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    Le Monde perdu
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    Dark0Whale
    Dark0Whale

    10 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2021
    Premier film que je vois de cette époque, mais quel film !
    on comprend pourquoi ce film a tant marqué le Cinéma !

    Un film qui a bientôt 100 ans mais qui a encore des effets spéciaux impressionnants !
    Le scénario se laisse suivre mais l'ambiance des scènes dans la jungle sont sublimes, accentué par une bonne musique ! J'apprécie aussi le travail des couleurs.

    Le reste est uniquement du théâtre filmé un peu fade tout comme les dialogues !
    François G
    François G

    15 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2021
    Si l histoire est a regarder comme un brouillon de KING Kong ( et de Jurassic Park) elle ne manque pas pourtant d intérêt. La quête de vérité d un scientifique pris pour un charlatan est une approche interessante. Les reproductions d animaux préhistoriques sont saisissantes pour l'époque. Mouvement des yeux, bave dans la bouche et surtout leur comportement est très bien rendu, mieux que certains films pourtant plus recents sur le même thème. ( Vallée de Gwangi...)
    La deuxième partie du diplodocus dans Londres est moins convaincante et l'épilogue fera sourire aujourd hui.
    Celà reste un incontournable du fantastique
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    689 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2019
    Par la qualité de sa mise en scène et la virtuosité de ses effets visuels qui, aujourd’hui encore, continuent d’impressionner, Le Monde Perdu cru 1925 s’affirme comme un grand divertissement dans lequel se laisser embarquer : des salons londoniens à la jungle inhospitalière, les différents lieux offrent une évolution de la civilisation la plus sauvage – il suffit de voir les humiliations que doit essuyer le professeur Challenger – à la sauvagerie la plus réglée, où les grands s’attaquent aux plus petits, où les attaques gagnent ainsi en équité. Les affrontements entre dinosaures suivent une logique de duel et présentent la vie sauvage comme une vie grégaire source de cohésion et d’esprit de famille ; ils présentent alors en creux la solitude comme une émanation urbaine : c’est d’abord le professeur qui est marginalisé, puis le diplodocus lui-même, isolé parmi une foule d’hommes et de femmes en délire. Les agressions verbales sont rapportées par de brefs plans incisifs, là où le réalisateur choisit la fluidité des mouvements pour mettre en scène la lutte entre dinosaures. Et que dire de l’animation image par image, sinon qu’elle atteint ici un degré de perfection qui dépasse de loin les prothèses numériques à l’œuvre de nos jours dans ce genre de production ? Il faut (re)découvrir de Monde Perdu pour comprendre l’importance de l’artifice dans ce réservoir magique qu’est le cinéma : rarement les incrustations auront été aussi réussies que dans le présent film, rarement les combats auront atteint une telle puissance massive, même si c’est de caoutchouc dont il s’agit. Preuve que la minutie et la ruse ont du bon, et que le cinéma est avant tout un art collectif de bouts de ficelles.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 septembre 2018
    Malgré les craintes que j’avais à son égard à cause de son grand âge, j’étais assez curieux de découvrir « Le monde perdu ». Il faut dire aussi que je connais assez peu le cinéma muet et que même si il a une importance historique, ce n’est pas un cinéma qui me parle sans mauvais jeux de mots. Très vite, j’ai quand même été pris par ce scénario de Marion Fairfax d’après le roman « Le monde perdu » de Sir Arthur Conan Doyle. On a de l’exotisme, du voyage, de l’aventure, un soupçon de romance bref, tous les ingrédients que l’on attends de ce genre de spectacle qui devait faire son petit effet à l’époque j’en conviens. Seulement voilà, très vite le muet a eu ses limites sur moi. Ce n’est même pas le fait de devoir lire les dialogues (bien au contraire c’est un exercice intéressant pour analyser la gestuelle des acteurs), c’est juste que je trouvais ça beaucoup trop long. Sur le fond, bien que maintenant elle soit assez classique (on pense fortement au mythique « King Kong » sorti 8 ans plus tard), c’est sympathique mais habitué à un cinéma plus « énergique », j’ai vite trouvé ça un peu mou et mon intérêt s’est un peu atténué. Cela ne remets pas en cause les qualités de ce long métrage, c’est juste qu’à titre personnel, je suis vite sorti de cette histoire qui au final m’a réservé peu de surprises. Le casting fait sinon son boulot. L’avantage du muet, c’est que la présence des comédiens se fait encore plus importante. On surjoue les gestes, les regards mais l’on doit s’imposer à l’écran sans paraître trop ridicule. Certains y arrivent comme Wallace Beery (Le Professeur Challenger), habité par son personnage ou encore Lloyd Hughes (Edward Malone), un brin léger mais qui rend son personnage sympathique dans sa naïveté. J’ai bien aimé également Lewis Stone (Sir John Roxton) qui donne une certaine tendresse à son rôle. Pour d’autres, je n’ai pas été totalement convaincu. Bessie Love (Paula White) m’a paru trop transparente et je ne parle pas d’Anna Bennett (Gladys Hungerford) que j’ai trouvé ridicule. C’est une époque où l’on ne se cache pas d’utiliser la femme comme une simple potiche, faire valoir de l’homme, et dans ce film, c’est le cas. Les personnages féminins ne sont vraiment exploités que comme des éléments de décors. La mise en scène d’Harry O. Hoyt est sinon amusante. Le fait d’avoir vu le film dans une version restaurée aide à apprécier ce long métrage mais il y a quand même du charme et un plaisir certain à se plonger dans cette ambiance. On est dans les années 20, il n’y a pas de doutes et c’est aussi cela qui donne une certaine poésie à cette oeuvre avec des décors presque enfantin que l’on s’imagine lorsque l’on jouait petit avec nos dinosaures en plastique. J’ai apprécié aussi les effets spéciaux gentillets de Willis O’Brien à qui l’on devra plus tard « King Kong » qui encore une fois, n’est jamais bien loin. La musique accompagne bien l’ensemble, elle permet d’habiller ce film muet même si sur la durée, elle ne m’a pas aidé non plus à vaincre ma monotonie. En remettant « Le monde perdu » dans son époque, le film est sans doute important et je ne remets pas en cause sa qualité en tant qu’objet cinématographique. Je regrette juste de mon côté de ne pas m’être amusé autant que je le pensais même si je ne regrette pas mon visionnage. Découvrir ce genre d’oeuvre reste très intéressant, c’est le genre de film à voir au moins une fois je pense mais la durée un poil trop longue et une histoire un peu trop classique de nos jours font que j’ai eu du mal à y adhérer à fond. A retenter une prochaine fois pourquoi pas…
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 août 2018
    Gentiment naïf, ce film fantastique et muet de 1925 inspiré d'Arthur Conan Doyle vaut surtout pour ses effets spéciaux en stop motion signés Willis O'Brien, le créateur du King Kong de 1933. Mettant les dinosaures sur le devant de la scène, il a inspiré de nombreux films de monstres animaliers dans les décennies suivantes, jusqu'au Jurassic Park de Steven Spielberg. Amusant.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    753 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juillet 2018
    Même s'il faut reconnaître que certaines séquences ont plus mal vieillies que d'autres, cette première adaptation du roman de Sir Arthur Conan Doyle mérite d'être découverte. Les trucages que l'on doit à Willis O'Brien sont particulièrement bien conçus pour l'époque, la réalisation est très réussi et l'histoire tient évidemment bien en haleine. Je regrette toutefois le niveau assez moyen des comédiens en règle générale, mais dans l'ensemble ce film qui demanda pas moins de quatorze mois de travail et que j'ai vu dans sa version restaurée de 1H39 m'a fait passer un très bon moment de cinéma.
    tonnegrande
    tonnegrande

    8 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 juin 2018
    Film muet qui dure tout de même 1H30, avec des scènes sous-titrées. Les couleurs présentes sur le film sont pâles. Ce film que j'ai vu en 2018 sur Arte est une restauration de 2016, faite à partir de 11 copies différentes, car le film original durait 1 heure. Film filmé en stop motion, qui veut dire images animées. Film qui a été vu par Arthur Conan D. Les trucages sont assez visibles et sont nuls selon les critères de nos jours. Il faut aimer les films muets avec dinosaures faits avec des pâtes à modeler ou en marionnettes, pour aimer ce film. Le grand suspens est de savoir si le brondosaure réussira à s'enfuir. Je donne 1 demie étoile.
    Wagnar
    Wagnar

    82 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mai 2017
    D'accord, l'animation des dinosaures a beaucoup vieilli, plus encore que dans King Kong, mais eh oh ! On est en 1925 ! Et puis, pour rappel, le Monde Perdu est le premier long-métrage utilisant les effets spéciaux en stop-motion. Donc, on peut lui pardonner cette lacune. Les effets spéciaux sont d'ailleurs signé Willis O'brien qui signera plus tard ceux de King Kong. Certains passages portent indubitablement l'empreinte du futur créateur du célèbre gorille géant. Globalement, le scénario respecte beaucoup le roman de Conan Doyle tout en prenant quelques libertés. Il y en a une que j'ai beaucoup aimé, c'est concernant la fin où, délaissé par son amoureuse, John trouve consolation dans les bras de Paula.
    Il faut savoir qu'à sa sortie, le film avait été vendu comme "la plus grande attraction que vos yeux aient jamais vu" et avait connu un succès mondial. La presse, peu habitué à l'animation image par image, s'était également posé cette question : les dinosaures sont-ils des modèles mécaniques grandeur nature ou des acteurs costumés ? Malgré son âge, j'éprouve beaucoup d'affection pour ce petit chef-d'oeuvre du film d'aventure. C'est aussi l'un de mes films de dinosaures préférés aux côtés d'Un million d'années avant JC, Jurassic Park, King Kong ou encore Dinosaure.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 403 abonnés 4 438 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2017
    Très solide adaptation du Monde perdu, classique du roman et du cinéma d’aventure, et qui a bien servi pour imposer les dinosaures sur grand écran, photogéniques créatures qu’ils sont.
    Ce film a certes des défauts. Niveau créatures par exemple, les effets spéciaux restent moyens, voire faiblards. Evidemment je ne cherche pas à comparer avec aujourd’hui, mais dans ce film on est dans l’animation image par image, technique utilisée aussi par Ray Harryhausen, et clairement ce dernier a fait mieux dans ce domaine. C’est surtout le design des créatures plus que l’animation qui est peu convaincant, en particulier le ptérodactyle. Les dinosaures sont assez grossièrement fait.
    Le film s’enlise peut-être aussi un peu dans la seconde partie avec les hommes-singes. Même si c’est au cœur du roman, il aurait été peut-être judicieux d’en faire quelque chose de plus trépidant. Heureusement le film se conclue sur une phase beaucoup plus spectaculaire et réussie.
    En dépit de ses défauts, Le Monde perdu est une adaptation plus que convaincante. Fidèle au livre, je retiendrai déjà une belle interprétation, ce qui n’est pas si fréquent que cela dans le cinéma muet. Même si j’ai trouvé Lewis Stone un poil vieux pour camper John Roxton, pour le reste ça tient bien la route, avec un solide Lloyd Hughes dans la peau de Malone, et un professeur Challenger tout à fait excentrique, campé par un Wallace Beery habité. Les acteurs sont bons, et on pourrait presque deviner leurs dialogues parfois tant les rôles conserve la personnalité que Conan Doyle leur a donné, et tant les acteurs sont bien dedans. A noter la présence charmante de Bessie Love, la petite touche féminine de l’équipe.
    Cette bonne interprétation est au service d’un scénario qui, malgré les lacunes que j’ai souligné précédemment, est bien mené. La première partie est très convaincante, nous montrant la formation de la petite équipe et sa progression dans la jungle. Un peu elliptique peut-être, l’idée est bien sûr de nous amener assez vite à croire aux dinosaures. A partir de là le film devient un récit d’aventure un peu démonstratif (très souvent le cas dans les films de l’époque, où les acteurs sont mis en situation de contemplation comme le spectateur), mais très divertissant. L’action est là, le livre de Doyle aussi, et à bien des égards le film a influencé des productions postérieures, dont Le Monde Perdu de Spielberg, dont le final est très proche dans l’idée. Le choix de l’espèce divergent cependant. Non, à part quelques tergiversations un peu longuettes autour des hommes singes, le métrage est efficace, divertissant, et bien mené. 1 heure 40 qui n’ennuient pas, et dans un muet ce n’est pas toujours chose aisée.
    Sur la forme, je ne reviendrai pas sur les créatures, je dirai simplement que les décors sont bons. Il y a de belles maquettes, la réalisation est pertinente (notamment la vue panoramique du fameux plateau), l’action prenante, en particulier la fin qui est très réussie. C’est du beau travail dans l’ensemble, même s’il ne faudra pas être trop regardant sur des défauts de proportions parfois, et sur du carton-pâte un peu visible. C’est assez inhérent à des films artisanaux et débrouillards, et on retrouve encore certaines de ces lacunes dans des grosses productions d’aujourd’hui (surtout les proportions !).
    Pour ma part, Le Monde perdu de 1925 n’est pas un chef-d’œuvre, mais c’est un film d’aventure généreux, bien fait, qui se tient solidement à son histoire, et qui apporte un plus non négligeable avec une interprétation de qualité. Le récit aurait pu être meilleur dans la seconde partie, les créatures auraient pu être mieux faites, il y a des lacunes, mais rien de significatifs. 4
    Estonius
    Estonius

    3 351 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 janvier 2017
    Vraiment étonnant. Le film vaut surtout par ses trucages fabuleux, le dinosaure semant la panique dans les rues de Londres est un morceau d'anthologie. Evidemment les protagonistes n'ont pas vraiment à jouer des rôles de composition mais ils s'en sortent bien. Le film existe avec plusieurs longueurs et montages différents, dans celle que j'ai vue j'ai eu l'impression qu'il manquait des morceaux mais on ne s'ennuie pas une seconde.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 151 abonnés 5 135 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2015
    Davantage une curiosité, presque un documentaire sur l'aube du cinéma. Mais le travail est remarquable sur l'animation "manuelle" bien que la bluette soit légère et le début un peu fastidieux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 avril 2015
    Un excellent film qui, pour l'époque, exploitait des techniques modernes très complexes. Le résultat fut foudroyant dès la première projection. Évidemment, on retrouve à la conduite des effets spéciaux, Willys O'Brien (mentor de Ray Harryhaussen). Willys devait, huit ans plus tard, créer l'immense Légende "King Kong" avec des effets bien supérieurs grâce aux nouveaux objectifs macros à grande profondeur de champ. Le son manque à ce monde perdu aujourd’hui, car les effets sonores sont pour 60% dans le réalisme des trucages du dernier cri. Moi, je garde une grande tendresse pour ce monument artistique du muet.
    Jahro
    Jahro

    55 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 avril 2015
    L’œuvre de Conan Doyle, qui quand il délaisse les enquêtes de Sir Sherlock Holmes, lui préfère son double le professeur Challenger, semble une inépuisable mine pour le tout Hollywood. Dans cette première aventure, le savant mi-fou mène une troupe de sceptiques sur un plateau abandonné où survivent d’inquiétants rescapés de l’ère préhistorique. L’occasion d’admirer des effets spéciaux stupéfiants pour un film de bientôt un siècle. Willis O'Brien, qui signera huit ans plus tard les truquages de King Kong, donne vie à ses sauriens de caoutchouc, échafaude des bastons dantesques entre tricératops, tyrannosaures, apatosaures et ptéranodons, mêle les époques dans un déluge d’image par image qui a dû causer moult syncopes à des spectateurs encore ignorants de Jurassic Park. Il faudrait pouvoir se téléporter en 1925 dans les salles, ce jour où le septième art greffait à son arc du spectacle la corde encore fine des grands monstres. Hélas, l’effort consenti en post-prod n’a que peu de résonances dans la mise en scène d’Harry O. Hoyt, pilier du muet divertissant de l’entre-deux-guerres, blockbusteriste avant l’heure exempt de toute fibre poétique ni de sens artistique. C’est un fait, le mainstream vieillit mal, et il sera dur aujourd’hui de voir là autre chose qu’un pic de progrès dans la vaste histoire du trucage. Mais pour la culture…
    JKDZ29
    JKDZ29

    8 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2014
    Jurassic Park, King Kong, Godzilla, ces noms sont connus pour le succès que ces différents films ont pu rencontrer. Leur secret ? De gros monstres impressionnants, pourvoyeurs de sensationnel pour les spectateurs, curieux de découvrir ces créatures parfois réelles autrefois, parfois inventées, qui ne peuvent qu'exister qu'à travers des reconstitutions. Les livres servaient à colporter les histoires des dinosaures, ces créatures fascinantes qu'un certain William Buckland a décidé de baptiser ainsi en 1842. Mais d'autres moyens peuvent permettre d'afficher ces monstres et de les faire découvrir au monde entier ! Et quoi de mieux que le cinéma, encore jeune et bien silencieux ?

    C'est ainsi qu'en 1925 vint Le Monde Perdu, adaptation du célèbre roman de Sir Arthur Conan Doyle. Ce long-métrage d'une heure est le premier de l'histoire à donner vie à des dinosaures. Et pour l'époque, c'est une véritable prouesse, et une réussite. Évidemment, les découvertes des paléontologues ont depuis radicalement changé notre point de vue sur les dinosaures, mais c'est là que réside tout le charme de ce film, et qui serait assez hypocrite pour jouer les pseudo-scientifiques et s'arrêter sur ce genre de détails en parlant de ce film ?

    J'ai moi-même vu un grand nombre de films sur les dinosaures, ayant été moi-même passionné, je ne manquais aucune occasion de voir ces créatures fascinantes prendre vie sur mon écran de télé ou au cinéma. Pourtant, je n'avais jamais vu le tout premier d'entre eux. On a là toute une série d'éléments qui va générer par la suite le genre du cinéma d'aventure, et l'ancêtre commun à tous les films de monstres. Le tableau qui nous est dressé ne peut que nous faire imaginer le nombre incalculable d'heures passées à faire revivre le plus fidèlement possible ces monstres de la préhistoire. Si ce n'est pas le plus grand film de l'histoire, c'est sans conteste l'un des éléments les plus importants dans l'histoire du cinéma.
    Benjamin A
    Benjamin A

    712 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 octobre 2014
    Un "monde perdu" qui ressemblerait à ceux des premiers âges de notre monde existerait-il ? C'est ce que pense un professeur à Londres dont ce monde est mentionné dans le journal de bord d'un explorateur disparu. Il monte alors une expédition pour tenter d'y aller.

    Adaptation du livre de Sir Arthur Conan Doyle, "Le Monde Perdu" nous emmène entre Londres et le monde en question. Si c'est regrettable que le début soit un peu trop long à démarrer et que la romance installée manque d'intérêt, "Le monde Perdu" prend tout son sens lorsque l'expédition arrive enfin sur place.

    Profitant de formidables effets spéciaux, trucages et maquettes (que l'on doit à Willis O'brien qui réalisera le même exploit quelques années plus tard avec "King Kong"), "Le Monde perdu" nous emmène dans un monde entre volcans, jungle et surtout différentes bêtes tels des brontosaures ou autres tricératops. C'est parfois filmé de manière toute simple mais les combats sont vraiment bien foutu et l'ensemble dégage charme et poésie.

    Par la suite, le scénario ressemble étrangement à celui de King Kong mais s'avère bien amené et bien foutu. Les acteurs sont dans l'ensemble plutôt bons mais ils sont aussi freinés par des personnages qui manquent un peu de consistance, mais l'intérêt n'est pas vraiment là.

    Bref, si l'ensemble me donne l'impression d'un avant gout du "King Kong" de 1933, c'est tout de même un bon avant gout, tout à fait charmant et divertissant malgré ses quelques petits défauts. La reconstitution et les effets spéciaux de ce "Monde perdu" reste extraordinaire.
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