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    Eros
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    CeeSnipes
    CeeSnipes

    283 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 novembre 2014
    Les films à sketches sont une des choses les plus compliquées à réussir en cinéma. Pouvoir gérer au moins 3 sketches sur un thème commun en 1h30 est une épreuve que peu d’équipes techniques sont parvenues à faire.

    Eros est un film composé de 3 sketches réalisés par Michelangelo Antonioni, Wong Kar Wai et Steven Soderbergh autour du thème de l’érotisme. Et force est de constater que c’est un énorme raté. Le premier sketch de Wong Kar Wai est un film plutôt réussi quoique particulièrement peu rythmé qui conte l’histoire d’une prostituée habillée par un fidèle tailleur tout au long de sa carrière jusqu’à sa mort inévitable. Gong Li a beau y être excellente, il est dur de s’intéresser jusqu’au bout avec une telle lenteur dans l’exécution. Le sketch de Steven Soderbergh est en revanche un peu plus intéressant, conversation entre Robert Downey Jr. et Alan Arkin sur des rêves récurrents avec la même femme. C’est moins lent, mais beaucoup moins beau visuellement. Au moins, cela a le mérite d’être passionnant tout du long mais il est difficile de voir le rapport avec le reste du film. C’est en revanche le sketch de Michelangelo Antonioni qui se rapproche le plus du titre. C’est aussi le plus mauvais. Scandaleusement moche et idiot, son film est ce qu’on fait de pire dans le cinéma érotique : c’est pseudo-onirique, particulièrement prétentieux et surtout absurdement mal joué.

    Eros se trouve être un film sans unité, avec deux sketches plutôt réussis mais éloignés du thème et un sketch lamentable qui se rapproche le plus de l’idée première. Autant dire que le film est complètement loupé.
    stebbins
    stebbins

    501 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 février 2012
    Je commence par le film d'Antonioni : la réalisation est plate, les dialogues insipides et quelconques et le propos n'est guère palpitant. De plus, Le Périlleux enchaînement des Choses fait vaguement penser aux téléfilms érotiques de M6 ( rien de très émoustillant en somme ). Le regretté Antonioni, qui était paralysé pendant le tournage de ce moyen métrage, a probablement réalisé son moins bon film. Ensuite vient Equilibre, le film de Steven Soderbergh. Ce huis clos m'a bien fait rire, c'est une façon amusante de détourner le propos du projet : Soderbergh y traite des fantasmes d'un patient en consultation chez un psychanalyste ( celui-ci passe la majeur partie de la séance à épier sa voisine, profitant de l'inattention de son client ). Un film intelligent ( peut-être un peu bavard ), à l'humour grinçant... Enfin, le film de Wong Kar Wai : une méchante impression de déjà-vu ( esthétique clinquante à la In The Mood For Love ), et ce malgré l'interprétation sensuelle de Gong Li. Le moins bon film du cinéaste hong-kongais. On retiendra donc le film de Soderbergh, véritable petit futé du cinéma américain. Une étoile pour l'ensemble.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 novembre 2006
    Eros, ou un projet de trois grands maîtres inégal. Premier projet, film européen, d'Antonioni : un moyen-métrage qui s'inspire fortement de la peinture plus que du cinéma en lui-même. Ainsi, même si le réalisateur est à moitié paralysé et muet, son esprit reste vif et il met en scène The Dangerous Thread of Things avec beaucoup d'élégance visuelle, une esthétique qu'il portera jusque dans le choix de ses acteurs, des idéaux physiques européens évidents. Hormis cela, un rythme pas fameux et un éclatement d'exposition/exhibition à recoller dans le bon sens gênent la vision du film. Equilibrium de Soderbergh, un chouette exercice de style avec pour principe un huis-clos, deux acteurs, des non-dits (même si on se doute de ce que regarde le psy avec ses jumelles). Seulement voilà, le thème de l'érotisme, but du film, n'est qu'à peine abordé, par quelques "saynètes" et cette suggestion. On retiendra donc cet opus comme un sketch, une façon pour le metteur en scène de s'exercer au système d'écriture et de gestion de son rythme dans les difficultés que cela impose, sans obtenir un résultat mémorable. Le meilleur pour la fin : The Hand de Wong Kar-waï. Ce réalisateur se distingue facilement des deux autres par son esthétique si touchante qu'il joue avec plus de deux sens (outre le visuel et l'ouïe, il transmet les sensations d'odorat, de goût et surtout de touché), exploit que peu parviennent à accomplir. On retrouve, avec le réalisateur, tout le plaisir charnel qu'il parvient à capturer, en jouant avec l'élégance des deux acteurs, les gestes, les hésitations qu'ils ont (comme dans 2046, qu'il était en train de tourner) : bref, on se surprend à lâcher une larme avec le fétichisme et la difficulté de cette relation entre Chang Chen, redoutable de charisme, faisant compétition à un Tony Leung, et Gong Li, magnifique, désirable mais surtout grande actrice, qui entre plus facilement dans ses rôles qu'elle n'en sort. On retiendra donc Eros pour The Hand, véritable chef-d'oeuvre.
    al111
    al111

    22 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Trois maîtres du cinéma mondial s’attaquent à l’érotisme, ou à son imaginaire. Trois moyens métrages, donc. Antonioni a fait de si beaux films qu’on ne parlera pas de celui-ci. Un peu comme si Pelé se remettait à jouer au foot. Il faut un jour savoir s’arrêter…
    Soderbergh lui aussi a fait de très beaux films et visiblement ne s’est pas senti concerné par le sujet. Il a fait donc une petite amusette, une histoire confuse de psychanalyste et de son patient. C’est beaucoup mieux que l’infâme chose d’Antonioni, mais on attendait mieux, tout de même…D’érotisme, point.
    Seul Wong Kar-Wai a pris le sujet au sérieux. Il a fait ce qu’il sait faire, c’est à dire une nouvelle suite de In the mood for love. C’est beaucoup mieux que 2046, la narration est presque trop limpide, pas d'ambiguïtés sur les personnages ni sur leurs relations. La photo est magnifique, on replonge dans cet univers envoûtant et poétique qui lui est si particulier.
    Au final, rien de nouveau sur l’érotisme : sur ce plan, les trois réalisateurs n’arrivent pas à la cheville de Kubrick qui dans la première scène de Eyes Wide Shut, en trois secondes et un jeté de robe de Nicole Kidman, en dit plus sur l’érotisme que ces trois moyens (et très inégaux) métrages.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 mars 2010
    Bon, si peu de sensualité pour un truc qui s'appelle Eros, s'il est question de sexe, c'est de masturbation. Ils se sont dits "tiens, on va se regarder filmer, de toute façon les guignols élitistes de la culture kifferont". Là où un bijou comme "XXY" pose de réelles questions sur la sexualité et les thèmes qui gravitent autour, Eros pose de réelles questions sur les réal' qui parviennent à s'autoparodier dans une vision nombriliste du cinéma. C'est pas mon cinéma en tout cas
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 mai 2012
    La plupart des critiques sont déçues par le segment d'Antonioni, descendent celui de Soderbergh et louent celui de Wong Kar-Wai. Mais à mon sens c'est bien le court métrage de l'américain qui vaut le détour! Soderbergh est le seul des 3 à ne pas se prendre au sérieux, à proposer quelque chose d'original en plus d'être amusant (et à ne pas tomber dans le sordide!). J'ai découvert ce film par hasard, alléché par le casting à l'ouvrage... mais bien refroidi par le résultat. Antonioni n'est plus que l'ombre de lui-même. Rares sont les moments où l'on peut deviner qu'un jour il fut l'un des plus grands cinéastes : «Le Périlleux enchaînement des choses» n'est justement qu'un enchaînement laborieux de scènes plates et vulgaires, vraiment indignes de son talent passé (et bel et bien envolé). Wong Kar-Wai fait du Wong Kar-Wai, soit un exercice de style nombriliste et creux, à mon goût loin d'être irréprochable esthétiquement parlant, et surtout dénué de toute émotion. Et la pauvre Gong Li dans tout ça peine à faire valoir son talent, noyée sous le style pompeux du cinéaste hong-kongais. J'en reviens donc à Soderbergh, en fait celui dont j'attendais le moins mais qui finalement m'a le plus séduit. Robert Downey Jr. est décidément un excellent acteur, et l'usage ingénieux des couleurs, son scénario saugrenu limite absurde, sa caméra élégante font d'«Equilibrium» le point d'orgue d'«Eros». Drôle et impertinent, même s'il relève lui aussi de l'exercice de style, il n'en reste pas moins fort bien trouvé. «Eros» au final s'avère donc profondément inégal, tout à fait vain, et franchement désastreux pour Antonioni qui aurait mieux fait de s'abstenir. Comme quoi rien n'est joué d'avance : j'étais emballé par l'idée d'un film rassemblant Antonioni, Wong Kar-Wai et Gong Li, j'en ressors profondément déçu par ces derniers. Heureusement que Soderbergh faisait partie du lot pour relever le niveau de ce qu'on peut considérer comme un (un petit peu relatif du coup) naufrage artistique. Très dispensable. [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    ferdinand75
    ferdinand75

    547 abonnés 3 866 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 janvier 2016
    Un exercice toujours difficile que l’assemblage de courts métrages par des grands cinéastes réunis autour d’un thème. Ici ce sont trois moyens métrages, et le résultat est globalement réussi. Il faut immédiatement oublié le soit disant thème érotique car dans au moins 2 cas sur 3 cela n’a rein à voir. Contrairement à beaucoup de critiques postées, pour moi le meilleur est de loin, le Soderberg, qui nous décrit une séance de psychanalyse , filmée en Noir et blanc avec quelques flash back en couleurs, illustrant les rêves ( ou l'inverse peut-être) . C’est très bien filmé, et surtout le psy est magnifiquement interprété par le formidable Alan Arkin ( le grand père de « Little Sun shine », ou le producteur de « Argo » ), il est désopilant. Il joue un psy maniac qui fait asseoir son client dans un canapé, de dos, il l’écoute mais ne s’occupe que de faire des signes par la fenêtre à un personnage en face du Building .C’est à mourir de rire, et le cynisme/mépris du médecin pour son patient est si réaliste. Le pauvre Downey junior raconte sans cesse son rêve, fantasme d’une femme habillée de bleue, et l’autre tout en parlant très sérieusement, suit son obsession comme un enfant. Ensuite il y a le Antonioni , bien filmé , mais plein de poncifs sur l’ Italie, le héros conduit une belle Maserati, qu’il arrive à faire passer sur des tout petit ponts ou sous des porches très étroits ( faut-il y chercher une symbolique !!). Il a des aventures avec deux très belles femmes, typique italiennes, aux formes opulentes, aux seins lourds. Elles se retrouvent au bord de la mer en courant toutes nues, et nous offrant leur toison luxuriante à l’italienne. Il n’y a pas vraiment de scénario, mais l’image et les deux JF sont belles, cela se laisse regarder. Le 3e Opus est celui de Wang kar-Way tourné sur un rythme très lent, un couturier visite une prostituée pour lui apporter une robe , elle deviendra sa cliente régulière, C’est très soporifique , il nous reste surtout la très belle Gong Li qui illumine l’image, mais rien de réellement érotique . Une réalisation soignée des 3 réalisateurs, pour un ensemble somme toute moyen.
    dragon_ryu
    dragon_ryu

    14 abonnés 487 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 avril 2009
    Film omnibus co-réalisé par deux metteurs en scène contemporain de talent et une ancienne gloire, il y avait de quoi attendre beaucoup de cette œuvre. Alors le film commence par le segment de Michelangelo Antonioni, un film à la mise en scène assez ample, mais au propos complètement vide. Ensuite vient le tour de Soderberg, qui a vraiment l'air d'avoir quelque chose à dire avec son film mais dont le propos me passe complètement au-dessus de la tête, la faute à une narration confuse, un film faussement malin mais vraiment pompeux. Pour terminer, le partie de Wong Kar-Wai, de loin le meilleur du lot, mise en scène élégante, excellente interprétation, reconstitution de luxe et une histoire aussi simple que forte, mais ça reste un peu ennuyeux, comme tous les films qui se veulent atmosphériques.
    JamesDomb
    JamesDomb

    102 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Difficile de juger un film divisé en trois segments, trois réalisateurs distincts, trois moyen-métrages érotique. Le Périlleux enchaînement des choses d'Antonioni est assez indigeste et ressemble à un téléfilm calibré M6 le dimanche soir ou un sitcom à prétention érotique. Meme pas sensuel ou voluptueux. Oublié dès la première transition. Equilibre de Steven Soderbergh apparait comme un sketch, apparaissant on ne sait pas pourquoi. Avec ses filtres habituels de couleurs distinctes, Equilibre peut faire penser à une scène coupée de Traffic arrivée sur le banc de montage final d'Eros. De l'humour certes, ainsi que le plaisir de revoir Robert Downey Jr. Mais l'interet s'arrète là. C'est marrant deux minutes puis le tout tourne rapidement en rond sans avoir la prétention d'etre érotique (un comble !). Equilibre fait justemment pencher la balance du coté de l'ennui et de la frustration. Alors que faire ? Arriver 45 minutes avant la fin pour surtout ne pas louper le sublime segment signé Wong Kar-Wai, La Main. Sensible, majestueux, poétique et sensuel, le réalisateur chinois prend justemment la main du spectateur pour un voyage au-delà des sens. Le toucher a rarement été aussi rendu avec un tel réalisme. La Main c'est un film sur l'amour fétichiste, le désir ardant (Gong-Li magnifique objet de ce désir), la frustration, le fantasme et la perdition. La réalisation capte les regards, les mouvements des personnages, la grace des doigts et des caresses. Wong Kar-Wai signe un véritable chef d'oeuvre de sensualité qui aiguisera les sens endormis des spectateurs suite aux deux précédents segments on ne peut plus dispensables. L'ensemble est donc inégal et ne présente d’interet uniquement par le moyen métrage de Kar-Wai qui aurait mérité de sortir sans ceux de ses compères.
    Hervé L
    Hervé L

    72 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 février 2020
    Décevant la première parie italienne est belle et joyeuse la deuxième américaine vaguement psy est ennuyeuse la troisième chinoise est totalement desincarnee
    rayonvert
    rayonvert

    21 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 mars 2010
    Eros ne vaut que pour le film de Wong Kar Wai qui est absolument superbe. on y retrouve le sens de l'esthétique du réalisateur rt l'érotisme est ic i porté à son apogée. Ce n'est absolument pas le cas des deux autres films qui sont d'un ennui total.
    groil-groil
    groil-groil

    92 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    le antonioni est pathétique, vulgaire, ridicule... on savait qu'il était mort en 1983 après le très beau et crépusculaire "identification d'une femme", mais franchement, on ne s'attendait pas à ce truc qui ferait passé n'importe quel téléfilm érotique d'M6 du dimanche soir pour un chef-d'oeuvre du 7ème art. dramatique. un seul point positif : antonioni sait encore et toujours extrêmement bien choisir les "lieux" où il filme.
    le soderbergh est hors-sujet, prétentieux, cabotin, je m'en-foutiste, et traité par dessus la jambe en 5mn. odieux.
    le wong kar wai est une très belle surprise et rélève le niveau de ce film jusqu'alors catastrophique. très belle histoire d'amour impossible entre un jeune tailleur et une dame aux camélias déchue et devenue pute... sans doute ce que j'ai vu de meilleur de ce cinéaste, avec la scène finale d'"in the mood for love".
    mais bon, malgré ça, je ne peux absolument pas vous conseiller ce film "catastrophe" !
    Niko0982
    Niko0982

    67 abonnés 1 331 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 février 2008
    Ca passe mais aucun des 3 réalisateurs ne montre vraiment le meilleur de lui-même.
    Eric C.
    Eric C.

    239 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 janvier 2016
    Eros se veut un développement de l'idée de désir, d'érotisme, de sensualité, en 3 moyens métrages qui n'ont absolument rien en commun sinon de les réunir sous le titre générique. On n'a donc pas un film puzzle ou cathédrale où les évènements ou les personnages se relient ou se croisent. Il est donc malaisé de noter ce film qui est en fait 3 mini films. En cela le titre générique prometteur est trompeur car on a connu mieux en matière d'érotisme et de désir. Le premier d'Antonioni est sans histoire ni lien et se contente de montrer 2 corps dénudés féminins dans des pseudos danses et situations erotiques. Le deuxième de Soderbergh est plus élaboré et aborde le thème du rêve et du fantasme mais là aussi rien de renversant ni de véritablement troublant sur le plan erotique. Enfin, le dernier, de Wong Karl Wei est le plus réussi même s'il est plus dans le thème du désir et de la frustration que de l'érotisme , d'ailleurs il ne comporte pas de scènes dénudées. Mais il est esthétiquement superbe, poétique et comme toujours Gong Li est superbe, talentueuse et hypnotisante. Ce dernier segment aurait mérité un 4 mais sans l'affubler du prétentieux titre d'Eros. Une déception globale, il y a vraiment tromperie sur la marchandise pour qualifier de façon triviale ce film raté.
    Youmna C
    Youmna C

    41 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    On passe d'un film d'auteur prétentieux et inintéressant qu'est celui d'Antonioni, à un film bizarre mais attrayant, très bien mis en scène, qu'est celui de Soderberg, pour finir avec une
    merveille toujours fidèle à son réalisateur Wong Kar Wai.
    Toujours cette élégance dans le traitement, cette sensualité, et une musique subjugante. Toutefois, on sort d'Eros insatisfait, car on n'a pas tout capté, mais le souvenir du dernier film nous ravit et nous suffit presque.
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