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chrischambers86
13 955 abonnés
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5,0
Publiée le 22 janvier 2018
Dèbut fracassant de Don Coscarelli qui signe à seulement vingt-quatre ans une oeuvre culte et onirique par excellence qui reçut tout de même le Prix spècial du jury au festival d'Avoriaz. "Phantasm" est un film de terreur èpoustoufflant fondè sur le macabre! Par sa façon extrêmement percutante de montrer les scènes gore, ce film constitue une grande leçon de cinèma! Ben oui, le gore à Avoriaz à l'èpoque ètait une vache histoire d'amour! D'un côtè le gore plait au public, èternellement avide de sensations fortes et de grand-guignol et, de l'autre, il souille l'image de marque d'un festival se voulant plus honorable, plus portè sur des oeuvres de crèation, artistiques, comme c'est le cas avec "Phantasm". Cela voudrait dire qu'un film d'auteur ne peut-être gore ou qu'un film gore ne saurait être être un film d'auteur ? Qu'importe...en croque-mort malèfique, dans celui du rôle du Tall Man, l'impressionnant Angus Scrimm fait sensation et les boules volantes perforatrices de crânes continuent encore à fasciner! Dans sa catègorie, un chef d'oeuvre original et audacieux, dotè d'un scènario intelligemment ècrit à la mise en scène efficace et tendue, restant l'un des films fantastiques les plus effrayants jamais rèalisès! Rien que pour son atmosphère morbide et glaciale - que ce soit autour du cimetière ou celle à l'intèrieur du funèrarium - ce film mèrite d'être au panthèon filmique personnel...
C’est triste de voir de voir à quel ce classique du cinéma horrifique a pu mal vieillir, aussi bien dans son imagerie devenu très kitsch (Un croque-mort croquemitaine, une porte vers l’espace, des nains morts-vivants, un œil volant…) que dans sa direction artistique peu aboutie. En effet, on retrouve dans l’écriture de ce scénario une forte inspiration des premières œuvres de Stephen King ainsi que tout un tas de bonnes idées en matière de fantastique, mais ce trop-plein fini par donner une impression de trame fourre-tout, d’autant que l’ensemble s’avère au final complétement tiré par les cheveux. Trop brouillon pour avoir un sens certes, mais les prémices d’une carrière de metteur en scène remarquable puisque, malgré la direction d’acteurs déplorable et l’accumulation des faux raccords, Don Coscarelli réussit à installer une atmosphère oppressante, d’ailleurs portée par une excellente bande originale. Notons tout de même qu’aujourd’hui la rareté de cette petite curiosité cinématographique a contribué à en faire un film culte pour les amateurs du genre.
Phantasm est une véritable perle noire. Du jamais-vu filmique. C'est un film labyrinthe qui peut facilement nous perdre en chemin. Je me suis perdu de mon coté avec un vrai plaisir, à la fois intrigué et dérouté, des images fulgurantes, vertigineuses, à jamais gravé dans ma tête.
wouaw je n'en reviens pas, quelque part entre le nanar et le chef d'œuvre, enre Cronenberg, Lynch et Argento, une suite d'hallucinations vaguement scénarisées, une ambiance unique, je pense qu'on adore ou qu'on déteste
Ainé d’une fratrie de quatre, et peut-être bientôt cinq rejetons, Phantasm est l’œuvre d’une vie pour Don Coscarelli. Un rêve qui lui aura phagocyté la carrière ; une tentation monomaniaque à laquelle il est toujours revenu, aucun de ses quelques essais annexes n’ayant su autant marquer les esprits. Un cimetière, un croque-mort, un passage vers l’au-delà, puis arrivent les deux kékés en basket-cuir, orée des années quatre-vingts oblige : l’aventure peut commencer. Pour l’ambiance, le cinéaste trouve le juste milieu entre giallo et l’esthétique plus caverneuse d’un Clive Barker. Tissu sonore oppressant, étranges cadrages drapés de clair-obscur, l’atmosphère est assez particulière pour engendrer son petit lot de fans. Hélas tout n’est pas toujours aussi rose, enfin, rouge. Le mono-franchise A. Michael Baldwin se la joue grave. Les effets spéciaux, heureusement rares, sont complétement périmés. Le réalisateur ne peut longtemps masquer son cruel manque de financement ; le spectateur ne peut longtemps faire taire son envie de changer de chaine. Progressivement, le scénariste entreprend de partir en vrille, l’intrigue vire au surréalisme, et on en vient à se demander si un final décent est juste possible. Il semble bien que non. Retenons plutôt juste le style, cet habillage si personnel et dérangeant, et ne cherchons pas tout de suite à en connaître la suite.
Film d'horreur, science-fiction, angoisse... culte pour certains, inconnu pour d'autre. Un univers qui me fascinait à l'époque. Montage brouillon, croque mort au charisme intriguant, musique envoutante... Tous cela a bien vieillit. Un film très peu diffusé à la T.V, C.sat a osé nous refaire découvrir cette saga intrigante. Merci... ou pas. 3 bonnes étoiles tout de même. ----Février 2018----
Phantasm est un film d'horreur unique. Sorti entre la transition horrifique qu'a amené le cultissime Halloween, le film de Don Coscarelli ne se contente pas d'être un vulgaire slasher. A travers un contexte étrange et d'une menace intangible bien que représentée par le Tall Man, Phantasm nous délivre de nombreuses scènes avec des armes, pièges et créatures aussi glauques que létales. A la fin du film, j'ai ressenti que le réalisateur, bien que le film ait eu des suites, aurait pu s'arrêter la tant ce premier opus reste une énigme en ne donnant que peu de réponses. L'histoire réelle reste un vrai mystère car une part d'ombre demeure sur le film dont la fin l'épaissit encore. Phantasm est un film fascinant qui bien qu'ayant un budget ridicule (le même que pour Halloween) celui-ci affiche une ambition et un jusqu'au boutisme qui force l'admiration. Phantasm est un film qui mérite d'être vu pour sa force évocatrice et son ambiance très particulière qui parvient à alimenter de vrais moments de tension.
Bonsoir, je trouve la séries des films phantasm super bien, glauque, gore,angoissent et super réaliste,j'ai retrouvé la cassette vhs ou j'avais les deux premiers phantasm enregistre au film de minuit a l'époque,je trouve le scénario super flippant,le gars que l'on échappe pas qui sème la mort de ville en ville trop crade,super réaliste Bravo.
Film culte de toute une génération, Phantasm n’est pas si évident à appréhender puisque le long-métrage dispose de plusieurs niveaux de lecture qui enrichissent chaque nouvelle vision en fonction de l’âge auquel on le découvre. Si je n’avais pas été emballé plus que cela durant ma jeunesse – le film ne cadrait pas avec l’idée que je me faisais d’un film d’horreur fun – je le trouve désormais plus intéressant par son approche de la mort et du choc que représente la disparition d’un être cher chez un adolescent. Tout le film peut donc se lire comme une divagation d’un esprit torturé. Les effets spéciaux, très moyens vu le budget initial, sont encore efficaces et surtout, on aime l’imagination dans les décors, très sobres, mais qui restent en mémoire, et cet incroyable thème musical qui s’imprime à jamais. Les jeunes acteurs sont également bien dirigés. Si le film a donc des défauts (scénario un peu léger, rebondissements pas toujours bien gérés), il n’en demeure pas moins un petit classique du genre.
Film culte des 70's enfin sorti en DVD/Blu-Ray très récemment, « Phantasm » n'a pas vraiment volé son statut tant le découvrir encore aujourd'hui apporte bien des plaisirs. D'abord par la réalisation : un budget serré, mais un régal de cadrages, de plans, d'idées visuelles souvent habilement exploitées à travers un univers constamment surprenant, rappelant à plusieurs égards (notamment dans la dernière partie) « The Rocky Horror Picture Show », autre mythe de l'époque. Série B, certes, mais inventive, baroque, avec tout un panel de couleurs exploité avec maestria. Et pourtant je ne mets que trois étoiles. C'est que si dans le registre « bizarre » le scénario part plutôt bien, il finit par s'égarer et à partir dans tous les sens, même si, paradoxalement, on finit à peu près par recoller tous les morceaux. De plus, même si cela reste assez prenant, on a l'impression que presque tout a été dit durant la première heure, cette conclusion, bien qu'incisive, paraissant plus banal, malgré les fulgurances, à l'image d'un « twist » efficacement mis en images mais quand même attendu... Au final, je ne retiens pas tant de moments inoubliables, mais plus une ambiance, un monde résolument original créé par un cinéaste épris d'étrange et de mystère. Certains n'embarqueront pas, mais « Phantasm » reste une vraie découverte pour les amateurs du genre n'ayant pas eu la chance de le voir à sa sortie.
"Phantasm" est un bien curieux film d'horreur, à l'intrigue difficilement descriptible. On y mélange nains zombies, trafic de cadavres, extra-terrestres, et tout un tas d'éléments fantastiques qui n'ont pas forcément tous bien vieilli. A ceci s'ajoutent des acteurs amateurs très moyennement convaincants (on retient tout de même Angus Scrimm, particulièrement sinistre en croque-mort démoniaque), et des dialogues assez pauvres. Néanmoins, Don Coscarelli a le mérite d'apporter pas mal d'idées originales, et surtout propose une mise en scène aux allures cauchemardesques dans son montage (images flash-back, ralentis...) et ses retournements de situations, qui donne un côté onirique au film. On signalera aussi une très bonne BO qui renforce cet aspect.
j'ai lutté pour ne pas m'endormir avant la fin tellement le film était passionnant..... Un film qui a trés mal vieilli et l'ou on s'ennuie ferme tellement le jeu des acteurs est plus que mauvais et les incohérences du film flagrantes.Les suites, pour moi c'est sur, ce sera "non merci".
Un film nous qui nous fait rencontrer un monde magique composer par de nombreuses bète de références, ainsi qu'avec une image très belles par certains moments. Mais par contre le scénario n'est pas trop recherché.
Ce film m'a désappointé pas vraiment le film en lui-même mais plutôt la façon de raconter le film, je n'avais encore jamais vu ce film d'horreur qui bénéficie pourtant d'une certaine réputation et Don Coscarelli réalise un film ayant certains atouts. Pourtant sans être mauvais Phantasm n'est pas une grande réussite, je trouve même que le ratage est évité de peu. Rapidement ce qui surprend dans ce film d'épouvante c'est la manière très décousue de raconter car on dirait qu'au début on prend un film en court de route, parfois il y a des scènes très courtes et ça saute à une autre qui n'a pas vraiment de lien avec la précédente d'où l'impression de ne jamais être pris par l'atmosphère de Phantasm qui joue entre le rêve et la réalité (j'ai même cru voir une version raccourcie mais non apparemment après vérification j'ai vu la seule version disponible). Don Coscarelli parvient à créer de bons moments cependant l'ensemble ne m'a pas autant plu que je l'espérais, l'idée de la boule est pas mal et aussi celle de la planète spoiler: finalement on ne saura pas plus sur cet endroit où sont envoyés les cadavres transformaient en nains zombies...on n'en saura pas plus non plus sur le méchant "the tall man".
La musique est sympa et on retrouve avec plaisir le style inquiétant du cinéma d'épouvante des années 70 et bien qu'il a ses fans qui le considèrent comme culte pour ma part Phantasm ne fait pas partie des œuvres du genre les plus marquantes de cette époque.