Réalisateur de Baghdad On/Off, Saad Salman est un opposant notoire au régime de Saddam Hussein. Emprisonné puis contraint de quitter son pays natal, le cinéaste y retourne pour la première fois depuis près de vingt ans à l'occasion du tournage de Baghdad On/Off.
Baghdad On/Off a été tourné clandestinement au Kurdistan irakien, territoire autonome depuis la Guerre du Golfe, que le réalisateur Saad Salman a parcouru de la frontière syro-turque au Nord à la frontière iranienne à l'Est et aux zones toujours contrôlées par les troupes de Saddam Hussein au Sud.
Sorti le 23 avril dans les salles françaises, Baghdad On/Off est présenté alors que l'Irak est sous les feux de l'actualité, un mois après le début de l'offensive des troupes américaines pour renverser le régime de Saddam Hussein.
Pour son réalisateur Saad Salman, Baghdad On/Off est une oeuvre autobiographique, "mais pas dans le sens individuel", précise-t-il. "Autobiographique dans le sens collectif, oui ! C'est à dire dans la trajectoire du destin collectif de l'Irak".
Baghdad On/Off a été présenté dans de nombreux festivals à travers le monde, comme Les Rencontres internationales de cinéma de Paris, le Festival international du documentaire de Leipzig, l'Amnesty International Film Festival d'Amsterdam, le Nashville Independent Film Festival et le Tribeca Film Festival (lancé par Robert de Niro) aux Etats-Unis ou encore le Festival "Ayam Beirut Al-Cinema'iya" de Beyrouth.