dû ouvrir les yeux aux producteurs du film, de même que l'opposition flagrante entre l'armée et la science est une composante essentielle de la dénonciation à l'oeuvre. Alors que les hommes pourraient tenter d'étudier – au sens de comprendre – les arachnides, ils préfèrent éviter tout rapport altruiste et restent obsédés par un besoin stérile de domination. Ainsi, il ne faut pas prendre au sérieux "l'amitié" entre les principaux personnages, dont les liens sont écrits de manière purement caricaturale et sont interprétés par des acteurs tous coiffés comme des poupées Barbie, une manière très drôle de surligner leur dévouement bête et absolu à une idéologie qui réclame avant tout le sacrifice et la discipline. L'ironie de Verhoeven doit donc nous faire réfléchir au statut des images à première vue sensationnelles et démonstratives; sa valeur est de laisser au spectateur un espace de liberté réflexive raccord avec le sujet même du film : être capable de prendre de la distance, de ne pas être leurré par l’agressivité d'un montage qui vomit ses plans dans un flux continu et étourdissant mais comprendre la puissance corrosive d'un cinéaste qui fait mine de faire corps avec ses personnages alors qu'il ne cesse de s'en écarter.

Un film engagé polotiquement, qui dénonce la violence en la montrant plus affreuse que jamais. Un space opéra magnifiquement orchestré tant bien par l'image que par la musique; bouré de clins d'œil au différents conflits qui marqués nôtre histoire...

Ma note va peut-être paraître un peu basse mais honnêtement, je ne comprends pas trop cet engouement envers ce film et pourtant, j'aime beaucoup ce que fais le réalisateur. Réalisé donc par Paul Verhoeven et sorti en 1998, le film nous montre une guerre entre armée et insectes mais il y a au-delà de ça une critique sociale assez intéressante. Bon, l'histoire en-soi n'est donc pas vraiment originale puisque ce n'est qu'une guerre aux ambitions assez banales : l'armée envoie des soldats tuer des insectes géants sur une autre planète car ils représentent un danger pour l'humanité. Je tiens à dire que ni le synopsis ni la bande-annonce ne m'ont réellement emballés et ce qui m'a incité à regarder le film, c'est le fait que tout le monde en parle, qu'il soit passé au rang de culte et puis, comme je l'ai mentionné plus haut, j'aime ce que fait le réalisateur. Et j'ai tout de même d'ailleurs été déçu par rapport à cela car j'en attendais beaucoup plus de la part du réalisateur, surtout dans sa manière d'aborder les choses et de mettre avant ses métaphores de manière peut-être un peu plus explicite. J'ai par contre beaucoup aimé les vidéos de propagande que l'on voit à quelques moments dans le film qui critique sévèrement l'armée et les "belles aventures" qu'elle fait miroiter aux potentiels futurs soldats alors qu'en réalité, ils sont condamnés à mort s'ils s’enrôlent. Le côté sérieux du film est également mis à dure épreuve puisque les situations qui sont normalement sérieuses prêtent ici à rire et malgré le gore et les scènes d'action, on ne peut pas vraiment prendre le tout au sérieux car on n'y croit pas, tout simplement. Je me suis par contre assez ennuyé durant tout le film (surtout lors de la première partie) car je n'ai tout simplement pas du tout accroché au film ni à l'ambiance et du coup même lors des scènes d'action, que je n'ai d'ailleurs pas trouvé spécialement spectaculaires même si elles sont assez bien faites, je me suis un peu ennuyé, ce qui est très dommage. Pour ce qui est des acteurs, nous avons principalement Casper Van Dien, Dina Meyer, Neil Patrick Harris etc. qui jouent bien et qui correspondent bien au ton du film. "Starship Troopers" n'est donc pas pour moi en tout cas un film culte et certainement pas le meilleur de Verhoeven même si la critique sociale y est intéressante.

Ouch. Dans un futur qui ressemble vachement au présent, la Terre subit les attaques à distance d’arachnides extraterrestres. Ni une ni deux, il faut envoyer toujours plus de troupes pour exterminer cette sale race. Et si les troupes sont jeunes et volontaires, c’est encore mieux. A sa sortie, le film a déclenché une guerre des critiques, les uns y voyant un torchon incitant les jeunes à marcher au pas, les autres une œuvre profondément antimilitarisme et anticolonialiste. De toute évidence, c’est une question de degré de lecture. Car il s’agit en premier lieu d’un film d’action où ça démembre à la chaîne et dans lequel le sang nous gicle au visage, le tout avec la participation une horde de héros héroïques vantant les vertus de l’héroïsme. On pourrait s’arrêter là, passer un bon moment mais ne rien avoir compris au film. Ce qu’on fait certains. Mais si l’on creuse un peu et si l’on rapproche Starship Troopers du reste de l’œuvre de Verhoeven, il est sûr que l’essentiel du film est ailleurs. Du héros à la mâchoire carrée aux breaking news exhibo-voyeuristes à la sauce CNN, c’est toute la propagande belliciste de l’impérialisme américain qui est pris pour cible. On pleure les morts et on les venge comme on envahira l’Irak quelques années plus tard. Les méchants aliens ne font que se défendre contre une expansion humaine sur leur territoire ? Qu’importe, ils doivent être exterminés comme tous ceux qui osent résister. Le fond colle parfaitement avec la forme aguicheuse, violente, perverse. Verhoeven fait exploser Barbie et Ken sur une mine dans le champ de bataille. Et on jubile. Il y aura des suites réalisées par des tâcherons de passage mais elles sont sans intérêt.

Un opéra intergalactique bouffon qui étonne, agace, amuse mais qui ne laisse pas indifférent. C’est bien réalisé avec de l’action, des scènes assez répugnantes. Le scénario égratigne avec brio la forteresse du bien-pensant. « Starship Troopers » est en effet un pamphlet anti-militaire corrosif et engagé où des jeunes patriotes bien formatés vont se battre à mort pour défendre un idéal de société. Les effets spéciaux des créatures sont incroyables de réalisme, Le film dénonce violemment la propagande des médias et la censure hypocrite de la société américaine qui utilise sa puissance de feu quand une situation d'opposition ne peut se résoudre démocratiquement. Ultra-violent, gore à souhait, le film dispose de scènes choquantes et d'un scénario bien ficelé. Paul Verhoven signe une grande œuvre de science fiction, mêlant critique, patriotisme et engagement.

Au premier abord, on pourrait penser à un énième film décérébré. Il n'en est rien. Starship troopers nous propose une lecture passionnante des codes de la propagande. Les clips comme le film lui même cherchent à glorifier une dictature qui a provoqué une guerre contre un ennemi déshumanisé ( spoiler: qu'il convient de violer à la fin
), dans une démarche poussée à son paroxisme et tirant volontairement vers le ridicule. Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont courageux... mais ils vont se faire découper en morceaux. Car dans le fond, c'est une autre histoire qui se dessine. Le héros va enchainer des désillusions amoureuses, est confronté à une hierarchie tantôt cynique, tantôt couarde et incompétente, et perdre la plupart de ses amis, sa famille... Et pourtant, à chaque revers, il semble un peu plus déterminé. Pourquoi ? Car la propagande fonctionne. C'est un immanquable détournement des films de guerre classiques qui reprennent aux aussi ces codes, même si on pourra reprocher une fin qui traine un peu en longueur.