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Ykarpathakis157
4 782 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 14 juin 2021
Quel est l'intérêt d'engager le plus talentueux animateur d'animation en volume de son époque si vous ne le laissez même pas faire de l'animation. C'est comme engager Fred Astaire et lui dire qu'il ne doit pas faire de danse dans le film. L'histoire ne suit pas vraiment celle du roman de Conan Doyle mais elle contient quelques rebondissements intéressants et Challenger est certainement bien représenté. Cependant le personnage féminin symbolique qui ne figure pas dans le roman a une voix si ridicule que c'en est gênant. Et qui pense exactement que des lézards avec des piques et des froufrous collés sur eux sans parler des tarentules mexicaines à genoux rouges avec des lumières vertes braquées sur elles sont effrayants ou convaincants le moins du monde. Il y a aussi une scène où deux animaux se battent de façon très réaliste. On se souvient des films d'exploitation bon marché où les animaux sont forcés de subir des indignités et des souffrances pour le plaisir des spectateurs qui applaudissent. Ce qui aurait pu être un film divertissant n'est qu'une déception de mauvais goût...
"Le Monde perdu", film d'aventure fantastique de 1960 réalisé par Irwin Allen (La tour Infernale). Le film est inspiré du roman d' Arthur Conan Doyle (Sherlock Holmes), "Le Monde perdu",paru en 1912. La version de 1960 est le remake du film du même titre de 1925. "Le monde perdu" n'est pas un grand film d'aventure, comme le cinéma des années 50/60 à su nous en offrir. Les effets-spéciaux sont anciens, ce qui fait le charme. Des iguanes maquillées en guise de dinosaures (saluons la prouesse de réussir à maquiller un animal et de lui coller des postiches). Le film répond aux codes classiques du genre, spoiler: nous y retrouvons les plantes en plastiques, les rochers en papier mâchés, la tribu cannibale composée d'acteurs américains peinturlurés, le fameux volcan et le reste mais tout cela demeure assez plat et ennuyeux. Il ne se passe pas vraiment grand chose dans ce monde perdu.
Le dinosaure : un lézard avec un chapeau...Dommage que le film accuse une réalisation si médiocre, des effets spéciaux très carton-pâte et des dinosaures si ridicules même pour l'époque (un varan avec deux cornes collées sur le front ou un serre-tête collerette, un crocodile avec un éventail sur le dos...). Il avait pourtant bien des atouts à proposer, entre son scénario intrigant (des chercheurs vont sur un plateau désert au sommet de l'Amérique du Sud, qui serait encore peuplé de reptiles géants préhistoriques), un personnage féminin fort (un exploit, pour les années 60 !), une équipe de chercheurs facile à cerner (avec le méchant et son acolyte qui ne s'intéressent qu'aux diamants que renferment les cavernes anciennes) et un rythme assez soutenu jusqu'au bout. Steven Spielberg se serait d'ailleurs inspiré de ce film pour sa saga Jurassic Park, car - outre le titre qui est repris pour le deuxième film de la saga récente - l'on retrouve des scènes-clés comme le dinosaure qui place sa tête au ras d'une cascade pour tenter d'attraper les gentils, mais se contente plutôt du méchant... Il faudrait lire le roman éponyme de la saga du Professeur Challenger écrite par Sir Arthur Conan Doyle (oui, le papa de Sherlock Holmes, nous aussi nous ignorions cette autre saga "hors-holmsienne"...) dont ce film de 1960 est l'adaptation, afin de savoir à qui l'on doit cette scène de face-à-face mémorable entre dinosaure et humain sous la cascade. On aime bien moins, en revanche, la scène de combat entre le varan et le crocodile, d'une violence inouïe et non simulée (ils ont forcé les deux bêtes à s'entre-déchirer, ce qui est douloureux à voir si l'on a de l'affection pour les animaux...). Il n'en reste pas moins que cette adaptation fauchée a son charme, mais manque (très) visiblement de moyens. Ce gros lézard avec un serre-tête...
Ce monde perdu semble bien perdu ,en effet.Malgré le charme et le côté rétro de certaines séquences , l'histoire n'a guère d'intérêt et les acteurs sont d'une platitude consternante.
Directement adapté d’Arthur Conan Doyle, cette production souffre inévitablement de son budget taillé par la Fox après l’échec de « Cléopâtre ». De ce projet certainement ambitieux, il reste une série B délicieusement kitsch avec ses varans et ses crocodiles déguisés en dinosaures, sa grotte en polystyrène, ses personnages stéréotypés et ses sauvages en peau de bête. Tout cela ne manque cependant pas d’intérêt car pour un film presque fauché (même si on a droit à un très joli Technicolor) tourné en 1960, on assiste à un spectacle bien mené, avec de l’action et quelques rebondissements, même si beaucoup d’entre eux sont convenus. D’un point de vue cinématographique, tout ceci est bien pauvre mais qui aime se divertir avec ces films fantastiques naïfs de ces années-là retrouvera très vite son âme d’enfant et sortira de là, amusé, dépaysé, voire peut-être essoufflé s’il est un brin émotif !
Les nombreuses scènes ridicules, voire niaises, gâchent l'ensemble qui aurait pu être intéressant mais au moment où ils arrivent sur la "terre des dinosaures" on ne peut que constater que l'iguane fait bien pâle figure avec sa bouche pleine de feuilles!!! Les personnages sont grotesques: la femme avec son caniche.... ridicule........et le comble est la femme sortie de la "machine à remonter le temps" et son araignée verte..... King Kong 40 ans plus tôt est d'une autre valeur et au moins "le monde perdu", l'original, dont ce film est la copie, avait l'excuse de son ancienneté et était plus palpitant.
Un gros ratage pour ce film qui devait être un des films majeur de la Fox avant que les depassements budgetaire de Cleopatre n'en fasse un vulgaire film de série B en Technicolor. La mise en scène laisse les acteurs en roue libre dans des décors en carton pâte. Un scénario qui cumule les stéréotypes et les clichés les plus éculés. Quant aux dinosaures, ils ne sont plus que de vulgaires lézards affublés de cornes ou de crêtes. On est très loin des superbes effets spéciaux de Willis O'Brien de la version de 1925 ou de son King Kong.
Seconde adaptation du classique d'Arthur Conan Doyle, « Le Monde Perdu » n'a pas d'autres prétentions que de divertir et le fait honorablement. On sent le budget limité (« Cléopâtre » de Mankiewicz oblige), notamment dans des décors filmés de façon souvent restreinte, mais les effets spéciaux font illusion, les dinosaures s'avérant plutôt bien foutus, surtout pour l'époque. Après, ce n'est pas toujours très bien écrit et certains personnages sont des caricatures ambulantes (le guide latino lâche et cupide : pitié!), l'interprétation n'étant également pas toujours au top (dont une Jill St. John calamiteuse). Reste que si vous aimez les spectacles avec action, aventure et dépaysement garanti, alors celui-ci peut être un bon compromis pour passer une soirée sans prise de tête en famille : pourquoi pas...
Un remake du film de 1925 adapté du roman de Arthur Conan Doyle. Sympathique, avec de splendides couleurs et une interprétation tonitruante de Claude Rains en Professeur Gallager. Les effets spéciaux utilisent une technique différente de ceux du film original. Ils sont équivalent à ceux du merveilleux "Voyage au centre de la Terre" avec Pat Boone et James Mason. Ceci rendait les animaux plus fluides puisque c'étaient de vrais reptiles déguisés et agrandis qui apparaissaient à l'écran. Mais les risques de blessures pour les bêtes étaient parfois mortels.
Cette revisite du "Monde perdu" de Sir Arthur Conan Doyle devait être pour Willis O'Brien le père fondateur des effets spéciaux l'occasion de parachever près de quarante ans plus tard le travail d'animation image par image qu'il avait initié dès 1925 avec une première adaptation muette du roman qui avait connu à l'époque un grand succès conduisant O'Brien sur le projet de "King Kong" . Durant de longues années O'Brien avait tenté en vain de monter une nouvelle version qui aurait bénéficié des progrès indéniables de la technique depuis l'arrivée à Hollywood de son disciple Ray Harryhausen. La Fox avait décidé de lui donner enfin les moyens de ses ambitions avec un budget de 5 millions de dollars qui aurait permis d’offrir aux spectateurs ce qui pouvait se faire de mieux à l'époque dans le domaine. Malheureusement le naufrage financier du tournage de « Cléopâtre » (Joseph Mankiewicz en 1963), amène la Fox a des réductions de dépenses drastiques qui rejaillissent sur tous les autres films en préparation. « Le monde perdu » est pris dans la tourmente et les animations qui devaient être l’attraction centrale du film disparaissent avec O’Brien du projet pour être remplacées par des iguanes et des jeunes crocodiles affublés de fausses cornes ou de collerettes dentées en carton pâte. Conscient de ce handicap majeur Irwin Allen réduit les séquences de combats entre les créatures au minimum et centre son film sur les personnages d’où un prologue un peu longuet. Le problème se pose dès lors de la crédibilité des acteurs qui tous de seconde zone ou sur la pente descendante comme Claude Rains ont bien du mal à rendre crédible cette aventure qui privée de la magie du noir et blanc et de ses bêtes féroces est le plus souvent risible tant les stéréotypes du genre sont appuyés et les situations sans relief. Heureusement Steven Spielberg donnera vingt ans plus tard avec « Jurassik Park » l’écrin qu’il méritait au "Monde perdu" de Conan Doyle revu et corrigé par Michael Crichton. Dommage que Willis O’Brien n’ait pas vu les progrès accomplis seulement deux décennies après son décès.
Le professeur Challenger, faisant face à la risée de ses confrères quand il clame l'existence d'un monde perdu dans lequel les dinosaures existent, décide de monter une expédition pour leur prouver qu'il a raison. S'ensuit un périple semé d'embûches dans un monde où règne seulement la sauvagerie et la bestialité. Si le film a pris un sérieux coup de vieux (les dinosaures sont soit des varans soit des crocodiles auxquels on a rajouté quelques artifices), ce n'est pas cet aspect-là, plutôt charmant, qui le rend assez ennuyeux. Ce qui manque clairement à ce "Monde perdu", c'est un scénario palpitant avec des personnages qui se résument à un peu plus qu'un trait de caractère et dont le sort nous est finalement assez indifférent. Malgré l'exotisme des décors, le film s'avère assez plat et vaut surtout pour ses effets kitsch qui n'ont pas perdu de leur charme.
Un film très sympa pour les amateurs de films fantastiques un peu kitschs. C'est coloré et enthousiasmant. Même si les rebondissements scénaristiques ne sont pas très originaux, le seul but est de divertir en faisant rêver le spectateur, et il est atteint.