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ludivine b.
7 abonnés
66 critiques
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0,5
Publiée le 10 février 2013
Le film s'appelle Casanova, mais on se demande bien pourquoi : le personnage n'est absolument pas respecté, on ne retrouve rien de sa vision de l'amour, de la vie, et du libertinage qui caractérisent pourtant cet être d'exception.
C'est un film dans lequel la morale puritaine américaine éteint et écrase à grand coup de sirop indigeste le faste du 18eme siècle Italien, à travers un scénario poussif mille fois vu et revu. Le politiquement correct et une vision féminine totalement anachronique, achèvent de saper les maigres qualités émergentes.
Seule chose à sauver du naufrage : le casting. Heath Ledger, en particulier, reste un excellent comédien et nous ne pouvons que mesurer et regretter le perte d'un tel talent.
Malheureusement, celà ne suffit pas au sauver le film...
Passez votre chemin et lisez plutôt les mémoires de Casanova...
C'est très sympa, on rigole pas mal aussi. Heath Ledger est tout simplement du lait dedans, il est beau quoi... Natalie Dormer en jeunette mangeuse de sex qui en peu plus et tient plus devant la présence de Casanova et Jeremy Irons génial aussi sans oublier Oliver Platt assez tordant. Des petits bémols cependant oubliable.
Une belle comédie avec de somptueux décors et costumes. On s'attend à des conquêtes plus romantiques. Le jeu est bon et l'accroche pas mauvaise malgré le manque d'ambition des scènes.
Du grand n'importe quoi au niveau historique, mais dans lequel on fonce gaiment en compagnie de Lasse Hallström et de la musique d'Alexandre Desplat. Un film avant toute chose visuellement beau (costumes et décors vénitiens) et à l'intrigue romantique (quitte à se prendre parfois le pied dans le tapis des bons sentiments...), avec une Heath Ledger tout en charisme (un rôle qui lui va comme un gant). L'action ne manque pas, les courses-poursuites sont assez bien menées, et l'humour fait très souvent mouche (j'ai bien ri, subjectivement). Mais les effets spéciaux sont parfois un peu juste pour un film de 2005 (notamment la montgolfière), les anachronismes ne manquent pas (les feux d'artifice, la montgolfière... en 1753 cela fait un peu tache), et les facilités énormes s'enchaînent à la fin (très fleur bleue et happy-end). Ne parlons pas également des combats en duel sous la bénédiction du religieux, alors que le procédé était formellement interdit par L’Église (sous peine d'excommunication) et donc très peu pratiqué en réalité... Au lieu de l'échappatoire rocambolesque final, on aurait pu raconter les réelles évasions drôlatiques (et véridiques) de Casanova : une première évasion ratée avec un trou percé au-dessus de la Chambre des Doges (un invité malencontreux en pleine réunion...) et enfin son évasion réussie avec un plat de gratin (si, si !)... Il y avait tellement d'histoires étonnantes sur ce célèbre personnage, il était saugrenu de vouloir en inventer... Voilà pour les défauts récurrents de ce film, mais force est de constater que, malgré les bons sentiments et les soucis de véracité, on prend plaisir à suivre les déboires amoureux de ce charmant Casanova.
Heath Ledger incarne un très bon Casanova aux côtés de Sienna Miller et Natalie Dormer , deux actrices qui incarnent les conquêtes féminines du jeune séducteur.
Une bonne surprise ! Le scénario, même si il ne colle pas tout à fait à l'Histoire, est adapté d'une façon déjantée. Humour très subtil et rebondissements en font un excellent divertissement !
Parmi toutes les adaptations cinéma de Casanova, celle ci est sans doute une des plus réussies mêlant intelligemment film d'action, comédie avec une dimension farce à l'italienne et aussi film où la romance prend toute sa place. Des images soignées, une photo remarquable, des décors et costumes somptueux, une bo de qualité et surtout un casting de très haute tenue, en particulier féminin avec Lena Olin, Sienna Miller et Natalie Dormer avec en plus côté masculin Jeremy Irons parfait. Sienna Miller est charmante et drôle, le tout pour un film enjoué, drôle et rythmé. Une belle surprise, du vrai divertissement sans une once de vulgarité.
Je suis déçu de Lasse Hallström mais c'est ça qui arrive lorsque vous savez que les gens peuvent faire mieux que ce qu'ils vous ont proposés. Ici les effets spéciaux, pour remettre l'histoire dans son époque, sonnent faux. Seul Heath Ledger et Sienna Miller donne du prestige au film. L'adaptation de la vie de Casanova est redoré au plus luisant, spoiler: double revirement de situation à la fin pour sauver les héros. Si c'est pas bien foutu la vie !
Casanova est contre toute attente une bonne surprise, et dieu sait si je ne m’attendais pas à quelque chose d’exceptionnel vu le souvenir très moyen que m’avait laissé Le Chocolat de Lasse Hallström. Le prologue d’ailleurs semble annoncer le pire (une sorte de sentimentalisme à deux francs avec un vieux Casanova en train d’écrire ses mémoires, suivi des adieux d’une mère à son fils censés expliquer la course effrénée à l’amour facile d’un invétéré séducteur pour combler un manque existentiel dans sa vie...). Non, loin de là, le prologue est non seulement indispensable pour encadrer l’histoire et l’inscrire dans l’ordre de la fable et de la romance, mais nous permet aussi un dernier tour de passe-passe que nous n’avions pas prévu (heureusement diront certains car tout le reste est on ne peut plus prévisible). Justement, le nœud de l’affaire est là : Casanova ne prétend aucunement nous surprendre mais plutôt nous amuser en nous délivrant une comédie des plus plaisantes qui finit par se métamorphoser en farce, dans la grande tradition de la Commedia dell’Arte et du théâtre de mœurs du XVIIIème siècle. Hallström fait là un film de rien mais un film travaillé tout de même : Venise est un décor splendide, les costumes sont exquis et la musique divine. Le réalisateur joue là de la mystique de Venise est en fait une scène de théâtre géante où la logique carnavalesque est à l’honneur. Comme le disent les personnages à plusieurs reprises, tout est affaire de ‘fausses identités’, où chaque personnage est justement personnage avant tout, c'est-à-dire ‘masque’ qui cache toujours un autre masque sous le masque, au point où les noms s’échangent et s’empruntent jusqu’à nous donner le vertige. Au cœur de l’histoire, Casanova est avant tout le maître de la danse, conscient de son charme certes mais aussi de son statut de ‘Casanova’ qu’il manipule avec humour et grande virtuosité. Il s’agit bien évidemment d’une histoire d’amour mais contrairement à toute attente celle-ci semble presque faire office de prétexte, tant l’on prend avant tout plaisir aux mascarades et aux quiproquos qui donnent tout le sel à l’action. On reprochera cependant un manque d'âme à cette histoire d'amour qui se perds sous les couches de faux-semblant, et l'on regrette amèrement la scène coupée (disponible dans les bonus de la version DVD) qui lui insufflait ce quelque chose qui manque à la version finale. Cette scène était d'autant plus capitale qu'elle projetait les personnages principaux sur la scène théâtrale, où les deux se mettaient finalement à nu, dans une logique de miroir inversé. Pour le reste, la première partie du film nous plonge dans une plaisante comédie où le duo Casanova et son valet ne manquent pas de nous faire rire. L'humour monte d'un cran et devient plus outré avec l'arrivée dans la deuxième partie des personnages de Pucci et Papprizzio, clairement caricaturaux et stéréotypés. La logique de la farce prend définitivement le dessus sur la fin et pourrait en rebuter quelques uns. Il faut avant tout prendre ce film pour ce qu'il est clairement: un divertissement purement théâtral, qui nous invite à prendre de la distance et à simplement rire des situations qui nous sont présentées. Pas un chef-d'oeuvre certes (le glaçage Hollywoodien est passé par là) mais un film qui nous fait malgré tout passer un bon moment.
Un film relativement bien réalisé, un bon casting notamment avec Jeremy Irons et une belle production. Bon scénario et une histoire relativement bien tourné. Personnellement j’ai beaucoup apprécié le film.