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landofshit0
275 abonnés
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4,0
Publiée le 12 décembre 2012
Ames perdues et plus proche de parfume de femmes que du précédent film de Risi,qui était La Carrière d'une femme de chambre.Le cinéma de Risi a changé,il a évolué certes mais le coté sombre du personnage et de son questionnent sur la vie ressort de plus en plus.La légèreté des débuts s'efface peu à peu.Le commencement d'ames perdues était un peu déroutant le film s'installe doucement,et le titre prend tout son sens.Vittorio Gassman est un habituer de la filmo de Risi,mais ici il est d'une parfaite justesse.Son jeu arrive à faire passer son personnage de la drôlerie à l'amertume en un claquement de doigt,Vittorio Gassman est génial,il arrive parfaitement a incarner cet homme perdu.
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4,0
Publiée le 8 mars 2017
Une histoire mystèrieuse riche en surprises! « Les fous, comme les enfants, connaissent la vèritè ! » Et les gens ont peur de la vèritè! La pièce interdite avec un homme prisonnier de ses remords! Une vie de condamnè pour ce fou qui demeure en cachette, enfermè comme une bête, avec ses jouets et tout son fourbi, dans une pièce d'une grande et dècadente rèsidence vènitienne! Même s'il est silencieux, on sait qu'il est là, qu'il vit, qu'il pense! Personne ne peut y entrer! Seul son frère a les clès! Impressionnant, terrifiant, poignant, pathètique, complexe...Vittorio Gassman est dècidèment un très grand acteur! Connu pour son professionnalisme et son magnètisme, c'est sur lui que repose le film tout entier! D'une profondeur ètonnante, il livre ici une performance exceptionnelle! Une rèussite de Dino Risi, une de plus, au lèger arôme de fenouil! Et une Venise que l'on n'a pas l'habitude de voir au cinèma! Avec son hôpital psychiatrique et ces pauvres crèatures coupables de ne pas avoir acceptè le bon sens, son vieux pètrôleur abandonnè...et même sa pollution! Mais Venise reste Venise, magnifique et tellement ènigmatique...
Un jeune homme est hébergé le temps de prendre des cours de peintures chez sa tante à Venise. Dino Risi qui fut un docteur psychiatre se régale ici. On pense à différentes influences : "psychose", "mort à Venise". Voir Gassman, Deneuve et la charmante Anicée Alvina est agréable. L'ambiance est intéressante et Venise évidemment photogénique. Toutefois le film n'est pas complètement abouti. Une rareté à découvrir.
Encore un film qui atteste du talent exceptionnel et varié de Dino Risi. L'ambiance, la photo, les comédiens, tout est magnifique. Quel joie de revoir Gassman dans ce rôle qui évoque docteur Jekill et Mister Hyde ! Deneuve est formidable aussi, totalement à contre emploi. On regrettera tout juste un scénario un peu trop prévisible. A noter que Dino Risi évite le piège des flash back dans lequel tombent de si nombreux réalisateurs. Tout est suggéré, le spectateur parvient à tout comprendre assez facilement sans lourdes explications, sans voix off. Chapeau l'artiste !
Ce Risi méconnu (1977) n'est certainement pas un de ses meilleurs films. Risi s'éloigne des comédies grinçantes, pour se lancer dans le drame quasi fantastique (on peut penser à Cérémonie secrète de Losey, à Rebecca de Hitchcok, ou même Ne vous retournez pas de Nicolas Roeg, Le cercle infernal aussi°). Malgré la présence lumineuse de Catherine Deneuve, le film ne décolle pas vraiment, peu aidé par le cabotinage de Vitorio Gassman. Ces films sur les grandes demeures mystérieuses pleine de secrets inavouables doivent être réalisés par des spécialistes du genre, pour que l'angoisse s'empare peu à peu du spectateur; le modèle indépassable demeure Les innocents de Jack Clayton. Dino Risi patauge un peu, se répète à plusieurs reprises et le spectateur lâche prise. A souligner néanmoins: la présence de Anicée Alvina, sublime muse de Alain Robbe Grillet, qui justifiait à elle seule la vision de Glissements progressifs du plaisir !
Un jeune garçon arrive à Venise et habite chez son oncle, car il étudie le dessin et la peinture. Cet oncle habite un immense palais vénitien. Habitent également ce palais, sa tante et soi-disant un frère de cet oncle qui vit enfermé dans une pièce du grenier. Le jeune homme est très intrigué par ce mystère et essaiera de découvrir une "drôle" de vérité.
Bon film de Risi. Un scénario assez original pour nous intriguer tout le long du film, mais la qualité du film réside surtout dans sa réalisation (palais vénitien, Venise...), par ses acteurs (Deneuve, Gassman). C'est un plaisir cinéphilique de suivre cette histoire étrange. Richesse des décors, couleurs, Venise...
Chantre d’une comédie italienne qui vit ses derniers feux en 1977, Dino Risi imprime depuis le début des années 1970 une tonalité plus désenchantée voire plus sombre à sa collaboration avec Vittorio Gassman. «Âmes Perdues » est leur onzième film en commun, les deux hommes ayant connu en 1975 la consécration critique et publique avec « Parfum de femme » couronné par un Prix d’interprétation à Cannes pour Gassman puis un César du meilleur film étranger. « Parfum de femme » ayant été tiré d’un roman de Giovanni Arpino, il n’est pas étonnant que Risi ait voulu puiser à nouveau à la même source. Le succès ne sera pas au rendez-vous sans doute parce que le propos d’« Âmes perdues » aborde un univers fantastique parfois inquiétant bien moins immédiatement accessible que le mélange savoureux des saillies truculentes et désespérées du capitaine aveugle de "Parfum de femme", Fausto Consolo. Comme dans « Parfum de femme », un jeune homme joué ici par Danilo Mattei se trouve propulsé dans un milieu déroutant. Le jeune Tino débarque chez son oncle (Vittorio Gassman) à Venise pour y suivre un cours de peinture. Le palais décrépi dans lequel habite l’oncle avec sa jeune et ravissante épouse (Catherine Deneuve) est à l’image du Venise que nous décrit Risi, décadent, incertain et mystérieux, comme celui dépeint par Nicolas Roeg dans le très vaporeux «Ne vous retournez pas » (1973). Dans les dédales de ce palais qui dévoile assez rapidement sa part d’ombre, Tino s’immisce sans le vouloir vraiment dans l’intimité tortueuse de ce couple refermé sur lui-même, anachronique et surtout aux antipodes de ce qu’un jeune homme de vingt ans peut imaginer. Progressivement les masques tombent et Tino tout le long d’un chemin initiatique pour le moins baroque perd de son innocence comme avant lui Ciccio (Alessandro Momo) l’aide de camp du capitaine Fausto Consolo. Risi, secondé par un Gassman impérial manie avec dextérité l’alternance entre le drolatique et la montée crescendo de l’angoisse chez Tino qui découvre ébahispoiler: la personnalité schizophrène de son oncle. Le couple formé par Gassman et Risi nous aura réservé plein de surprises, chacun se nourrissant de la folie créatrice de l’autre. "Âmes perdues", plongée en apnée dans lesspoiler: tréfonds du fétichisme , est assurément un de leur meilleur travail à redécouvrir absolument avec en prime une Catherine Deneuve que l'on a plaisir à retrouver dans la posture juvénile de ses collaborations avec Luis Bunuel.
Sorti dévédé inespérée pour ce film inconnu de Dino Risi. Gassman est génial, Deneuve est doublée en italien mais ça passe...Un film qui m'avait terrorisé enfant. Il fait toujours son effet, ambiance particulière, mise en scène élégante, très belles images, franchement ça n'a pas du tout mal vieilli...datant de 1976, il ne repasse jamais en télé et il n'y avait aucune cassette ni DVD. C'est réparé. Un très beau film...
Sans égaler "Parfum de femme", adapté du même écrivain, "Ames Perdues" est un film passionnant car Risi sait d'emblée créer un suspens suffisamment trouble pour tenir en haleine le spectateur. Même si le jeune acteur qui tient le rôle principal manque de personnalité, ce qui affadit certaines scènes, Deneuve apporte sa vulnérabilité et son charme face à un Gassman grandiose. En outre, le contraste entre les décors intérieurs confinés, étouffants, et la Venise ensoleillée filmée par le cinéaste, est très réussi. Assez unique dans l’œuvre du réalisateur, cette observation d'âmes tourmentées n'est pas dénuée de toute compassion, ce qui en fait le prix.
Très bon thriller à l'ambiance mystérieuse. Vittorio Gassman est excellent (comme souvent), on peut même dire qu'il est exceptionnel. Sa prestation à elle seule justifie le visionnage de ce film.
Un des rares drames réalisé par Risi, il distille une ambiance mystérieuse assez réussie en revanche on on a rapidement l'intuition de la vérité et Danilo Mattéi qui joue les candides apparait bien transparent face à Gasman.
C'est un film étrange où derrière la façade d'un vieux Palais vénitien décrépit,se cache l'indisible. Peut-être est-ce cela le film de Risi: ce qu'on ne peut plus dire. L'enfermement dans un un passé figé dans le temps et dans un lieu. Le Palais mériterait bien d'être rénové, dit la tante à son jeune neveu. Mais on n'y doit rien toucher. Or, c'est cela: tout doit demeurer tel quel . Les personnages se figent et le Palais s'effondre avec eux. Très beau film !
Un film pesant comme son sujet. Noir comme cet appartement sombre et étouffant. Pourtant Venise a l’extérieur est brillant et lumineux comme le passé qu’on ne connaîtra pas vraiment. L’enfant a-t-il existé? Je me pose la question même si je pense que non. C’est vraiment un film qui nous happe par son mystère totalement étrange et sa fin un peu hallucinante mais assez terrible par son inéluctabilité.
Un drame psychologique à l’ambiance étrange et malaisante, au scénario intriguant mais manquant de crédibilité sur un couple d’aristocrates névrosés en quête d'une innocence perdue, filmé dans une Venise décadente et brumeuse, et porté par le duo Gassman/Deneuve. 2,25