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rayonvert
22 abonnés
253 critiques
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1,0
Publiée le 27 août 2011
En général adepte du burlesque, suis très déçu par cette production de Blake Edwards. Excessivement longue, cette comédie perd totalement pied au 2/3 du film, mon ennui ayant pris le pas sur la curiosité de voir la suite.
Une comédie d’aventures épique et joyeusement loufoque et burlesque dans le plus pur style Blake Edwards, menée tambour battant (malgré quelques longueurs) par le savoureux trio Lemmon/Curtis/Wood.
2H43 c'est très long mais le film reste tout de même très divertissant, grâce au casting qui est génial et grâce à la VF qui est excellente avec le grand et irremplaçable Roger Carel.
Du grand burlesque à l’esprit cartoon. Hommage réussi à Laurel et Hardy avec ces slapstick’s entre Jack Lemmon (Fate) et Peter Falk (Max) et autres bombardements gigantesques de tartes à la crème. Le couple élégant tiré à quatre épingles Tony Curtis - Natalie Wood est ravissant de fraîcheur. Toujours plaisir à le voir de temps en temps même si la partie « Prisonnier de Zenda » casse un tantinet le rythme de cette course. Un peu long à mon goût. Mais « La grande course autour du monde » demeure à jamais agréable à suivre…
Du Blake Edward tout craché. L’ensemble est loufoque, et j’ai lu que le réalisateur rendait hommage à Laurel et Hardy. On s’amuse beaucoup, c’est totalement déjanté, et les acteurs s’en donnent à coeur joie, notamment Jack Lemmon absolument désopilant dans deux rôles, celui d’un savant fou et celui d’un dirigeant déjanté d’un obscur royaume d’Europe Centrale. Seul défaut du film, une baisse de rythme après un peu moins de deux heures. Les acteurs sont top, et on revoit avec plaisir Tony Curtis, Natalie Wood et Peter Falk. Une originalité à ne pas louper.
Hommage aux films burlesques des années 20 (voir Laurel et Hardy à qui ce film est dédié), "The great Race" est une superbe comédie qui, bien que souffrant de la vieillesse des ses effets spéciaux et d'une mise en scène statique, demeure agréable, divertissante (malgré une durée de 2h30) et surtout n'oublie pas d'être drôle. Les gags s'enchaînent sans répis (batailles de tartes à la crême, cascades, courses de véhicules, etc...). Un classique.
Blake Edwards a fait mieux quand même, voilà mon constat après avoir vu ce film. Une comédie qui part dans tous les sens, qui est composée de gags plus ou moins réussis et qui fait penser par moments à Satanas et Diabolo. Le scénario est un peu léger, le rythme n'est pas soutenu et la jolie distribution ne parvient pas à gommer les petits défauts. A voir malgré tout!!
Je n’arrive décidément pas à un être un fan du comique de Blake Edwards. « La grande course autour du monde » est une sorte de grosse parodie cartoonesque de la fiction d’aventure à la Jules Verne. On s’amuse beaucoup, comme des gamins, des machines abracadabrantes, des personnages fantaisistes de bande dessinée. Mais le moins que l’on puisse dire c ‘est qu’Edwards ne fait pas dans la légèreté. Certains gags sont formidablement réglés, mais ils sont souvent bien appuyés. Les ficelles et les figures habituelles de la comédie sont bien visibles (la répétition, les disputes récurrentes de couple, et même la bataille de pâtisserie…). On ressent des longueurs, on rit franchement par moment.
On a beau se dire que c'est du second degré, qu'il y a tout de même Tony Curtis et Peter Falk (je ne l'avais même pas reconnu), force est de reconnaître que c'est de la merde en boîte. C'est d'un niais... Le spectateur est infantilisé, c'en est presque insultant. Et le film dure, dure, le calvaire s'éternise ainsi 2h30. L'entre-acte de 3 minutes, au milieu du film, remue le couteau dans la plaie.
Dès le départ Blake Edwards affirma son goût prononcé de l'univers du cartoon comme le prouve déjà la danse de la "Konga" de "Ma sœur est du tonnerre" (My Sister Eileen, 1955) dont il écrivit le scénario avec le réalisateur Richard Quine. Ainsi en partant d'un hommage au burlesque, perceptible dans quelques situations comme la gigantesque bataille de tarte à la crème, The Big Race déborde carrément sur le dessin animé. En effet aucune volonté de faire vrai, les effets spéciaux sont énormes, les gags récursifs et les méchants monomaniaques! Les personnages de Jack Lemon et Peter Falk inspirerons ceux de Diabolo et Satanas de la série TV de dessins animés "Les fous du volant" qui firent la joie des enfants au début des années 70. Edwards néanmoins reste encore dans l'univers relativement sage de Hanna et Barbera, avec un montage trop relâché (le film dure 2h40) qui nuit au rythme de l'ensemble. En reprenant la série des Clouseau il basculera définitivement vers celui de Chuck Jones et Tex Avery.
A 15 jours d'intervale vont sortir deux des plus grands hommages aux films burlesques. Ken Annakin sort "Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines" en Angleterre, aux Etats-Unis Blake Edwards replique avec "La grande course autour du monde". Les deux films sont construit sur le même schéma (début du 20° siécle, une course autour du monde, hommage aux comédie burlesque, grands décors, cinémascope, etc...) la seule différence étant qu'Edwards en fait une course automobile alors que celle d'Annakin est aéronautique. Dès le début du film Edwards annonce la couleur en dédiant le film à Laurel et Hardy, et il y a de quoi, le nombre de gags faisant référence a leurs films est innombrable ici. Jack Lemmon en professeur Fatalitas avec son assistant (Peter "Colombo" Falk) reprenant avec brio la relève du duo comique. Le personnage de Tony Curtis toujours en blanc et toujours impécable est évidement une référence aux rôles de Douglas Fairbanks. Natalie Wood est là pour amener la touche sexy et on note la présence de Ross Martin (Artemus Gordon des "Mystères de l'ouest"). Enfin il faut souligner le remarquable travail des décors et des effets spéciaux qui regorgent d'inventivités. A l'heure où la majorité des comédies se font à renfort de jeux de mots souvent vaseux, il est bon de revoir des films où l'humour est visuel et n'a pas besoin de paroles (la tête d'élan au mur du professeur Fatalitas).
Une petite comédie qui flirte allégrement avec le burlesque. En effet, tout pourrait paraitre sérieux mais ne l'est guère. Les gags ne fonctionnent pas vraiment mais devraient faire rire les plus jeunes. Beaucoup de décors sentent le studio à plein nez, voire une toile de fond, mais pas tous. Et la scène dans Paris semble, elle, réelle et représente une belle reconstitution du Paris 1905. Le scénario est facile, le titre le résume. C'est une illustration des quelques courses autour du monde qui ont pu être réalisée au début du XXème siècle. Les acteurs sont bons, font ce qu'ils peuvent mais ne peuvent remplacer un scénario indigent. A voir par les amateurs de comédie burlesque et un bon témoignage de ce que l'on faisait à l'époque mais il ne faudra pas être exigeant.
Les "fous du volant" en film avec l'humour balourd qui va avec, l'humour de dessin animé qui ravira éventuellement les petits enfants s'ils ne s'endorment pas avant la fin... le bousin tapant allègrement -et sans honte aucune- ses deux plombes et demi.
Les personnages sont tous sévèrement débiles de Jack Lemon à Peter Falk (le pauvre) en passant par le bellâtre Tony Curtis et l'écervelée Nathalie Wood (on a enlevé le cerveau, de toute façon il servait à rien). Visionner en entier une telle bouffonnerie fait l'effet d'une terrible punition que je ne souhaite à personne.
Great (Grande) ? Voilà un titre qui trompe son monde. Cette course de New-York à Paris qui ne réunit que 6 concurrents plus la journaliste suffragette - puisqu'il faut bien mettre une femme entre les mains de Tony Curtis - dont 4 sont hors course avant même de quitter New-York, pour ne se résumer qu"à qu'un duel entre Fatalitas et Le Grand Leslie. Le film est non seulement incohérent et plein d'erreurs de raccords, ce que peut justifier le parti-pris cartoonesque, mais il est également empli de scènes totalement inutiles, (bagarre au saloon, toute les séquences dans le plagiat d'Autriche, scène sous la tente du Grand Leslie ) qui s'étirent et n'ont aucun rapport avec la course. Preuve que les scénaristes avaient deux ou 3 bonnes idées qu'ils ne savaient absolument pas comment développer. Mais tout ce petit monde a tenu à faire un film qui s'avère totalement raté. Tony Curtis cabotine à tout va comme à son ordinaire. Les séquences aux étapes sont infiniment plus longues que les scènes de courses elles-mêmes, excepté dans le cas de l'arrivée ridicule en Sibérie. Si bien qu'on en finit par oublier de quoi parle le film en passant de sketch en sketch., un film qui pour le coup aurait gagné à durer deux fois moins longtemps. La série animée "Wacky race" a prit l'essence de ce qu'aurait du être le film, ni plus ni moins. Au moins ceux qui en attendaient une course délirante n'auraient pas été déçus, pardon trompés.