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ClashDoherty
228 abonnés
838 critiques
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5,0
Publiée le 29 décembre 2008
Un chef d'oeuvre absolu, le second meilleur film de Edwards après "The Party". Burlesque, jubilatoire, mouvementé, inventif, jamais vulgaire, très intelligent, doté d'un scénario remarquablement bien écrit, et superbement bien réalisé et interprété...Non, vraiment, un chef d'oeuvre absolu ! Jack Lemmon est hilarant, Tony Curtis, héroïque, Natalie Wood, craquante, Peter Falk, excellent. Sublime.
Tout le préambule de cette course autour du monde ne tourne qu'autour de parades désopilantes exécutées merveilleusement par une caricature de mode, le grand Leslie, contrecarré par des tentatives de remises à niveaux sans cesse avortées d'un hargneux destiné aux glissades perpétuelles.
Les deux camps sont un partenariat à la frontière d'une terre inconnue, celui qui réussit tout ne peut ressentir le désespoir continuel de l'échec du second et inversement.
La perfection et son inverse s'affrontent sur un terrain mêlant réussites et échecs cuisants répétitifs, le professeur Fatalitas adepte de la déroute à temps complet valorise ses prestations navrantes par de fantastiques casses gueules dignes du Guinness.
Cette méchanceté bête et simpliste corrigeant elle-même les outrances de son propre disciple stimule la tolérance et la sympathie acquise envers cet incorrigible petit bonhomme en noir dont les coups lui sont éternellement retournés par un éternel vent contraire, ses malchances en chapelet attise une compassion morale en puissance.
Fatalitas est d'une bétise presque délicieuse sur le marché de la gloire où les stéréotypes font scintiller les dents des plus beaux au soleil. Le noir contre le blanc ceci sur des milliers de kilomètres par tous les temps, désastres et incompétences à perte de vues sous une pluie de gags avec en prime une gigantesque bataille de tartes à la crème, hommage à deux autres adeptes de la gamelle perpétuelle, Laurel et Hardy.
Ce film extrêmement drôle de bout en bout est presque Kantien, il définie comme grandeur négative l'échec se débarrassant d'une antinomie pesante pour devenir par une certaine équivalence exécutoire l'égal mais inverse de la réussite. Fatalitas le prouve le nez dans le crottin par cette phrase :
« Voilà un exploit que le grand Leslie n'est pas près de réussir ».
Le bon et le méchant sont enfin réunis par la complémentarité d'un seul verbe « séduire » chacun avec leurs armes respectives qui finalement ne sont que le principe de l'univers, deux forces contradictoires mais complémentaires.
Une comédie totalement burlesque comme on le faisait à une époque. Tout les acteurs sont épatants, surtout Jack Lemmon en prince rigolard vers la fin du film qui est dédié à une parodie du Prisonnier de Zenda. Sans aucune vulgarité (ce qui n'est pas le cas de toutes les comédies de nos jours) un film qui nous fait passer un agréable moment.
Objectif, une course fofolle de New-York à Paris. Blake Edwards réalise cette comédie avec son monde drolatique. Son casting est en diamant, Tony Curtis toujours en blanc et qui qui noircit jamais, la magnifique Natalie Wood et ses nombreux costumes, l'immense Jack Lemmon qui joue deux rôles et qui est clairement le personnage central avec ses fantaisies gestuelles ou expressionnistes. Puis la présence de Peter Falk. A voir et revoir. Une suite si l'on puis dire verra le jour mais en format animation, souvenez-vous de la série animé "Les Fous du volant".
Il flotte sur ce voyage autour du monde un air de légèreté qui emporte immédiatement dans cette farce, qui n'a nulle autre prétention que celle de divertir. Blake Edwards et l'un des meilleurs réalisateurs de comédie de cette époque,il le prouve ici avec son rythme qui ne faiblit pas un seul instant. Sur 2h39 de métrage c'est une belle prouesse,si on s'amuse plus que l'on ne rit le coté burlesque des personnages et des situations est parfaitement dosé. La fin réserve l'une des plus grosse bataille de tartes à la crèmes du cinéma.
Dédié à Laurel et Hardy, "La Grande Course autour du monde" est un hommage vif et pétillant au cinéma burlesque et a sûrement inspiré le dessin animé "Les Fous du volant". Soignée sur le plan des décors et des costumes, cette comédie malgré sa durée parvient par le fait d'un scénario riche en rebondissements et en gags ainsi qu'en scènes d'actions à capter l'intêret jusqu'au bout. L'épisode qui semble sorti tout droit du "Prisonnier de Zenda" est particulièrement prenant. Côté interprétation, Tony Curtis est excellent dans le rôle du bellâtre gentleman et séducteur en toute situation, Jack Lemmon et Peter Falk (dont le duo n'est pas parfois sans rappeler Laurel et Hardy) sont géniaux en affreux de service. Quand à Natalie Wood (vraiment très sexy en dessous chics de l'époque), elle est irrésistible en journaliste suffragette et elle est prouve qu'elle était une aussi bonne actrice comique que dramatique (c'est dire) par ailleurs c'est souvent son personnage qui se montre le plus drôle. Ce film véritablement hilarant de bout en bout est un très agréable moment à passer. Du très bon Blake Edwards.
Une idée toutes les 5 Sec. Un classique dont l'envergure peut aujourd'hui étourdir par sa durée, mais qui fait toujours figure de grande référence dans la comédie. Sans doute le plus beau projet de Black Edwards. Un grand tour agité qui fait du bien.
Blake Edwards, ce sont des chefs-d'oeuvres tels que la Panthère Rose, La Partie ... Mais pas celui-là. Trop enfantin, trop cartoonesque (c'est un fan de Tex Avery qu'il le dit!) et trop long !
Une réalisation de B.Edwards,il y a 43 ans déjà,avec en tête de gondole Tony Curtis-Jack Lemmon et Peter Falk qui inspirera quelques temps aprés le desssin animé Les Fous Du Volant.Un peu foufou et ça va à 100 à l'heure,bien qu'en milieu de seconde partie ça s'éssouffle.Divertissant et sympa mais pas toujours coordonné,mais de plaisants numéros de cabotinage des comédiens.
Bien que sympa et colorée, cette "course" s'avère malheureusement fort peu rythmée mais plutôt ennuyeuse par moments. Et trop longue pour susciter l'enthousiasme pendant 2h20! De loin pas le meilleur Blake Edwards...
La plus grande course automobile jamais vue. De New-York à Paris, en passant par l'Alaska et la Sibérie. Et tous les coups sont permis, enfin, pour un des participants surtout. Pour au final...vraiment pas grand chose. Et pourtant, ça démarrait tellement bien. Le générique est génial et la première demie heure est parfaite. C'est drôle, de bons gags, jamais lourd et bien rythmé. Après, ça se calme un peu, Edwards opte plus pour le film d'aventures que pour la comédie. C'est moins intéressant, parasité par quelques longueurs, mais ça reste agréable à regarder. Et puis après, c'est le drame. Rien ne prépare à ce qui va suivre. Passée 1h40, le film devient véritablement catastrophique. Edwards se perd dans une histoire d'interversion de Princes à dormir debout. C'est lent, lourd, pénible à regarder. Et je ne parle même pas de cette bataille de gâteaux absolument ridicule et forcée à mort, je risquerais d'être vulgaire. La seule chose que l'on puisse faire est alors prendre son mal en patience et attendre tant bien que mal la fin du film. Le film n'est en plus pas aidé par un casting franchement inégal. Tony Curtis est fade au possible et on ne croit pas une minute à son personnage de Grand Leslie. Natalie Wood est sublime et pétillante, mais bien souvent irritante. Pour Jack Lemmon, c'est très contrasté : il est génial en Professeur Fatalitas et son duo avec Peter Falk (excellent) fonctionne parfaitement (il faut voir quelle équipe de méchants maladroits ils composent), mais il est horripilant en Prince héritier du trône. Blake Edwards était bien loin d'être de la trempe d'un Billy Wilder et ici, c'est flagrant. Maintenant qu'on en est là, je vais faire un parallèle avec "Un monde fou, fou, fou, fou". À part au niveau de l'histoire racontée, les deux films se ressemblent tellement. Un humour très 60's, une durée étendue, exactement le même départ en boulet de canon pour décliner progressivement et finir par atteindre le point de non-retour. Le seul "avantage" qu'à "La grande course autour du monde", c'est qu'elle devient un peu moins rapidement pénible et lourdingue que le film de Kramer.
Black Edwards, j'accroche définitivement pas. Lourd, pas drôle, pas rythmé, assez mal joué, parfois vulgaire...Seules les couleurs chatoyantes sont une réussite. Ce produit qui ne vole pas haut a été diffusé sur la chaine culturelle franco-allemande...Dans 30 ans Arte diffusera les films avec Eric et Ramzy !