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Emmanuel Cockpit
60 abonnés
916 critiques
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3,0
Publiée le 10 juin 2024
C’est un western psychologique original qui dénote par son style intriguant et sa mise en scène surprenante en huit-clos, ce qui le qualifie plus de film policier. Se passant quasi exclusivement dans un train où les personnages vont se dévoiler au fur et à mesure de l’intrigue, il propose de superbes paysages et un rôle atypique à Charles Bronson, toujours solitaire mais différent de celui des justiciers habituels. Cette aventure ferroviaire fait penser à « Il était une fois dans l’Ouest » et aussi à « L’Empereur du Nord ». Quelques invraisemblances comme Bronson soi-disant spoiler: prisonnier du shérif qui se promène tout seul dans le train , les une heure trente passent rapidement et nous tiennent en haleine.
Un western très original parce que, comme il a été dit plusieurs fois dans les autres critiques ici, l'action se déroule intégralement dans un train et est en effet plus proche du "Crime de l'Orient-Express" que de, disons, "Les 7 Mercenaires". Charles Bronson est très convaincant, la réalisation nettement moins, mais rien de grave. Niveau acteurs, on a aussi Richard Crenna, Ben Johnson, Charles Durning, Ed Lauter, mais aussi Jill Ireland, femme de Bronson, encore une fois de la partie (il est compliqué de trouver un film de Bronson datant des années 70/80 dans lequel elle n'apparaît pas ; je rigole, il y en à quand même, comme, il me semble, "Mr Majestyk", mais dans l'ensemble, Bronson parvenait toujours à la caser dans un coin de la production, en bon mari aimant ; le problème, c'est que pour mignonne qu'elle était, on ne peut pas dire qu'elle brillait par l'excellence de son jeu d'actrice), autrement dit, du costaud dans l'ensemble. Un bon western un peu atypique, ce qui fait du bien et change des sempiternels duels de revolver dans la Main Street balayée par les tumbleweeds ou des tout aussi sempiternelles cavalcades dans les étendues arides. Moi qui adore les westerns, celui-là, à défaut d'être un de mes préférés, est un de ceux qui m'ont procuré le plus de plaisir au visionnage, parmi les westerns que j'ai découverts récemment.
Un western ferroviaire. Un voyage en train mouvementé, semé d'embûches. Où Charles Bronson, Richard Crenna, Ed Lauter, sont embourbés dans cette escapade meurtrière. Une réalisation vieillotte, mais prenante grâce à de bonnes scènes d'actions. Ça fait penser aux "crime de l'orient express", tant que c'est assez inventif, niveau scénario.
On ne compte plus les invraisemblances dans ce western ferroviaire mâtiné d'intrigue à la Agatha Christie. L'ambiance du départ était intéressante mais le scénario ne tient pas la distance. Le meilleur acteur est le train, la pire (actrice) est Jill Ireland, comme d'habitude, potiche imposée par Bronson. Le final est un grand n'importe quoi.
Il y a des choses bien dans ce Western réalisé par Tom Gries en 1975 mais avec des lacunes aussi !! Tout se passe dans un train et ses alentours du Far West comme décors. La mise en scène du cinéaste Tom Gries est bien maitrisé avec des séquences d'actions, notamment une sur le toit du train en marche spectaculaire, et possède une belle photographie. La musique qui l'accompagne signé Jerry Goldsmith est tonitruante. Il y a dans les seconds roles des gueules qui ont accompagné le cinéma Américain des années 60/70/80 comme Richard Crenna, Ben Johnson, Charles Durning, Ed Lauter, la femme de la vedette principal du film Jill Ireland. Le problème, c'est Charles Bronson dans son épopée nanars de série B , après sa carrière brillante en Europe, que j'ai trouvé pas très expressif dans son personnage. Puis l'histoire ne m'a pas trop emballé, c'est dommage.
Ce « Solitaire de Fort Humboldt » (au titre français absurde) est un film bourré de défauts. Entre son scénario improbable (mais on a l’habitude avec Alistair MacLean et c’est rarement un souci) rempli d’incohérences, son rythme étrange, sa lente mise en place, son final décevant, l’ensemble a presque tout pour déplaire, surtout si on reste de marbre devant les interprétations monolithiques de Charles Bronson. En dépit de toutes ces nombreuses réserves, l’ensemble fonctionne étrangement et on se laisse prendre au jeu de ce film à cheval sur de nombreux genres, ce qui fait sa véritable originalité. Perché entre « Le Crime de l’Orient-Express » et « Les Mystères de l’Ouest », on a droit à une intrigue policière, à une attaque d’Indiens, à la belle odyssée d’un train dans des paysages enneigés, à quelques bastons et à la cavalerie pour assurer un spectacle sympathique. Au final, une série B sans prétention qui remplit son cahier des charges en se révélant divertissant avec, en prime, une belle brochette de seconds rôles qu’on a toujours plaisir à croiser au cinéma.
Avis personnel. Western particulier dont l'action se déroule presque exclusivement dans un train, "Le solitaire de Fort Humboldt" n'en est pas moins, selon moi, une histoire solide qui s'appuie principalement sur une tout aussi solide prestation de Charles Bronson. Taiseux comme à son habitude, visage impassible, petit sourire narquois (juste ce qu'il faut) en plissant un peu les yeux (juste ce qu'il faut...), il se sert ici très peu de ses poings et de son revolver. En effet, il a mission d'enquêter sur un trafic d'armes et un projet de vol d'or dont les protagonistes se sont arrangés pour voyager tous par le train qui mène au lieu prévu pour le dénouement: Fort Humboldt. Les cadavres s'accumulent mystérieusement au cours de cette expédition perdue dans de superbes paysages enneigés traversés par une voie ferrée unique aux longs viaducs de bois qui donnent le vertige. D'excellents seconds rôles, pour les gentils comme pour les méchants, entourent Charles Bronson tandis que la jolie et incontournable Jill Ireland représente efficacement le seul élément féminin. Tous s'ingénient à nous concocter un suspense pas mal rendu du tout, sans oublier la bande d'Indiens, fort secondaire à l'écran, à qui les armes sont destinées. Au bout du compte, on a même la cavalerie qui arrive comme Zorro pour aider le héros à mettre un point final à l'affaire. Un petit bémol quand même: Charles Bronson/Deakin, qui voyage "officiellement" aux yeux de tous en tant que prisonnier dangereux, jouit vraiment d'une très grande liberté de mouvement pour mener son enquête où bon lui semble, alors même que pratiquement tous ceux qui l'entourent ont intérêt à ce que personne ne fouine dans leurs grosses combines. Une très bonne BO.
Un mélange original de western et de polar, avec une ambiance réaliste, un scénario pas si plat et un très bon Charles Bronson. Malgré une fin plus classique, le film conserve un vrai charme "d'époque" tout à fait appréciable, et un beau train dans de beaux paysages enneigés !
13 668 abonnés
12 406 critiques
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2,5
Publiée le 18 février 2016
Un convoi ferroviaire qui marche à la vapeur et qui ne peut se passer d'eau! Rien de plus normal jusque là sauf que les soldats de ce convoi en route pour « Fort Humboldt » apprennent qu'une (fausse) èpidèmie de diphtèrie y dècime la garnison et qu'un dangereux bandit s'est glissè parmi-eux! Ajoutez y Charles Bronson Richard Crenna, Jill Ireland et Charles Durning en tête d'affiche et vous obtenez un petit western ferroviaire correctement rèalisè par Tom Gries, rèalisateur à qui l'on doit des classiques comme "Will Penny" ou "100 Rifles". L'ensemble fournit une soirèe passable avec un mèlange de genres de bon aloi! A dire vrai, cette intrigue sous forme de huis-clos peut se voir un jour de neige (comme dans le film) pour passer le temps, avec une bonne baston sur le toit d'un wagon de marchandises! Pour ceux qui n'aiment pas les jeux du chat et de la souris, les Indiens ou les dèraillements de trains, remontez dans les couchettes! C'est anecdotique mais Richard Crenna et Bill McKinney se retrouveront quelques annèes plus tard au gènèrique du mythique "First Blood"...
Un western à intrigue quasi-policière rappelant successivement spoiler: « Dix petits nègres » et « Le Crime de l'Orient-Express » ? Voilà qui a le mérite d'être un minimum original et surprenant. Non pas que le film soit trépidant ou exploite suffisamment certains détails un peu laissés en cours de chemin, mais il faut reconnaître que pour ceux s'attendant à un film appliquant la routine habituelle, cela est plutôt agréable, le fait que l'action se déroule de façon quasi-intégrale dans un train n'y étant pas non plus étranger, Tom Gries exploitant d'ailleurs ce cadre avec un certain talent. C'est également l'occasion de voir Charles Bronson dans un rôle (un peu) plus complexe que d'habitude, entouré de valeurs sûres (Ben Johnson, Charles Durning, Richard Crenna, Ed Lauter), seule Jill Ireland apparaissant assez fade et sous-exploitée. Dommage alors que le dénouement se contente du minimum syndical, voire d'une certaine banalité, le réel suspense existant jusqu'alors disparaissant quasiment d'une minute à l'autre, même si cela reste correctement fait. Au final, sans parvenir à tirer tout le potentiel de son sujet, Tom Gries a des idées, sait mener sa barque et nous offrir pas mal de péripéties en un temps relativement limité : dans le genre très codifié qu'est celui du western, c'est toujours bon à prendre.
Hargneux, taciturne , solitaire....Charles Bronson ( De la part des copains, Le flingueur) se retrouve dans un rôle d'agent secret qui lui va comme un gant , celui de l homme solitaire face a un gang de trafiquants d'armes . Ce film signé Tom Gries ( Will Penny le solitaire, L évadé) lorgne plus vers l enquête a la Agatha Christie que vers le western.A voir notamment pour une bagarre sur le toit du train en marche, bagarre entre Bronson et un méchant,et la B.O de Jerry Goldsmith.
Bronson le teigneux, Bronson le taiseux ou Bronson le taciturne, l'acteur se retrouve dans l'un de ses rôles favoris de héros solitaire face à une bande de trafiquants d'armes. Sur un canevas singulier, Tom Gries nous concocte un film qui tient plus du petit film policier, voire d'espionnage que du western pur. L'intrigue se déroule dans un lieu unique, un train, comme une sorte de huis clos. Non dénué d'intérêt, il se laisse regarder mais présente certains défauts : lenteur du scénario, incohérence (le prisonnier Deakin qui se balade à bord du train en toute quiétude …). L'ayant déjà vu il y a quelques temps, j'ai retrouvé les mêmes imperfections et le manque d'accroche, la sauce ne prend pas. Quant au titre, Le solitaire de Fort Humboldt, d'abord l'acteur n'est jamais seul, et puis il ne vient pas de Fort Humboldt puisqu'il y va. Le titre américain est certainement plus adapté "Breakheart Pass".
Dommage que seule l’ambiance générale du film soit réussie. Avec un peu plus de soin nous aurions là un beau western car la vedette du film: le train a toujours été un élément important de ce genre cinématographique.C’est donc un film inégal avec de beaux extérieurs, un chemin de fer particulièrement bien mis à l’honneur et un personnage central qui tient la route. Le reste n’est pas à la hauteur. Les autres acteurs sont souvent mal filmée et Jill Ireland, que Bronson a eut tord d’imposer dans ses derniers films, est insignifiante. Son rôle inutile a visiblement été rajouté au scénario. D’autre part le terrible accident dans lequel tous les soldats trouvent la mort est d’un sadisme outrancier inhabituel dans les westerns. Il est vrai que celui ci est à la limite du genre car il se rajoute une histoire policière proche de l’espionnage. C’est aussi pour son scénario et son milieu clos que ce film est un peu à part . Malgré son indiscutable originalité,Tom Gries n’a pas réussi à sortir du rang des metteurs en scènes moyens.