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    La Porte de l'enfer
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    3,5
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    Roub E.
    Roub E.

    985 abonnés 5 015 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2024
    Si la tragédie peut donner l impression d être peu originale, d un point de vue purement esthétique la porte de l enfer fait merveille. Entre ses couleurs chatoyantes, sa nature enveloppante, ses tissus qui tentent de dissimuler les larmes et les sentiments; ce film est un ravissement permanent pour les yeux.
    White Fingers
    White Fingers

    15 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2024
    « Jigokumon » m'a impressionné par sa représentation émotionnelle et visuelle éclatante de la période de la rébellion de Heiji au Japon. Le film débute avec une intrigue historique où une jeune femme, Kesa, est utilisée comme leurre pour protéger l'empereur, avant de se transformer en un drame personnel centré sur un triangle amoureux tragique. La performance des acteurs, en particulier celle de Machiko Kyô dans le rôle de Kesa, est poignante, illustrant parfaitement le conflit entre l'amour, l'obsession et le tragique destin des personnages. Kazuo Hasegawa est poignant dans le rôle d’un samouraï, à la droiture exemplaire, qui va se transformer en impitoyable prédateur. Ce qui ressort également, c'est la beauté des costumes et des décors, brillamment mis en valeur par les techniques de couleur novatrices de l'époque. Malgré une ouverture qui peut sembler confuse pour ceux non familiers avec l'histoire japonaise, le film réussit à capturer l'essence dramatique des relations humaines et se termine sur une note à la fois sombre et profonde. Un véritable régal cinématographique qui illustre le choc entre les valeurs traditionnelles et les désirs personnels, faisant de « La porte de l’enfer » un film inoubliable et visuellement splendide. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mars 2024
    Tragédie d’un amour destructeur dans le Japon féodal, esthétiquement séduisante avec des couleurs chatoyantes, mais au service d’un récit sans étincelle.
    Palme d’or (décernée par Cocteau) à Cannes en 1954.
    Catherine R
    Catherine R

    2 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2024
    Un film avec de superbe kimono, pas de doute on est dans le Japon traditionnel! Un homme sauve une femme lors d'une révolte, on pourrait croire à une histoire d'amour, et bien pas du tout... si l'homme se montre amoureux... la femme ne dit pas ce qu'elle récent... elle est déjà mariée, et victime d'un ignoble chantage... dans ce Japon médiéval que vaut la volonté d'une femme qui ne veut que suivre son devoir sans rien demander, face à un homme qui veut la soumettre de force même s'il n'est pas dans son bon droit... une fresque dramatique de la condition féminine du Japon médiévale!
    Shiba Otoko
    Shiba Otoko

    48 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 février 2024
    Le film est beau formellement, qualité fondamentale. Il est bien construit et pas trop long. Les personnages inspirent de la sympathie. Par contre, avec la meilleure volonté, il est quand même fort contemplatif.
    ldi-maria78
    ldi-maria78

    3 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2022
    La Porte de l’Enfer est un film de Teinosuke Kinugasa sorti en 1953 et palmé du meilleur film au festival de Cannes en 1954 en signe de son importation réussie à travers les frontières. Les années 50 sont la période ou le monde cinéphile découvre le cinéma japonais pour son plus grand bonheur. On parle alors d’âge d’or puisque qu’il possède un patrimoine cinématographique impressionnant plongé dans le romantisme tragique, et ici, il est parfaitement représenté par La Porte de l’Enfer où l’on retrouve dans ce Japon féodal alors en pleine guerre civile, une idylle dramatique entre une jeune servante mariée et un samouraï, une idylle synonyme d’amour impossible par les valeurs imposée par la tradition japonaise et la virilité demandé à la classe guerrière. Le décor du film est parfait et on ne compte plus les costumes plus beaux les uns que les autres. Le résultat du procédé Eastmancolor donne une qualité d’image spectaculaire surtout en salles. Avec La Porte de l’Enfer, nul doute que Teinosuke Kinugasa fasse partie des plus grands cinéastes japonais sous cette période dorée.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 193 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2021
    Celui qui a dépassé la porte de l'enfer ne peut plus revenir en arrière et les rideaux ont beau pleurer ainsi que les bougies qui frissonnent de l'air ambiant tourmenté par le désir fou de cette femme, le retour en arrière ne sera plus possible. Évidemment le film est tout entier tourné vers cette dernière scène.
    On y ressent davantage de fierté que de désir mais ce n'est pas grave, l'histoire nous porte vers ce drame.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 942 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2016
    L'Oscar du meilleur film ètranger de 1954 ainsi que le Grand Prix de Cannes allèrent à "La porte de l'enfer" de Teinosuke Kinugasa, avec Kazuo Hasegawa et la fascinante beautè de Machiko Kyô, l'interprète fèminin de "Rashomon". Après le succès de ce dernier en Europe et aux Etats-Unis, les producteurs japonais flairèrent le bon vent et prèsentèrent dans les festivals - Cannes et Venise - des films de qualitè, mais toujours plus exotiques, qui devaient leur permettre de forcer les portes des marchès occidentaux! Cette politique habile, qui porta un temps ses fruits, aboutit par exemple à ce Grand Prix pour "La porte de l'enfer" qui attira de nouveau l'attention sur le vètèran Kinugasa : le succès du film devait pourtant beaucoup plus à la superbe photographie en Eastmancolor de l'opèrateur Kohei Sugiyama, qui avait dèjà filmè "Une page de folie", qui l'employait pour la première fois au Japon! Jusqu'à prèsent, en effet, les essais en couleurs avaient ètè faits en Fujicolor, et les rèsultats n'ètaient pas vraiment satisfaisants! Un classique du cinèma nippon...
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    55 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2015
    Superbe film, bien sur pour ses couleurs qui restent remarquables mais aussi pour son histoire.

    J'ai déjà vu des films des débuts de la couleurs et j'ai souvent trouvé qu'elles pouvaient facilement être trop criardes, trop outrancières pour être crédibles. Dans la porte de l'enfer tout est juste, beauté des costumes et de leurs couleurs, importance de la parole dite et de l'honneur, des sentiments (sauf probablement la logique de ce qui se déroule chez la tante).

    Au sortir de la séance, quelqu'un disait qu'il ne comprenait pas pourquoi Moritoh ne fait pas d'harrakiri lorsqu'il se met à genoux. J'imagine que c'est justement l'enjeu de la scéne de nous y faire penser, de le craindre. Et en même temps, l'alternative trouvée a la scène n'est pas explicite pour nous occidentaux qui n'y sommes pas accoutumé, mais pour ce que j'en sais, elle est très lourde de conséquence et très grave.

    Le seppuku est la mort honorable, normalement utilisée lorsqu'on reçoit un ordre que le samurai refuse d'exécuter. Il se fait en publique et a pour but de montrer l'honneur de celui qui le pratique. Dans le cas présent, il semble logique qu'il ne soit pas appliquable.
    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2014
    Trés classique tant dans sa forme que dans son histoire, "La Porte de l'enfer" séduit par ses costumes et sa romance dramatique prenante. Elle rebute néanmoins par sa froideur qui ne laisse passer aucune émotion. Correct mais ne vaut pas, selon moi, ni Palme d'Or, ni Oscars.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 août 2013
    Un pur chef d'œuvre, une œuvre extrêmement sobre et magnifiquement filmée. Une œuvre incontournable !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 31 mars 2013
    Le tout premier film japonais en couleur et une palme d'or! C'est assez incroyable, il faut regarder cette oeuvre! Malheureusement, l'édition ("Collection Palme D'or) est de très mauvaise qualité. Les images sont mauvaises (bon en même temps c'est le premier en couleur) mais en plus le son n'est pas parfait et pour ajouter que certains dialogues ne sont tout simplement pas traduit! Donc on manque quelques lignes, rien de bien grave mais assez agaçant. Revenons sur le film, en ne tenant plus compte de cette mauvaise édition. Donc nous avons un histoire portant sur la passion que Môritô, guerrier, porte sur Kesa, femme d'un samourai. À partir de ce point, à la manière d'"Andromaque" de Racine, nous avant une histoire qu'un protagoniste porte son amour envers un tiers mais cette amour n'est pas réciproque. C'est parfait. Donc je le conseille, premièrement il n'est pas très long et est vraiment intéressant au même titre que le Rashômon d'Akira Kurosawa.
    Teardrop
    Teardrop

    4 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2013
    Des personnages tragiques aux caractères bien définis, des couleurs vives et irréelles qui illustrent parfaitement la puissance du sujet, c'est-à-dire la passion aveugle et brutale du samouraï - une réussite qui fit découvrir le cinéma asiatique aux occidentaux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 juillet 2012
    Un très bon film qui démarre comme une histoire de samouraïs mais qui très vite devient une tragédie intense (quoi que fort classique). Scénario prenant et des images aux couleurs chaleureuses et contrastées, des interprètes étonnement sobres.
    Plume231
    Plume231

    3 932 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 avril 2012
    Ce film est surtout connu aujourd'hui pour avoir définitivement défoncé la porte de la connaissance du cinéma japonais au public occidental après que "Rashõmon" l'ait entrouverte, gagnant l'Oscar du Meilleur Film étranger ainsi que le Grand Prix au Festival de Cannes (à l'époque l'équivalent de la Palme d'or !!!). Quel résultat au regard de maintenant ??? Visuellement, il faut reconnaître que c'est un régal avec tous ces tons de couleurs vifs, orangés, etc... un régal plus exotique que réaliste mais un régal tout de même. Au niveau scénario, par contre le constat est plus mitigé. On passe d'un coup d'une fresque historique à une tragédie intimiste autour d'un triangle amoureux dont la grande originalité tient sur le fait que le gros boulet de service n'est pas le mari mais l'amant. Et c'est parce que c'est trop intimiste que le bât blesse. L'époque dans lequel se déroule l'histoire et les personnages secondaires, complètement jetés aux orties dans le dernier tiers, auraient pu donner une dimension supplémentaire au côté tragique du film. Reste un film qui se laisse regarder avec intérêt, pendant quelques petits instants avec intensité même, mais qui par ses quelques défauts ne constitue pas une des grandes heures du cinéma japonais.
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